• LA MANIE DE SE PLAINDRE .
    Il est une « maladie » difficile à soigner, qui atteint certains individus dès le plus jeune âge et qui les accompagne tout au long de leur vie quoi qu'on fasse . Déjà dans les cours de récréation, on les repère, toujours auprès des surveillants à « rapporter » les audaces des plus entreprenants, plus grands ils reportent leurs échecs sur les autres (ce sont les profs qui ...), jamais ils ne s 'assument et toujours ils recherchent l'oreille attentive à prêter écoute à leur mésaventures, j'en ai rencontré plus d'un de ces individus qui s'attristent sur leur sort, je les ai écouté au point de me ressentir telle une oreille immense prête à engloutir tous les maux de la terre qu'ils subissaient . J'ai essayé vainement de les rendre responsables de leur vie, de les instruire sur la force ignorée qu'ils possèdent, de susciter en eux l'éveil à la construction de soi, leur tenant des propos encourageants, les prenant par la main pour faire quelques pas ensemble dans la direction qui leur semblait bonne à eux, mais alors que le moment était venu de lâcher prise, de les laisser s'auto-diriger, je devenais soudain la garce qui les abandonnait à leur triste sort ...l'ange s'était muté en démon ...les louanges en insultes ...
    Tout être humain a droit à des moments de faiblesse, nous ne sommes pas des sur hommes, il arrive que la vie parfois s'acharne, fasse mal, au point où nous devions chercher aide à l 'extérieur de nous, il est bon alors de trouver des mains tendues qui sans souci de retour, nous accordent leur crédit, leur assistance, pour nous reconduire sur le chemin de l'espoir, le bateau de la vie ... Mais un jour il faut bien reprendre le gouvernail, redevenir son capitaine, et voguer en maître vers son destin ...
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  • LA NAÏVETE !
    Faut-il prendre pour argent comptant toutes les bonnes intentions qui nous sont proposées par les « modes » bien intentionnées de tous ces habiles experts, qui possèdent la science de leur art, et qui tentent de nous convaincre de les suivre à la lettre sous peine de mort avancée ?
    J'attaque ici, de plein front le monde médical, qui manque de cohésion . Selon la spécialité défendue, certains vous diront pas de soleil pour éviter au maximum les cancers de la peau, d'autres vous le recommanderont pour améliorer votre taux en vitamine D, protectrice à la fois de vos os et vous prémunissant du cancer du sein ...
    Aussi de nos jours, les femmes enceintes sont à ce point surveillées, que l'angoisse de mettre au monde un enfant hors normes les accompagne une grande partie de leur grossesse !
    Des médecins vous diront buvez du vin, c'est bon pour la santé, alors que d'autres conseilleront l'abstinence ... Mangez du beurre, la minarine serait cancérigène ; absorbez des oméga, vous protégez votre c½ur ; visitez votre ORL, votre dentiste, votre ophtalmologue, votre cardiologue, ..., régulièrement afin de déceler au plus tôt tout début de quoi que ce soit et éviter ainsi les ennuis de santé !
    Je vous parle juste des campagnes lancées tout de go au-travers des médias, destinées à chacun d'entre nous dont la santé à ce jour est relativement bonne, certainement pas à celui qui souffrant déjà, se doit de suivre les consignes de son médecin bien entendu !
    Chacun fait ce qu'il lui semble bon, et peut-être ont-ils raison ceux qui par avance sont d'accord avec toutes ces mesures préventives, mais pas pour moi, je préfère vivre dans l'insouciance de tous ces problèmes qui un jour jailliront, inéluctablement, mais alors il sera encore temps ... si j'en ai envie ...
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  • CHASSEZ LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP !
    C'était un beau week-end, allongé d'un lundi férié, où en Belgique on fêtait les mamans, avec un soleil qui brillait de tous ses feux . C'est pour toutes ses raisons que 2 millions de touristes ont envahi la côte, c'était un peu de juillet en avance, les plages étaient noires de monde, certains même se sont baignés, beaucoup ont bronzé, les enfants pataugeaient dans les petites mers laissées par la grande à marée basse, construisaient des châteaux de sable, le bonheur simple d'une journée passée au bord de l'eau quand le temps est beau !
    Oh désastre, quand ce monde s'en est retourné affronter les affres de la vie ordinaire, celle où l'on se doit d'être au top des revendications civiques, il a oublié d'emporter avec lui les restes notoires de son insouciance retrouvée l'espace d'un moment ... laissant à fleur de sable, les déchets amassés .
    12 tonnes à Ostende, 9 tonnes à Blankenberge, 7,5 à Middelkerke, me dit « La Gazette », les poubelles ne manquent pourtant pas ...
    Le phénomène n'est pas « propre » à la Belgique, en Angleterre et aux Pays-Bas aussi il a été constaté, les anglais ont supprimé toutes les poubelles contraignant les gens à ramener leurs saletés chez eux, les néerlandais distribuent des sacs en papier pour y ranger les détritus et aménagé sur les aires de parking des containers destinés à les recevoir .
    C'est drôle, tous ces gens qui revendiquent des quartiers propres dans des villes propres, qui râlent contre la pollution, le tabac, le nucléaire, le bruit des avions ...et qui dès qu'ils retrouvent le goût de nature s'en retournent à l'état sauvage ...
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  • BIRMANIE, J’AI MAL AVEC TOI …
    Comme si la junte militaire ne suffisait pas à ton malheur, voici que la nature t'inflige ses tourments en t'envoyant le cyclone NARGIS, mettant à nu un nombre considérable de gens dont on nous camoufle l'ampleur . Benoît Melebeck, porte-parole d'UNICEF Belgique prétend que leurs équipes déjà implantées avant l'arrivée de ce fléau, ont accès à tous les lieux atteints, qu'ils sont aidés par les militaires, que dans l'ensemble le pays et ses dirigeants sont conscients et à même de réagir, qu'ils s'y attèlent, que seul le manque de tout reste à pourvoir par nous et en appelle à notre générosité ... Je comprends fort bien son discours, ce qu'il cherche à protéger c'est surtout son droit accepté par la junte d'être présent, ce qui en soi est immense !
    D'autres sources nous viennent qui nous disent le contraire, que les militaires se partagent sans scrupule les dons que le monde envoie par soucis d'humanité envers ces milliers d'êtres dépourvus du plus élémentaire , que la constitution a été votée ce week-end dans des conditions dignes de la volonté de ses dirigeants, que seuls les moines seraient dévoués, ...,
    Que pouvons nous faire ? le droit d'ingérence pourrait-il être d'application ? Pouvons nous outrepasser l'interdit d'entrer et contraindre ce pouvoir à nous laisser aller à l'urgence avant que le choléra n'en rajoute au ravage actuel ?
    Louis Michel, commissaire européen en charge du Développement et de l'Aide humanitaire partira cet après-midi pour la Birmanie, afin d'essayer de débloquer l'accès aux spécialistes de l'assistance humanitaire .
    Il y aurait deux millions de sinistrés, 500.000 seulement auraient été secourus, des cadavres jonchent le sol, les survivants n'ont que des racines et du bambou à se mettre sous la dent, que des bâches pour se protéger ...
    Et nous sommes impuissants ...
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    Intervention d'Elio Di Rupo,
    Séance plénière de la Chambre, jeudi 8 mai 2008


