• SYNDICALISTEMENT VÔTRE …


    Les financiers ont tout pour eux .
    Les travailleurs du monde entier n'ont que leurs représentants syndicaux pour défendre leurs droits souvent rabotés au nom des crises économiques, climatiques, régionales, nationales, fédérales, internationales ...
    Les travailleurs ne sont pas ceux qui ont plongé le monde dans ce marasme touche à tout qui comme un jeu de dominos entraîne à la dérive tous les piliers de nos modes de vie .
    Le patron leur demandait de produire, et ils produisaient ; il voulait de la cadence, ils s'y sont soumis .
    Les actionnaires voulaient du bénéfice, ils ont accepté souplesse, chômage économique, réduction d'heures de travail avec manque à gagner pour satisfaire leur appétit de glouton ...
    Les travailleurs n'avaient pas le choix ...
    Si cette crise mondiale ne sert pas à faire évoluer le social, elle n'aura servit à rien d'autre que de justifier davantage le pouvoir de l'argent des riches sur celui du travail des hommes .
    « Oui, c'est un avertissement ! » : disent Anne Demelenne FGTB et Claude Rolin CSC réunis en front commun pour faire entendre la voix des travailleurs alors que les budgets se dessinent au sein de nos différents gouvernements belges .
    « Pas touche aux dépenses sociales » ce qui entraînerait le débordement, la grève ...
    Mieux vaut prévenir que guérir !
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  • LE HERISSON .
    Sur le coup de minuit, je me fume une dernière cigarette, toutes lumières éteintes, derrière la fenêtre, je scrute dans la nuit noire le reflet des étoiles scintillant au travers des nuages ... Les arbres ondulent leurs branches haut perchées tentant une intrusion au c½ur du firmament, et me donnent un ballet en spectacle sous le projecteur d'une lune pas toujours claire ...
    Un mouvement au-ras du sol me fait quitter les hauteurs, une ombre noire s'avance lentement, un museau pointu renifle l'herbe rase, de gauche à droite il tâte le sol en quête de nourriture, derrière s'arrondit une masse de pics dressés que j'observe à loisir au-travers des volutes de tabac expirées . Un hérisson de sortie, se gave des limaces et insectes noctambules qui profitant de l'humidité des pelouses s'en étaient allés au rendez-vous des sortants la nuit ...
    Le hérisson est le bonheur du jardinier, naturel à souhait, il nous débarrasse des prédateurs de nos légumes, ingurgitant des masses de larves nuisibles au potager, j'étais bien aise de le voir déambuler jusqu'à ce qu'il gagne de son pas feutré un horizon fermé au cadre de la fenêtre ...
    La nuit fut calme, mon sommeil serein, forte de savoir qu'un hérisson nettoyait de son appétit le jardin nourrissant le mien .
    Le matin, plus de trace, où était-il ?
    Tous les soirs je sais que je guetterai ses pas à la naissance d'une nuit ...
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  • LAURETTE ONKELINX
    Comme femme politique n'a rien à envier aux hommes de sa profession . Fille d'ouvrier syndicaliste, elle baigne depuis sa naissance le 2 octobre 1958, dans le combat social, elle entreprend des études de droit à l'Université de Liège, et milite activement aux côtés de son père et de son frère Alain, au c½ur d'une région post-industrielle ne laissant pas beaucoup d'espoir à ceux qui perdent leur job coup sur coup faute d'emplois vacants et de fermetures successives d'outils ...
    Je la revois encore, toute jeune parlementaire, prenant la parole devant ses pairs, pour s'indigner à juste titre du refus de Baudouin premier Roi des belges, de signer la loi pour l'avortement, pensée et admise par l'ensemble des politiques du moment ...
    Femme de conviction, elle n'oublie pas d'où elle vient, fille d'émigrés ( père d'origine flamande et mère d'origine algérienne) elle se bat pour une justice sociale où il serait permis à chacun de s'épanouir, jeunes grâce au plan Rosetta, elle vous ouvre la possibilité d'un premier emploi, locataires en mal de logement, elle permet aux bourgmestres de réquisitionner les habitations vides, elle essayera de permettre à la Communauté Française de survivre quand manquent les sous (1993 à 1999), elle préside Beliris qui promeut la ville de Bruxelles au plan national et international en veillant aux subsides accordés par le Fédéral pour l'entreprise de travaux nécessaires, elle sera Ministre PS de l'emploi au Fédéral de 1999 à 2003, reprenant le ministère de la Jusitice de 2003 à 2008, et s'occupe aujourd'hui des Affaires Sociales et de la Santé Publique pour tout le pays, qu'elle co-gère en Vice-Première .
