Sarkozy préside, à partir de ce jour et pour six longs mois, à la destinée de l'Europe . Sera t-il capable d'être à l'écoute des européens ? L'Irlande reviendra t-elle sur son non ? Ou entraînera t-elle d'autres pays comme la Pologne à refuser les nouvelles institutions prévues par le traité remanié de Lisbonne ? Pourra t-il infléchir les « non d'accord » sur le rabais de la TVA des produits énergétiques ?
L'idée n'est pas mauvaise de vouloir coatcher ! d'ambitionner le rapprochement des citoyens vis à vis de l'Europe, il faudra bien que quelqu'un y parvienne ... un jour . S'il met son arrogance de côté, s'il accepte d'arbitrer plutôt que de commander, la chose est possible, puisque nécessaire .
Dans la mondialisation actuelle l'Europe a un rôle à jouer et nous nous devons de lui en donner les moyens si nous ne voulons pas devenir le dernier continent après l'Afrique à subir les directives des puissances capitalistes qui veulent maintenir leurs privilèges coûte que coûte !
Toutes les idées humanistes ayant cours à ce jour émanent des pays européens, il ne faut pas nous endormir sur le tas des brises brouilles économiques, le social a besoin qu'on l'aide ! je crains les idées sarkozystes sur l'émigration, le service public, l'apologie de l'arrivisme prouvée par ses relations ...

Les idées émises peuvent sembler bonnes mais seuls les actes compteront ...

L'Espagne a remporté haut la main la finale de l'Euro 2008 contre l'Allemagne, un seul but inscrit par Fernando Torres, a fait toute la différence et bien que le score ne soit pas élevé, cette équipe nous a joué en virtuose un spectacle fantastique .
Du plus petit au plus grand, symbolisé par son roi, tous les espagnols sont en fête, c'est que le foot est et reste un sport rassembleur autour d'un drapeau . Dans tous les pays le phénomène se reproduit quand une équipe nationale remporte un trophée, la liesse des gens se répand dans les rues, les klaxons retentissent, les drapeaux flottent au vent, tous sont fiers des prouesses ainsi marquées ...
Les flamands l'ont compris eux aussi, leur ministre des sports Bert Anciaux vient d'étendre le trouble communautaire en proposant de scinder l'union belge de foot en deux ASBL, l'une flamande, l'autre francophone ... afin que les communautés puissent subsidier elles-mêmes leurs équipes . Tout cela serait progressivement établi, on commence par inscrire les clubs au sein des régions auxquelles ils appartiennent ( droit du sol en quelque sorte) tout en conservant sur le plan sportif les divisions et les promotions nationales ... Bruxelles devra choisir la ligue qui lui convient le mieux, et pour ne pas être en reste la région flamande offre le pactole aux équipes qui la choisiront ...
Tout se pourrit au royaume de Belgique, à qui la faute ?

Désespoir hier au soir, alors que la journée avait été magnifique .
Pour la première fois de ma vie se trouvaient réunis sous ma bonne garde, ma vieille maman handicapée et mon petit fils, je m'étais mis un point d'honneur à leur prodiguer bonheur, intendance et amour ... selon ma loi ! Le charme de la vie était à son paroxysme, les sourires et les prouesses de Tybalt redonnaient à maman un goût de renouveau, elle qui a élevé six enfants s'extasiait encore devant les débuts fiers et avenants de ce petit bout d'homme qui du haut de ses 10 mois découvre les saveurs du geste maîtrisé et le reproduit au rythme de sa volonté, sous nos encouragements . Les repas aux régimes appropriés furent goulûment appréciés, les visites de proches animaient le temps du bonheur dans lequel nous baignions, chacun avait perdu son âge, tous étions réunis au diapason de la musique intemporelle . Et les heures s'écoulaient ...
Assis sur son tapis au centre de ses jouets, du monde ... mon petit fils grimace, me tend les bras, gigote, et se met à pleurer, toute mon attention se fige, ma tendresse et mon amour ne suffisent pas à le calmer ...pas de fièvre, pas de rhume, pas de blessure, pas de bobos, mais pas de caca non plus ... et le pauvre petit souffrait de ce mal qui torturait ses entrailles à l'épuiser, alors que quoique je fasse, je ne parvenais pas à le soulager ...
C'est avec sa maman, qui connaît le remède miracle, celui du lien le plus fort qui soit au monde, que finalement Tybalt libéra le paquet encombrant ... et se retrouva tout guilleret à rire et à chanter sous ses propres bravos !

Le temps qui passe voit s'écouler inéluctablement le temps de vie qui nous reste dû !
Faut-il y songer ?
Chaque année amène son anniversaire et ses réjouissances, mais la liste des ans s'alourdit d'autant plus que la décennie suivante se rapproche ... S'offrent alors deux possibilités, ou bien on se lamente, ou bien on prend conscience que le temps peut devenir un allié fidèle de relativité ... Tout au long des années passées à construire le cadre de sa vie, nous oubliions souvent la pause, l'arrêt sur image, sous l'emprise de l'écoute du vent qui nous poussait dans le dos, au rythme des tic-tac de l'horloge des horaires à respecter, sous peine de n'être plus dans le temps !
Mais dès lors que le décor est conçu, quand vient l'âge mûr, il nous reste à sortir les pinceaux, la palette des couleurs et s'installer ... au gré du temps afin de voir la pluie tomber, en ressentir chaque goutte nous réhydrater ; s'éclairer aux rayons du soleil qui raniment l'éclat des choses ternies par l'âge avançant ; distinguer à nouveau les couleurs chatoyantes de l'enfance pas si enfouie qu'on croit ...
Le temps perdu est retrouvé, qui dément la ligne inexorable allant de la naissance à la mort, la vieillesse a des charmes que la jeunesse ne connaît pas, sachant laisser de côté tout ce qui ayant été fait et qui n'est plus à faire ... Reste le temps de vivre son temps !

Quoique les choses finissent toujours par être répétées, il est une première fois qui se marque à jamais au creux de la mémoire, laissant trotter en nous l'émoi et les peurs encourues dans l'avant projet de sa réalisation ...Bien sûr nous avons oublié le passage du premier mot, la prouesse de se tenir debout, nos premiers pas, ..., tout ce qui date du temps où la conscience nous faisait défaut . Ai-je le souvenir de cet instant précis et important où j'ai su ? Des souvenirs vagues émergent de ci de là, selon l'importance des faits, des ballades en famille vers des lieux nouveaux, des rencontres de personnages étrangers au milieu, ..., des banalités originales quoi !
Là, où vraiment la première fois s'inscrit au registre, est l'instant qui met en jeu notre volonté d'exister par un acte précis émanant de notre personnalité, cette première fois où l'on s'affirme en entité, en « JE » . Pas rien que des coups de gueule, non, les créations surtout qui affirment par leurs différences ce que nous sommes, face à nous-même aux regards de ceux qui nous entourent . Je me souviens avoir marqué très fort la famille par mes arrogances ... disait-elle, alors que je sortais à peine de l'enfance, était-ce un souci de me démarquer de leur langueur vitale ? Je ne crois pas, je ressentais seulement un besoin « d'être » ! Ce fut donc là que vinrent mes premières fois ... enrichissantes à souhait pour la sculpture du moi, qui tout au long de ma vie continuent de me construire ... L'âge avançant ne constitue en rien une entrave à la première fois, comme toujours, il suffit d'oser !