    Chers Collègues,

    La situation que nous vivons aujourd'hui est absurde, incompréhensible et grave.

    Absurde, car nos concitoyens ont manifestement d'autres préoccupations que celles de nos Collègues. Nos concitoyens éprouvent beaucoup de mal à nouer les deux bouts en fin de mois. Nos concitoyens attendent des responsables politiques qu'ils concentrent toute leur énergie pour résoudre leurs vrais problèmes.

    Incompréhensible, car 8 partis démocratiques flamands et francophones ont ensemble signé un accord institutionnel qui créait une dynamique positive de dialogue– un dialogue respectueux de chacun.

    Nous, Francophones, avions accepté de discuter d'un menu extrêmement ouvert pour aboutir à une réforme de l'Etat qui aurait pu répondre aux intérêts de chacun.

    Cet accord prévoyait par ailleurs qu'une solution négociée serait recherchée pour BHV.

    Et pourtant, aujourd'hui, vous chers Collègues néerlandophones, emmenés par vos pairs inflexibles, vous engagez à nouveau notre pays dans une crise communautaire.

    La situation est grave, car malgré les nombreux Collègues modérés, les partis flamands choisissent aujourd'hui de s'engager dans la voie de l'affrontement.

    Ils sortent du champ de la démocratie usuelle exercée par une majorité gouvernementale et une opposition parlementaire.

    Nos Collègues flamands modifient les règles de base de la démocratie belge en utilisant le rapport de force linguistique. Ce faisant, ils franchissent le Rubicon de l'aventure irresponsable.


    ***

    Mes chers Collègues,

    Je n'arrive pas, je vous l'avoue, à comprendre les motivations de ceux qui ont choisi de nous enfermer dans une voie sans issue.

    Je sais, chers Collègues flamands, que bon nombre d'entre vous n'approuvent pas ces surenchères inacceptables.

    Je connais les nuances et les positions des uns et des autres, et sais la pression que certains Collègues subissent alors qu'ils veulent avant tout travailler pour améliorer la vie de nos concitoyens.

    Même certains éditorialistes flamands s'interrogent aujourd'hui sur les motivations de ceux qui refusent la voie du dialogue.

    Mais soyons honnêtes. Si certains partis démocratiques flamands veulent la fin de la Belgique, eh bien, qu'ils le disent clairement.

    Qu'ils le disent clairement aux Francophones, aux Flamands et aux Germanophones.

    Et qu'ils aient le courage de questionner la population flamande sur son souhait de maintenir ou non notre pays en l'état.

