Le président nouveau arrive, précédé de tous nos espoirs redonnant vie au rêve américain ...
Hier est fini, une page est tournée qui donnait des droits à des gouvernements amis de la puissance morbide, créant guerre sur guerre pour assainir ou du moins essayer, des économies moribondes elles aussi, basées sur la suprématie des armes ...
Il faudra du temps, j'en conviens pour radicalement changer le cours de l'histoire, je ne suis même pas sûre que nous pourrons y arriver, mais une évidence me semble acquise, rien ne sera plus comme avant !
Le monde entier est attentif, certains exultent, d'autres tremblent, mais personne ne sait avec certitude ce qu'il adviendra demain de nos espoirs ...
Aujourd'hui, mon c½ur est léger, il bat au rythme de mes rêves, envoyant de l'oxygène à un monde en souffrance, régulant les grippes intestinales qui entre les continents se propageaient, en installant le choléra de la haine aux tripes des hommes .
La mixité des gênes du sieur élu, en soi est déjà porteuse d'espoirs, un noir à la maison blanche, nous n'aurions même pas osé l'imaginer ... Ce n'est pas cela qui importe, ses discours ont fait la différence, ils ne peuvent que contraindre celui qui les a débités, à rester en conformité avec le fond de ceux-ci !
La tâche ne sera pas aisée, toutes les crises se sont concentrées pour l'accueillir, l'Amérique d'aujourd'hui ne ressemble plus à rien, une économie vide de substance, un peuple gagné par le chômage, des soins de santé inabordables, des conflits de classes ... Voilà l'héritage du capitalisme aveugle pratiqué par ces gens dont nous sommes enfin contents de voir les talons ...
Laissons son équipe se mettre en place, attendons les premiers jets de sa marque, et nous verrons si le c½ur de l'espoir avait ses raisons d'être ...

Qu'importe que cet état ait profité de la fin du règne des Bush et compagnie pour donner son ultime assaut, qu'il ait tenté de redresser la barre de sa propre politique qui partait à vau l'eau, ses arguments ne tenaient plus la route ... Israël semble l'avoir compris, et se réajuste du mieux qu'il peut avant que l'opinion publique mondiale ne lui demande des comptes ...
Je pense souvent à cette histoire lue il y a longtemps dans des légendes africaines, un grand-père et son petit-fils se promènent en campagne, heureux de marcher d'un même pas lui, le vieux et lui, le jeune ... Observant la vie d'un même regard, respirant l'air du temps qui pourtant les sépare . Le gamin aperçoit une fourmilière en mouvement, se saisit d'un bâton et s'amuse à écraser de sa force ces minuscules bestioles, de sa hauteur le grand-père se tait et laisse faire ... Passe le temps et l'amusement s'estompe chez l'enfant qui se redresse et voudrait repartir vers un ailleurs jouer à d'autres jeux ... Mais le grand-père le retient et lui dit : « Tu as pris un malin plaisir à détruire une parcelle de la vie, ce qui vivait ici il y a peu n'est plus, tu te sentais fort tenant ton bâton à la main et martyrisant ces pauvres petites qui ne te demandaient rien que de pouvoir vivre leur vie de fourmi ... Et maintenant essaie de remettre les choses en état ... Comme tu le constates, cela ne t'est pas possible ... »
Nous avons pu construire l'état d'Israël sur notre culpabilité de n'avoir pas pu empêcher l'holocauste des années 40, nous reconstruirons Gaza détruit sous les bombes durant ses trois dernières semaines ... Mais jamais nous ne rendrons la vie à tous ceux qui hier et aujourd'hui l'ont perdue ...

