• A VOTRE BON C¼UR …
    Le c½ur a ses faiblesses et la science s'évertue à chercher tous azimuts les moyens susceptibles de lui rendre force et vigueur .
    La thérapie cellulaire avait testé les cellules souches sans aucun succès pour tenter de réparer les c½urs malades abîmés par des infarctus à répétition .
    Mais le chercheur ne se contente pas d'échecs, il continue sans se lasser à observer pour comprendre, à étudier pour tenter d'améliorer ses résultats, il découvre que les cellules souches doivent être reprogrammées avant insertion pour produire effectivement le résultat recherché, réparer les blessures !
    C'est ainsi que le Dr Jozef Bartunek du centre cardiovasculaire d'Anvers nous rapporte le premier essai clinique traité à Alost, qui consiste à appliquer des cellules progénitrices cardiaques autologues provenant du corps de la personne souffrante .
    Ce seront donc ses propres cellules issues de sa moelle osseuse qui grâce à une technique brevetée, réagiront telles des cellules cardiaques qui lui seront réimplantées, là où le c½ur blesse, lui évitant tout rejet, lui rendant un c½ur neuf !
    En Europe, quelques six millions de patients vivotent en insuffisance cardiaque, deux millions d'entre eux pourraient recevoir ce traitement, une étude permettra à 240 patients de jouer les cobayes avec l'espoir que cela marche, deux ans seront nécessaires pour pouvoir se prononcer avec certitude sur le bien fondé de cette avancée ...
    Alors mon c½ur tient le coup le temps qu'il faudra, pour jouir si besoin de ces trouvailles sorties du cerveau des hommes au service des hommes !
    En attendant, je veille sur ta santé, allez hop au jardin ... l'exercice ça c'est bon !
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  • LE PARDON ?
    Faudrait-il impérativement octroyer du pardon à l'impardonnable ? Accepter soudainement de reconnaître des raisons à des choses , des attitudes, des actes commis, inacceptables hier et reconnus comme possibles aujourd'hui ...
    Peut-on pardonner les crimes perpétrés sur les juifs, les esclaves noirs, les amérindiens, les ethnies minoritaires, qu'elles soient religieuses, politiques ou sociales ?
    Avons-nous le droit même d'y songer, sans renier les victimes dans leur existence ?
    Le fait y compris de chercher des raisons à l'inexcusable crée en mon for intérieur un tollé digne des pires bourrasques ...
    Le pardon chez moi ne s'exprime que lorsque n'ayant pas compris une phrase, je demande à répéter, formule toute faite et polie, mais rien d'autre !
    Nous sommes responsables de nos pensées et surtout de nos actes, nos pensées peuvent nous entraîner au-delà de nos possibilités sociales d'actions, et la raison du respect de l'autre nous interdit de franchir l'inacceptable ...
    Inutile cependant d'entretenir des haines, elles ne pourraient que nous détruire et nuire à l'avenir, il nous est possible de reconnaître l'horreur, de tourner des pages sans pardonner, et décider de construire du neuf à partir de tous les tas de cendre, forts de nos capacités à ne pas oublier, fermant la porte aux esprits manipulateurs qui joueraient inlassablement de la corde sensible du pardon ...
    L'éducation aux enfants ne permet pas non plus le pardon, tu commets des bêtises, mais je te pardonne ...comment l'enfant prendrait-il conscience de ses mauvais penchants, comment pourrait-il se corriger, si tout lui est pardonné ? Le parent n'est jamais dupe, il doit le clamer haut et fort et donner à l'enfant ses responsabilités de choix, c'est l'aimer que de lui faire comprendre que dans la vie il y a des options interdites eu égard au genre humain, dont le sens doit tendre vers la réalité de ce qu'il est capable du meilleur comme du pire !
    Ne pas confondre pardon et tolérance ...
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  • CARNAVAL
    Pas seulement à Venise, mais aussi à Binche ...
    C'est ce week-end que vont déferler les festivités du carnaval de Binche, reconnu patrimoine mondial de l'humanité .
    Bien que n'étant pas une adepte forcenée du folklore, je n'en reste pas moins une binchoise de source, ne pouvant résister au son du tambour quand il résonne, mes jambes s'impriment automatiquement du mouvement primitif qui alternativement mais en cadence, nous fait lever le genou et le rabaisser pour marteler le sol en le tapant du pied ... Faut voir comme la frénésie nous gagne quand le tambour s'annonce ... Quiconque, natif du coin s'adonne ainsi à ce petit jeu qui jadis voulait enterrer l'hiver pour faire place nette au printemps ... Ce serait presque idiot, si le dimanche nous ne rivalisions, grâce à nos fantaisies, au carnaval de Venise, par des déguisements recherchés donnant tournure de spectacle à notre marche devenue cortège au-travers des rues pavées de notre entité .