    Je dis à nos Collègues Flamands: ne croyez pas ceux qui vous affirment que les Francophones ne veulent pas discuter d'une réforme de l'État ; une réforme qui améliore le fonctionnement de notre fédéralisme en confiant notammentplus de compétences aux Régions.

    Les Wallons et les Bruxellois sont preneurs d'un approfondissement du fédéralisme quand il s'agit d'améliorer la vie des gens.

    Quant à l'attitude des partis francophones, n'est-il pas absurde de rejeter laculpabilité d'une agression sur l'agressé plutôt que sur l'agresseur ? Le fait que ce raisonnement ait même pu naître dans l'esprit de certains ne constitue-t-il pas déjà la démonstration inquiétante d'un aveuglement dangereux ?

    Les Francophones considèrent simplement qu'on ne peut être à la fois dans une logique de dialogue et dans une logique d'affrontement.

    Les Francophones considèrent simplement qu'on ne peut signer des accords et puis faire comme s'ils n'existaient pas.

    Les Francophones considèrent simplement qu'on ne peut faire appel à eux pour voter des transferts de compétences aux 2/3 (comme la sécurité routière dont ils n'étaient pas demandeurs) et en même temps voter sans eux, à la majorité simple, une scission pure et simple de BHV dont ils ne veulent pas.

    Les Francophones veulent simplement que les Wallons et les Bruxellois soient respectés.

    Il y avait un accord pour régionaliser un certain nombre de matières prévues par ce qu'on a appelé le premier paquet de réformes institutionnelles. Nous l'avions accepté.

    Il y avait un accord pour discuter d'ici l'été de toute une série d'autres réformes. Nous l'avions accepté.

    Il y avait un accord pour rechercher une solution négociée sur BHV. Les partis flamands l'avaient accepté.

    Et aujourd'hui, on nous dit que les partis flamands ne peuvent pas convenir simplement avec nous qu'il faut reporter l'examen de BHV au 15 juillet ...

    Pour laisser une chance au dialogue.
    Pour respecter les engagements pris.
    Pour permettre au Premier ministre de tenter de respecter un calendrier de travail nécessaire pour répondre aux besoins de nos concitoyens.


    ***

    Mes chers Collègues flamands,

    Je ne comprends pas votre attitude.

    Vous avez choisi aujourd'hui, le 8 mai 2008, de tenter le coup de force.

    Les Francophones utiliseront tous les moyens légaux et réglementaires pour éviter que vous ne commettiez le pire : le vote de la scission de BHV !

    Nous utiliserons tous les moyens pour éviter que vous ne jouiez avec les intérêts de nos concitoyens.

    Pour éviter que vous ne jouiez avec l'avenir de notre pays.

    Pour éviter que vous n'entraîniez tous nos concitoyens dans la voie de l'insécurité et de l'aventure.


    ***

    Chers collègues,

    Je veux croire que la raison peut encore l'emporter.

    Je veux croire qu'un dialogue respectueux de chacun est encore possible.

    Je veux croire que nous sommes encore capables de surmonter nos divergences pour ½uvrer, au départ du Gouvernement fédéral et de ce Parlement, au bien commun des Flamands, des Wallons et des Bruxellois.

    Il faut arrêter la surenchère politicienne. Elle est incompréhensible en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie.

    Comme d'autres Collègues, je suis ici pour travailler à la stabilisation de notre pays et pour permettre au Gouvernement fédéral d'avancer sur les dossiers essentiels pour les gens.

    C'est pourquoi mon indignation est aussi grande aujourd'hui ...


    ***

    Chers Collègues,

    Soyons clair, on ne peut plus vivre avec le chantage permanent de BHV. Dans le cadre des discussions institutionnelles, BHV doit être prioritairement résolu.

    Sans solution négociée de BHV, ni le premier paquet ni le deuxième paquet ne peuvent aboutir.

    Je ne veux plus discuter de calendrier, de méthode, de menu.

    Je veux discuter du fond du dossier BHV.

    Je suis prêt à y passer les jours et les nuits qu'il faudra pour pouvoir enfin passer à autre chose !

    Pour le PS le plus important, c'est de répondre aux inquiétudes des citoyens :

    Accroître les revenus des travailleurs, augmenter les pensions ;


    Réduire le coût de la vie ;


    Protéger notre environnementet lutter contre le réchauffement climatique ;


    Consolider notre sécurité sociale ;


    Améliorer encore notre système de soins de santé qui est déjà l'un des plus performants au monde.


    ***

    Mes chers Collègues,

    Pour terminer, je voudrais dire à mes Collègues présidents des 8 partis qui ont composé l'Octopus : mettons-nous autour d'une table le plus vite possible.

    L'heure est grave.
    Il en va de l'avenir de notre pays.
    Il en va de l'avenir de tous les Belges, flamands, wallons et bruxellois.

    Mettons-nous autour de la table en répondant aussi à cette question essentielle : avons-nous la volonté de continuer à vivre ensemble ?



    Je vous remercie.
    Le PS
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