• VOUS ÊTES BELLE MADAME !
    Et pas rien qu'en cette journée des femmes ...
    Vous, qui petite déjà, tentiez de faire entendre vos cris aigus à un monde sourd à vos demandes d'existence pourtant si pressantes .
    C'est que vous pouviez être Madame ! Soumise au rôle défini par des hommes, ne voyant en vous que la mère ou la pute quand vous vous rebelliez . Mais vous avez grandi Madame, votre place aujourd'hui est devenue celle du rêve d'un poète qui vous destinait à l'avenir de l'homme !
    Vous pouvez désormais Madame travailler à l'égal de vos frères, diriger l'entreprise de vos pères, choisir d'être mère ou de ne pas l'être ...
    Ne vous laissez pas Madame, détruire par les nostalgiques aux idées bien pensantes, qui trouvent encore que vos places sont aux cuisines des maisons de jadis ...
    Le combat Madame est une chose grave, qu'il ne faut pas laisser mijoter au fourneau ... Il faut sans fin tourner la cuiller au pot pour éviter la formation de grumeaux ...
    Même devenue vieille, vous êtes belle encore, Madame . Vos rides rappellent vos rires et vos pleurs, votre regard s'étale du passé à ne pas oublier au futur qui reste à créer ...
    Et vous restez Madame la mère de la vie, l'amie sur qui on peut compter, celle qui peut tout donner ...celle qui ne doit rien céder !
    BONNE FÊTE MADAME !
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  • APRES L’IDENTITE FRANCAISE VOICI L’IDENTITE WALLONNE !
    Nous comprenons aisément qu'un homme de droite émette l'idée d'une identité quelconque, mais qu'un homme de gauche se pervertisse en ce sentiment régionaliste me trouble ...
    Il se reprend le bougre et nous parle d'image, de fierté, d'appartenance à un mouvement de région qui se reveut prospère ...
    Il n'en faut pas plus pour que je me questionne sur cette région wallonne, faite de villes au passé prestigieux qui de ces Princes évêques de Liège, en passant par ces nobles qui rempardaient leurs cités pour claironner leurs gloires guerrières au sein de ces champs où moissonnaient moultes agriculteurs, à cette Tournai aux cinq clochers résonnant de ses cloches pour ameuter ouailles, à cette Mons couronnée d'un beffroi-cafetière dixit Victor Hugo, à ce Namur si lent qu'il déprime les escargots, à ces gilles de Binche refermés sur eux-mêmes, à ce Dinant qui saxophone encore, à ce Jean de Nivelles qui endort nos enfants et j'en passe ...
    Plus près de nous, ces mines meurtrières qui firent vivre nos pères, ces verreries qui cristallisèrent le luxe pour des pairs, ces marbreries qui de rouge habillèrent Versailles, ces métallurgies qui chauffèrent notre ciel, ces carrières de pierres qui recouvrirent nos routes, à cet ingéniosité des hommes qui lui donnèrent un nom Wallonie confondu dans sa belgitude ...
    Moi je dis haut et fort que c'est l'histoire des hommes venus de partout depuis la nuit des temps qui firent le renom de cette région, perdue au centre de l'Europe, visitée par chaque guerre de ces envahisseurs qui y restèrent pour s'y plaire, de ces travailleurs venus de régions pauvres réparties dans le monde qui chez nous ont trouvé asile et garde-manger, de ces gens qui ont fui des politiques totalitaires pour chez-nous trouver des mains tendues à les accueillir, Voilà la Wallonie !
    Qui ne veut se trouver une identité qui ne reconnaîtrait l'identitaire de l'homme qui se voudrait SOLIDAIRE !
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  • PREVOYANCE ET PRECAUTIONNISME …
    La prévoyance est affaire de sagesse, c'est savoir que nos faits et gestes portent à conséquence, que le passé se sait , que le présent se vit et que tous deux conduisent à l'avenir qu'il nous faut garantir ...
    Le précautionnisme serait engendré par des peurs d'avenir, peurs de souffrir, peurs de mourir qui tout en n'étant pas le but, nous empêchent de vivre ...
    Le précautionnisme s'installe sournoisement, relayé par d'illustres experts aimant à surfer de façon populiste sur la politique qui crée notre cadre de vie, médisant à tout propos sur la science et ses avancées, la rendant responsable de tous nos maux, la priant cependant d'être à la hauteur quand le mal sévit ...