    Le lundi se réserve aux jeunesses de la ville, divisées par leur appartenance politique, la jeunesse libérale, la jeunesse catholique et la jeunesse socialiste s'affrontent en batailles de confettis sous le regard amusé de leurs parents en attente du jour « J » .
    Parce que le Mardi-Gras, c'est le jour du gille ! Pour lequel celui qui revêt le costume donnerait son âme ... Le gille de Binche dans sa superbe déambule comme un roi qui se sait le dieu de la fête, suivit de sa musique de laquelle il ne se dépareille jamais, jetant oranges aux venus l'admirer comme une aumône aux richesses à venir ... qu'il nous promet au printemps revenu !
    J'y serai cette année, en visiteuse bien entendu, Philippe me l'a promis et j'en suis toute heureuse ...
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  • LE « SAVOIR » .
    Tout un ensemble de connaissances par l'étude, nous dit le dictionnaire, à ne pas confondre avec le verbe savoir qui nous rend détenteur d'un pouvoir, savoir nager, savoir lire et écrire ...
    Comme le disait Jean Gabin, à force de vivre nous savons que nous ne saurons jamais le pouvoir des choses ...
    Faut-il dès lors arrêter l'apprentissage de la connaissance ?
    Faut-il se contenter des vérités révélées par ceux qui prétendent tout savoir et se laisser guider par leur ligne de conduite ?
    Ce fut le cas durant l'inquisition, où certains penseurs empêchaient toute émanation des idées qui leur étaient contraire, ils ont semé la terreur, menant au bûché les livres et la science, semant l'inculture parmi les masses, ils ont réussi pendant trop de temps à mon goût, mais ce sont écornés au fil des jours, alors que ceux qu'ils voulaient taire, travaillaient à l'ombre du silence imposé, à rechercher des chemins nouveaux conduisant au festival des découvertes dont nous jouissons désormais .
    L'obscurantisme n'est pas mort, il s'habille de déguisements nouveaux, sous la forme de créationnisme, de matérialisme, il tend encore et toujours à nous empêcher d'accéder au droit du « savoir » .
    Serions-nous si bêtes que nous nous laisserions prendre à nouveau dans les mailles du filet tendu, mordant à l'hameçon du réalité-show ou courbant le dos sous le joug des peurs qu'ils sèment à tout vent ?
    Je sais mon savoir incomplet, je cherche, parfois je trouve, parfois je m'égare, mais je marche vers les lumières nombreuses qui fleurissent sur le bord du chemin, je refuse le strass qui aveugle, je refuse la peur de vivre qui tue, j'apprends à être tout simplement, le « savoir » m'aide .
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  • LA CRISE …
    Combien d'emplois vont-ils passer à la trappe ? Combien de familles auront-elles à subir les conséquences négatives de la chute d'un système qui se croyait sans limite ? Combien de nouveaux pauvres aurons-nous à recenser d'ici peu ? Tant de questions étouffent nos espoirs, nous drapant de grisaille, que nous nous laisserions couler s'il n'y avait, ces « si » de circonstances que l'homme s'acharne à déceler aux tréfonds de lui-même, quand passent les orages ...
    Les solutions ne se poussent pas au portillon, la bête agonisante de l'économie malsaine n'a pas encore jeté le gant, elle résiste tant bien que mal, tente de nous convaincre du bonheur encore possible en son sillage, nous voudrait voir reprendre le chemin béni de la consommation, qui la faisait reine de nos crédits d'esclaves assouvis à son rythme, nous tuant aux heures du travail à effectuer pour la rembourser, que nous faisions contents des récompenses accordées, nous donnant l'illusion de vivre mieux que les rois !
    C'est que pour subsister, nous avons besoin d'argent, tout se paie de nos jours, le pain rassis comme l'eau pas toujours fraîche, que l'amour ne nourrit pas son homme, que nos agriculteurs y compris éprouvent des difficultés à nourrir leur famille ...
    Les entreprises pour survivre nous disent-elles, privent momentanément le travailleur de son droit au travail, mais n'éprouvent aucun scrupule à accuser le gréviste quand celui-ci part au combat pour défendre sa tartine ...
    La haute finance pour avoir les mains libres, attaque la politique de gauche, s'acoquine à la droite, mais réclame des aides quand sa bourse s'amenuise ...
    Et le peuple déboussolé ne trouve plus le nord, il tourne en rond perdu dans les méandres de ses rêves et de la réalité, en attendant des temps meilleurs ...
    Je ne suis sûre que d'une chose, le savoir sauvera l'humanité, lui seul peut éclairer nos lanternes à nouveau, nous rendant incrédules aux rêves paradisiaques d'où qu'ils viennent, nous amenant à prendre chacun les responsabilités qui nous incombent, à résister aux miroirs aux alouettes, pour qu'une fois sortis de la crise, nous n'y retombions pas !
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