• PÂQUES
    Il m'importe peu, que pour beaucoup, ce soit une fête religieuse, je préfère penser aux premiers hommes de cette terre qui ont pris le temps d'observer la nature, ils savaient par la force du temps qui passe, que le renouveau allait succéder au temps froid peut-être glacial de ce qu'ils n'appelaient pas encore hiver ! Il devait être atroce en ces premières heures de la vie de tenir le coup, de passer le cap, de survivre ! Et pourtant ils y sont arrivés, apprenant au fil des jours à emmagasiner de la nourriture pour quand la pêche, la chasse autant que la cueillette ne leur rapporteraient rien ! Ils ont appris à se vêtir pour se protéger du froid, se servant par là même des restes de leur chasse qu'ils ne pouvaient manger, ils ont investi des endroits propices qui les abritaient des intempéries . Et puis quand enfin, le soleil froid de l'hiver faisant place à la chaleur ravigotante du soleil printanier, ils sortaient de leur tanière, renouaient les liens avec la vie retrouvée, la pêche, la chasse, la cueillette, des enfants venant grossir le rang, ce qu'ils devaient être heureux ! Je préfère leur attribuer l'initiative de la fête de pâques, c'est à eux que je pense aujourd'hui, alors que je vous souhaite à tous suivant vos convictions, une joyeuse fête de pâques !
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  • QUE SERAI-JE SANS TOI ?
    Lorsqu'au premier jour de ta vie, ton papa et moi , avons osé te donner pour prénom celui de l'illustre vandale qui pilla Rome au temps de sa décadence, en 455 de notre ère, nous aurions pu frémir de terreur à l'idée que cela prédestine ta vie, mais nous savions avec certitude, que le fait de porter des oripeaux n'engage à rien ! Autant que de ton frère qui aura droit un de ces jours à ses louanges aussi, papa et moi sommes fier de toi ! Que serai-je sans toi, qui m'apprend les techniques de ces temps , me permettant d'étaler des mots sur le net, tu m'avais dit : « ce sera chiant ! » mais tu as fait le geste, tu as guidé mes premiers pas, et puis est venu le temps d'insérer des images à l'écrit, tu m'avais prévenue, mais il a fallu que ce soit une lectrice qui me fasse réagir, là aussi, ta tolérance face à mes hésitations, ton aide en acceptant à distance de placer les photos que j'avais choisies, m'ont laissé le temps de me familiariser à l'outil . Depuis hier, je suis une grande fille mon fils, je suis parvenue à maîtriser l'ensemble, et cela grâce à toi : MERCI !
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  • PAUVRES DE NOUS, FUMEURS .
    Voilà, c'est terminé, il n'est plus possible de fumer dans un restaurant digne de ce nom, il nous reste : friteries ou bars servant salades et assiettes légères afin de nous sustenter quand nous n'avons pas envie de cuisiner ! Tout cela parce que, nous, fumeurs rendons malades les passifs du tabac . A quoi servirait la santé, si ce n'est pour vivre ! Tous, nous ne donnons pas la même définition aux mots ... pour moi, santé signifie vivre sans l'idée de maladie, comme si j'avais à jouir de ma vie telle qu'elle se présente aujourd'hui pour l'éternité ; et pourtant, je sais qu'un jour viendra où je serai plus faible, peut-être malade et qu'irrémédiablement je vogue vers la mort, fumeuse ou non, malade ou pas, tout être vivant étant mortel par essence . Quant à vivre, ceux qui rêvent d'éternité veulent au-moins vivre vieux, très vieux si possible, vivre jusqu'à la dépendance totale, mais vivre encore ! qu'importe qu'ils soient handicapés par la vieillesse, sourds, aveugles ou grabataires, parce que cela fait bien d'être centenaire, que les familles, les villes, les régions, les états s'enorgueillissent d'avoir su « protéger » la vie si longtemps ...Pour moi, vivre veut dire faire ce qui me plaît tant que je le peux, et tant pis si demain qui est un autre jour, je deviens malade à en mourir ! j'aurai vécu en mon âme et conscience jusque tout au bout de mon possible, tel que je le veux, et que vienne la mort avant les affres de la vieillesse ! Ils sont devenus tellement cruels qu'ils prétendent que ce sont les autres que nous atteignons au travers de notre vice, que le fait de fumer en présence d'autrui suffit à le contaminer ! tous les fumeurs devraient se sentir coupables et cesser sur le champ de polluer ainsi la « santé » des autres ... Ils oublient un peu que tous les fumeurs ont aussi largement contribué par des taxes à alimenter les caisses de la sécurité sociale devant pourvoir aux soins attribués aux malades, parfois