Il est une « maladie » difficile à soigner, qui atteint certains individus dès le plus jeune âge et qui les accompagne tout au long de leur vie quoi qu'on fasse . Déjà dans les cours de récréation, on les repère, toujours auprès des surveillants à « rapporter » les audaces des plus entreprenants, plus grands ils reportent leurs échecs sur les autres (ce sont les profs qui ...), jamais ils ne s 'assument et toujours ils recherchent l'oreille attentive à prêter écoute à leur mésaventures, j'en ai rencontré plus d'un de ces individus qui s'attristent sur leur sort, je les ai écouté au point de me ressentir telle une oreille immense prête à engloutir tous les maux de la terre qu'ils subissaient . J'ai essayé vainement de les rendre responsables de leur vie, de les instruire sur la force ignorée qu'ils possèdent, de susciter en eux l'éveil à la construction de soi, leur tenant des propos encourageants, les prenant par la main pour faire quelques pas ensemble dans la direction qui leur semblait bonne à eux, mais alors que le moment était venu de lâcher prise, de les laisser s'auto-diriger, je devenais soudain la garce qui les abandonnait à leur triste sort ...l'ange s'était muté en démon ...les louanges en insultes ...
Tout être humain a droit à des moments de faiblesse, nous ne sommes pas des sur hommes, il arrive que la vie parfois s'acharne, fasse mal, au point où nous devions chercher aide à l 'extérieur de nous, il est bon alors de trouver des mains tendues qui sans souci de retour, nous accordent leur crédit, leur assistance, pour nous reconduire sur le chemin de l'espoir, le bateau de la vie ... Mais un jour il faut bien reprendre le gouvernail, redevenir son capitaine, et voguer en maître vers son destin ...
Comme tu le dis: il y a une marge entre avouer des moments de faiblesses pour pouvoir reprendre force ou s'enliser dans une plainte continuelle...
essayer da faire prendre conscience de cela aux enfants, voir aux adultes, j(e crois qu'il y a toujours une possibilité "d'avancer") estune rude tache mais essentiel. une ouverture au monde et la vie!
Caliméro est une bonne illustration mais j'avoue qu'au lieu de m'agacer il m'attendrit. sans doute symbolise-t-il ce petit côté fragile en nous et qu'on a souvent du mal à s'avouer!