    Elle veut désormais un « new deal » pour la Sécurité Sociale, sans toucher à la norme de croissance des soins de santé, ni à l'emploi, ni aux patients, ni aux chômeurs, en taxant ou en prélevant des contributions auprès des banques, en pratiquant une éco-fiscalité sur les voitures de sociétés, bref en prenant l'argent là où il fructifie sans scrupule ...
    Je te souhaite bonne chance Laurette, ce ne sera pas facile ... mais tu en as connu d'autres ...
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  • L’AMOUR .
    Le plus beau de tous les mots, le plus fort de tous les sentiments, le plus charnel, le plus fusionnel, le plus chaud, le plus dit, le plus désiré, ...
    Mais qu'est-ce que l'amour ?
    Je ne vous parle pas ici de l'amour filial, ni de l'amour des choses, ni même de celui de la vie ... Non, je veux vous parler de cet Amour-là qui unit dans l'amour deux êtres qui se rencontrent un jour et décident d'unir leurs destinées ...
    L'Amour c'est d'abord et avant tout un courant qui passe, une odeur qui retient, un désir d'être ensemble, un lien tantôt fragile, tantôt si fort qu'il fait basculer nos corps dans une fusion étincelante, les marquant à jamais du signe de l'autre, de sorte qu'il nous semble impossible de vivre désormais l'un indépendamment de l'autre .
    L'Amour c'est aussi un départ vers une autre vie où il est bon de se démettre du passé sans l'oublier pour construire l'avenir dont nous ne savons rien ... L'Amour c'est donc une part de confiance en soi, en l'autre, en un projet commun de vie à construire dans l'enthousiasme de nos élans respectifs ... L'Amour c'est le temps qui passe qui marque l'âge de la vie, fait de moments doux et de moments durs, d'espoir et de désespoir, d'hésitations et de certitudes, au point que parfois il nous arrive de douter de l'Amour, c'est alors que la construction pas à pas de la vie détermine notre sort ... Il nous arrive de regarder le mur déjà construit de la destinée ... Et chaque brique posée nous rappelle la victoire de l'Amour, nous faisant aimer cet amour de l'Amour, que comme maçons nous avons édifié .
    Et l'envie de l'autre qui nous émouvait à vingt ans, est devenu cet Amour fort qui nous fait encore désirer l'autre dans son corps et dans son soi !
    J'aime d'Amour l'amour de ma vie ...
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  • PAUL MAGNETTE
    Connaît ses dossiers, c'est un homme jeune en politique mais qui l'a étudiée ...
    Né en 1971, il entreprend de s'imprégner des Sciences Politiques et de la Construction Européenne, à l'Université Libre de Bruxelles, approfondissant ses connaissances une année durant à l'Université de Cambridge sur l'Histoire des Idées Politiques . Il présente sa thèse en 1999 consacrée à la citoyenneté européenne, tout en militant à Charleroi, son pays noir d'origine, comme « jeune socialiste » épris des convergences de gauche .
    Il ne devient « homme politique », après avoir professé à l'ULB, qu'en 2007 à la demande d'Elio Di Rupo, (Président du PS belge), s'attelant à la santé, à l'action sociale, et à l'égalité des chances comme Ministre Wallon . Il aide le PS Carolo à sortir des « affaires » avec brio, et devient fin décembre de la même année Ministre Fédéral du Climat et de l'Energie . D'énergie, cet homme n'en manque pas, il n'avance rien à la légère, il continue à étudier au point près les moindres détails des situations alambiquées où notre pays a l'art de se plonger ...
    Les tendances politiques d'un jour avaient, sous forme de loi, décidé d'arrêter l'exploitation de trois centrales nucléaires ... (voir mon article du mardi 3 février 2009) Paul Magnette devenu Homme de la situation, propose au gouvernement le maintien en activité de ces centrales pour une durée de 10 ans, fort des études pratiquées en vertu de la crise actuelle, de nos besoins énergétiques, du pas encore tout à fait prêt des vertes énergies ...
    J'aime cet audace, basée sur la logique du moment où sans fermer la porte aux nouvelles technologies qui coûtent cher, on laisse le temps au temps pour le bien-être des petites gens qui ont tant de mal à boucler leurs fins de mois ...
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