vieux, voire, très vieux, que grâce à ces sous payés solidairement par nous, qui assurément mourrons jeunes, voire, très jeunes, ils peuvent garantir la longévité de certains . .. Les modes ne sont que des modes, elles passent puis trépassent ... Je suis, en bonne fumeuse, intoxiquée au plus haut point, convaincue du mal fondé de leur théorie, j'en prends pour preuve ma propre vie, alors que je fume depuis l'âge de treize ans, ayant à ce jour 54 ans, je me sens encore vivante, au sens que je donne au mot, mes enfants qui sont tous les deux non fumeurs, n'ont pas développés, où pas encore, les maladies bizarres dont on doit taire le nom, du fait qu'ils aient vécu leur tendre enfance dans le sillage de deux parents fumeurs, enveloppés de volutes avant même leur conception ! Alors oui, nous vivons dans un monde où la pollution règne en maître, l'air, l'eau et le sol sont atteints, la vie moderne et ses besoins ont entraîné une consommation excessive de tout ce qui se crée pour faire tourner l'économie, à qui la faute ? Aux sept milliards de gens qui peuplent la planète, à ceux qui se remplissent les poches grâce à la mouvance des biens, à ceux qui les achètent sans besoins pour le plaisir, à tous ceux qui comme moi, sont un tantinet égoïstes et ne veulent rien changer à leurs valeurs, certainement pas au tabac qui constitue un art de vivre sans peur dans un monde où l'éthique semble vouloir occuper l'espace au point d'en perdre la raison ...
    BIENVENUE AU NOUVEAU FASCISME .
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  • LA MEMOIRE
    C'est aujourd'hui dimanche, ainsi commençait la chanson des roses blanches que me chantait maman lors des toilettes de mon jeune âge, et les paroles me sont restées gravées dans la mémoire ... Preuve donc que la mémorisation à d'autres sources que l'étude fastidieuse à laquelle nous avons tous été soumis dans notre cursus scolaire . Il y a l'intérêt que notre personnalité accorde au sujet, il y a le plaisir éprouvé qui grave en nous le souvenir du vécu, il y a la peur ressentie devant certains événements qui engendre une espèce de jurisprudence pour la protection de l'espèce, mais il y a surtout le désir inconscient d'immortaliser une trace de ce que l'on est amené à vivre dans des circonstances diverses . La mémoire serait donc une volonté ! Tout comme la vie d'ailleurs, le besoin de jouissance, le désir de bonheur, l'envie d'être quelqu'un de bien, de lutter contre son égoïsme pour aller vers les autres et devenir ainsi un animal social . La volonté se faisant aider par la mémoire pour éviter les travers de la récidive de moments néfastes à proscrire . Pour engendrer le désir de reproduire des moments heureux de notre existence qui sans être toutefois les mêmes, nous font tendre vers un choix de vie . C'est donc une conjonction de cette mémoire qui est nôtre et de cette volonté que nous activons au gré de notre bon vouloir qui fait que nous sommes ce que nous sommes, car bien que plusieurs personnes aient à vivre ensemble les mêmes événements, cela ne débouche jamais sur une vue unilatérale ; chacun y mettant du sien, nous aurions mille facettes des dits événements s'ils devaient être racontés . Il est heureux qu'il en soit ainsi, cela permet à l'espèce humaine d'être plurielle, de tendre vers plus de tolérance les uns vis-à-vis des autres .
    LA SOMME DES INDIVIDUS CREE LA SOCIETE .
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  • PARFOIS L’ORAGE .
    Loin de moi, l'idée de prétendre que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, force est de constater qu'à l'intérieur de nous autant qu'à l'extérieur, l'orage gronde parfois . La maladie, la vieillesse, le mal être, l'incompréhension, la mélancolie, le spleen, la mort !
    Les guerres, les conflits, l'insécurité, les cataclysmes, les séismes, les inégalités, la mort !
    Tout cela fait bel et bien partie de la vie; avec tout cela nous avons tous à composer. Il est évident que face à ces troubles nous avons le droit de souffrir sans honte, de crier sa colère, de pleurer sur nos maux, cela nous aide dans la construction de soi ... Ce qui est important, c'est qu'après avoir bu jusqu'à la lie le breuvage de la misère, on décide de tourner la page, soit on fuit, soit on s'attaque à résoudre suivant ses possibilités les problèmes, mais toujours se souvenir qu'indépendamment du reste notre vie est à construire, par nous, pour nous, et qu'elle sera ce que nous en ferons !
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