Sentiment dont est pourvu chaque individu, qui l'amène à se connaître et à s'aimer ... Donc nécessaire à la construction de soi, l'amour-propre nous permet de défendre nos droits élémentaires au sein de la famille, du cercle des amis, de la société dans son ensemble ... C'est poussé par lui que nous défendons nos idées, que nous posons nos actes, que nous parvenons à être !
Important, quand face à l'échec rencontré, il nous stimule à nous relever, à continuer la marche, à nous auto dépasser . Il m'arrive souvent de titiller celui-ci, quand mes proches et moi-même, semblons vouloir sombrer dans « l'à quoi bon ! », que nous laissons tomber les bras ...
Pourtant, je méprise l'amour-propre quand celui-ci dépasse les bornes de la construction de soi, quand il devient une arme sociale pour écraser les autres, quand il mène au conflit, qu'il engendre des guerres ...
Trop souvent au nom de la suprématie, nous assistons au lynchage moral quand ce n'est pas physique, de quiconque osant s'opposer à l'essor même de cette puissance, qu'est l'amour propre d'une nation, d'un groupe d'idée, d'une religion ...
Je compare l'amour propre au sel de la vie, juste assez pour lui donner du goût, trop et la vie en devient imbuvable !
Ce monde habitué aux outrances, aux excès tairait bien des conflits s'il apprenait à doser .
Gaza, Israël tenez en compte !

Paradoxe d'une région tellement riche en eau qu'elle abreuve ses voisins, et se retrouve à sec pour canalisations en rupture ...
Le gel aura eu raison d'un circuit vieillissant de tuyaux qu'il devient nécessaire de changer, une grande partie de la province du Hainaut, dont je suis, est sous perfusion ...
Et la situation éphémère, engendre la réflexion sur ce confort de l'eau courante à domicile, nos m½urs ayant évolué au prorata de cet essor technologique, nous voici bien perplexes au-devant des troubles causés par le fait . Quid de la chasse d'eau ? De ce robinet qu'on tourne par habitude et qui reste sec à nos besoins ? Il nous faut aller chercher l'eau là où on la distribue au compte-gouttes, la stocker sans exagérer, changer nos comportements, cesser de se servir de nos machines si facile à l'usage, réapprendre le geste d'antan où seuls les fontaines et points d'eau alimentaient les seaux de nos aïeules
Plus de douches, retour au lavabo, plus de machine à café, retour à la bouilloire, les lessives attendront, ouf, les piscines ne sont pas de saison ...les aspirateurs feront le ménage !
Reste aux ouvriers à fouiller le sol pour mettre au jour toutes ces fuites, les colmater, et rétablir le système ... en attendant les sous nécessaires au changement global d'une infrastructure qui a fait son temps !

Trois chats sont maîtres chez moi, qui me demandent à manger, qui me pressent d'ouvrir portes ou fenêtres, qu'ils rentrent ou qu'ils sortent ... qui aiment me voir assise pour se laisser cajoler, qui ne supportent pas la vue de cet énorme aspirateur, si bruyant que je promène en laisse, au-travers des pièces, asiles de leurs poils ...
Mes compagnons de journée, s'animent dès que sonne l'heure au réveil de nos nuits, pas question de traîner sous la couette, ils s'agitent et molestent nos corps de leurs pattes jusqu'à nos étirements évasifs matinaux, signe qu'enfin les portes vont s'ouvrir malgré le noir, sur la découverte de la naissance d'un jour, à nouveau .
C'est Philippe qui a cet honneur, lui, le premier levé entrelace ses pas à ceux des chats, qui sans risque de le faire tomber, le conduisent immanquablement vers la réalisation de leur désir !
Et je prends le relais, plus ferme, moins déterminée à assouvir leurs demandes, je reste maître du jeu, selon mes circonstances, je bouge, je remue l'air, j'asticote bibelots en tous genres ...bref le fais du bruit ! Ils ont horreur de ça, mes chats ! Soit, ils se terrent attendant que passe le tourbillon de ma fougue, soit, ils ressortent si le temps le permet ... Opportunistes sont-ils !
Mais là, assise devant l'ordinateur, c'est toujours cernée de mes chats que je vous écris, un moment privilégié où j'abonde en caresses, tantôt l'un, tantôt l'autre, ils se relayent sur mes genoux, sachant attendre leur tour, sans malice, sans hargne, ils savent que ce temps leur appartient .
Ils adorent aussi, quand vient le soir, que nos corps fatigués se reposent au fauteuil de nos soirées, que la télévision s'allume en sourdine de la vie sur les divertissements proposés, ils savent alors qu'ils peuvent se joindre à nous, que le bonheur est partagé dans cette chaleur animale-humaine dont nous ne pourrions nous passer ...