C'est passé ce week-end, la France s'est colorée de rose, l'Amérique s'est dotée d'une « sécurité sociale », le printemps des hommes renaît !
Je remercie la France de mon c½ur d'avoir rouvert le chemin de l'espoir pour tous les enseignants et nos enfants, pour tous les fonctionnaires et les gens dont ils s'occupent, d'avoir clamé par leur choix de vote, le choix de la vie solidaire et sociale, pas rien que pour la France ... L'Europe scrutait cette élection ayant des portées bien plus que régionales, comme toujours les français ont, après avoir fait un mauvais choix, réagi avec un humanisme profond aux luxes de certains qui tuaient l'homme en l'homme, déprimant l'essor de la masse pour garantir la puissance des grands ...
L'Amérique aussi, cesse d'être trop « libérale », elle comprend qu'il faut créer une économie des hommes, avec courage ils ont franchi le pas montrant que le fossé pouvait être comblé qui permettrait aux hommes pourvoyeurs d'énergie d'être sécurisés ...
Ce printemps s'installe, et fleurissent les espoirs du changement ...
Mieux que les gouvernements, les électeurs ont décidé d'imprimer la charte d'un système nouveau ... L'Homme existe !
Et tout individu qu'il soit, il constitue la société des droits ...

Et j'essaye de comprendre tes peurs qui depuis la nuit des temps plongent ton peuple dans le malheur .
Comment se fait-il qu'ayant tout pour plaire, le succès dans tes affaires, ta puissance militaire, tes relations avec les meilleures puissances, tu en sois encore à attaquer pour te « défendre » de pauvres bougres qui manquent cruellement d'affaires prospères, de défense militaire, et de relations pouvant les satisfaire ?
Ne vois-tu pas que tu hérisses le monde entier par tes outrances qui vont de constructions de murs, en maisons et en casernes ?
Ne comprends-tu pas qu'une frontière quand elle s'érige isole bien plus qu'elle ne protège ?
Qu'il ne suffit pas d'investir une région par des colons pour en déposséder les ayant-droit ?
N'entends-tu pas la voix du monde qui a changé, le cri de ces hommes qui réclament justice et égalité, le droit tout simple de pouvoir exister sur le sol dont on les a privés, qu'on t'a donné pour expier les crimes de nos pères à ton en-contre ?
Serait-ce encore une guerre de religions qui t'a fait reconstruire dans les murs d'une Jérusalem sainte, partagée entre ses trois monothéismes, ton totem de reconnaissance comme une provocation ?
S'il en était ainsi, je préconise que de commun accord, vos trois pensées philosophiques détruisent les vestiges d'un monde révolu pour étendre un champ d'olivier d'où s'envoleront les colombes de la paix ...

Mon cher époux c'est la dernière année d'une décennie ... après ce sera la soixantaine ...
Regarde le chemin parcouru depuis la naissance prématurée du bébé que tu étais après seulement six mois et quelques jours de gestation ...
Bien sûr, tu subis quelques fatigues normales dues à ton âge qui te font parfois t'assoupir, bien sûr, il te faut manger et boire plus léger pour garder la forme, mais avoue que notre vie est belle, résultant de nos choix, de nos efforts pour assouvir nos rêves, ceux que nous n'osions pas dire de peur de les compromettre ...
Et notre famille est là, qui s'agrandit d'amours nouveaux, de bébés qui s'animent à la vie pour devenir grands, nous sommes tellement heureux quand tous ensemble nous nous réunissons pour inventer un moment de vie ...
Je te vois partir tous les matins, t'épanouir au social que le travail confère, pour revenir le soir riche de tes rencontres, me les faire partager ...
C'est à deux que main dans la main nous avons parcouru le chemin, nous épaulant mutuellement aux besoins de l'autre, dépassant nos misères en nous enrichissant à la corne d'amour, abondance non négligeable !
Pas encore la retraite pour toi, quelques années de travail te sont encore garanties, il n'y a pas de mal tant que tu aimes ce que tu fais et que la santé le permet ...
Viendront ensuite les années folles où toi et moi ....
Chut ! on ne dévoile rien ... vivons le jour présent et comme te l'a chanté timidement Tybalt :
« mon bon papa, c'est ton anniversaire ! »

Les poètes ne meurent pas, ils habitent les âmes de ceux qui comme eux ont rencontré la beauté de la vie, un jour pour toujours ...
Les poètes savent nous dirent les choses qui touchent le c½ur des hommes avec des mots teintés des couleurs tantôt sombres, tantôt claires qui nuancent nos humeurs, nos amours, nos colères, les « charmes » de toute vie ...
Les poètes sont des génies qui allument le feu sans brûler ceux qu'il touche,
Les poètes sont pareils aux étincelles qui bien que furtives illuminent l'espace d'un instant le trou où nous vivons,
Les poètes sont et je les aime
Que serais-je sans eux qui m'ont appris à lire dans les étoiles, à penser que le monde peut se rêver, que le bonheur existe, que l'on peut arrêter le temps pour se reposer au plaisir de regarder ...
Ils m'ont appris que parfois le ciel saigne de la souffrance des hommes, que les mots peuvent mieux que les armes amener la paix aux sillons de la vie creusés par le sang de ceux qui ont subit le joug des indifférences trop souvent semées ...
Tu es mort Jean Ferrat, comme d'autres avant toi, comme d'autres après toi, mais d'autres naîtront qui amoureux des mots continueront à véhiculer la pensée de la beauté des Hommes .
Heureux celui qui meurt d'Aimer !

A peine quelques mètres cubes, le gravier pèse lourd !
Pour avoir subit les dégâts de l'hiver, mon passage anglais pour voitures, fait de pierres bleues, s'est effondré ... des ornières profondes se sont creusées, boueuses à mon non souhait, rendant pénible toute avancée et glissant chaque pas pour s'en dépêtrer ...
C'est là que les bras de la femme sont utiles pour dessertir une à une ces lourdes plaques engoncées, les emmener vers un ailleurs utile, recréer un paysage nouveau au sentier qui divise le jardin ...
Un chantier vous dis-je, dont je suis venue à bout sans trop de courbatures, le secret étant dans le mouvement et la volonté d'entreprendre .
Et le camion s'en vint me livrer le minimum qu'il pouvait, cinq tonnes de gravier, qu'il m'a fallu étendre sans faillir aux plus ou moins 50 mètres carrés, destinés au garage des voitures ...
Voilà qui est fait, contente du résultat, il me reste désormais à bêcher les parcelles destinées aux légumes, j'attendrai pour ce faire un léger réchauffement de la terre, que soit célébré dans la liesse l'anniversaire à venir de Philippe, il faut que tout soit fait avant de mériter les vacances à la mer ... Le 26 mars est proche !
C'est un peu à cause de cela que je fus rare sur vos blogs, mais je lirai tous vos articles le temps venu, promis !