    C'est parce que l'homme a inventé le train que celui-ci parfois déraille, occasionnant des morts qu'il eut fallu prévoir, et l'on demande à l'homme et à sa science dans l'heure d'y remédier ...
    C'est parce que l'homme a gagné du terrain sur la mer y a construit cité, que les eaux se déchaînent, que les vents s'engouffrent, qu'il faut à l'ingéniosité des hommes y remédier par digues interposées ...
    C'est parce que l'homme se multiplie, qu'il développe la science et protège la vie qu'il lui faut sans cesse être prévoyant ...
    Alors oui, soyons prévoyants de nos avenirs incertains, mais laissons-le se construire en dépit de nos peurs, qui jamais n'ont laissé l'homme s'avancer sur le chemin qu'encore je veux emprunter au nom de tous les miens ... jusqu'à ce que mort s'ensuive , je ne suis pas pressée ...
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  • LE DESINTERÊT …
    La chose publique, le politique s'est un jour désintéressé de l'histoire des hommes, s'imaginant bêtement que le rêve de tout un chacun était de faire fortune, en sacrifiant à l'autel de la puissance la vie toute simple que nous aimerions possible pour chacun d'entre nous . L'économie des marchés s'est offerte à la haute finance froide du métal qui l'enorgueillit, donnant l'illusion que le monde tourne bien ...
    Oublieuse de la mesure élémentaire de prudence, la société a cessé d'investir dans la protection des digues qui lâchent à la première tempête, laissant à la mer la possibilité de s'engouffrer en nos rues balayant nos biens sur son passage, d'entretenir nos routes qui se trouent lors d'un hiver rude bousillant nos voitures forcées de s'y engager afin d'aller gagner les sous nécessaires à la consommation, de veiller à la sécurité du rail qui porte nos trains que le politique nous recommande d'emprunter pour alléger nos routes dégradées, pour sauver le climat que nous aurions détruit ...
    La nature a horreur du vide, elle s'empare des lieux abandonnés par l'homme cupide qui a oublié de s'en protéger pour s'adonner à la course folle de sa prospérité ...
    Nous savions pourtant qu'un bout de terre laissé à l'abandon se couvre rapidement de force verdure pas toujours amie des hommes, qu'une maison se dégrade bien vite si nos clous et marteaux restent à l'établi, que l'histoire de l'homme ne correspond pas toujours à l'histoire que des hommes ont imposé aux hommes ...
    Nous nous étions désintéressés de la vie, pensant que tout s'achète puisque tout se vend ...
    Il est plus que temps de réagir, à quoi pourrait servir l'argent si nos hommes ne peuvent plus vivre ?
    Gouverner, c'est prévoir ...
    Qui nous gouverne du politique à l'argent quand ceux-ci se confondent ?
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  • ELLE A 93 ANS, MA MAMAN !
    Qui paraît toujours aussi jeune, un peu moins parlante, mais toujours souriante quand de mes mains je peaufine son aspect ... une mise en plis, un tour de lèvres au bâton rouge, une note de parfum, et elle se rit dans la glace ...
    Elle est fatiguée quand tous les jeudis matin elle revient à la vie, comme quelqu'un qui s'étire d'un sommeil profond long d'une semaine, émergeant peu à peu à la vie de famille qu'elle aurait voulu conserver plutôt que d'être confinée au confort d'un home où l'on ne fait qu'attendre ...
    Elle est heureuse alors de siéger au centre de nos vies qu'on lui raconte, de partager nos émois, nos soucis, elle s'accroche à ce qu'elle peut, une photo et ses souvenirs reviennent, alors il faut la suivre ... nous ignorons une partie de son monde ... mais elle nous dit qui était qui, que nous n'avons pas connu ...
    Sa mémoire est vieille, et parfois se trouble sur la ligne du temps, mais elle sait qui elle EST, elle le clame haut et fort, j'apprends son enfance, ses relations avec ses parents qu'elle sent très présents, comme si elle les avait quittés hier, je ne les ai pas connus ...
    Inutile cependant de lui demander ce qu'elle a fait la veille, sa mémoire lui joue des tours ...
    Je bois tes mots maman, je les emmagasine emballés en cadeau de vie au fond de ma mémoire ...
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