A quoi mène le sport de nos jours ?
Il semble loin derrière nous, le temps où le sport anoblissait le genre humain, lui garantissant un corps sain permettant la performance, l'effort sur soi amenant au dépassement de soi, construisant simultanément un caractère trempé à quiconque pratiquant un quelconque, l'apprentissage de la vie en société pour les sports d'équipe, la maîtrise de soi par rapport à l'adversaire pour les sports individuels ...
L'argent plus que la renommée a détruit le mythe !
Dès le plus jeune âge, les chercheurs de talents embrigadent ceux qui feront l'affiche de demain, faisant miroiter le confort gagné à la soumission totale de leurs lois, toutes les institutions gravitant aux abords du sport sont responsables, de la médecine sportive qui induit le produit permis, oublieuse de l'habitude de prise de produit, des managers qui gèrent « au-mieux » les possibilités d'émergence de nos jeunes promis, les contraignant à suivre sans réfléchir les décisions pour eux prises, des clubs qui les engagent pour faire du business ...
Et nos jeunes aveuglés de prouesses ainsi définies, se donnent à fond à l'effort qu'ils fournissent, car ils en donnent dans un premier temps pour être le meilleur, se faire un nom, apparaître sur l'affiche, monter sur les podiums, et prendre goût aux articles élogieux qui les font dieux ... Pour rester au sommet de leur gloire, ils en viennent à se doper, gagnent des sous à n'en savoir que faire, et puisqu'on ne leur a pas appris à gérer leur vie, ils dépensent sans compter ... Se cherchent dans l'illusion d'un confort moral et s'adonnent à la cocaïne ... Brisant d'un coup le rêve de leur vie, balayant d'un trait sniffé les entraînements passés à se faire du muscle ... sans cervelle !

Et à la mienne en particulier .

Qui de la droite ou de la gauche donnera le ton à l'Europe !
27 peuples s'étalant sur le continent auront le 7 juin à se prononcer, que choisiront-ils ? le libéralisme nouveau, qui se dit responsable, au bon sens du terme, et rejette la crise financière comme étant un « détail de l'histoire », ou bien la gauche, qui s'était noyé au système ambiant, réclamé par un individualisme regrettable peu soucieux de la solidarité qui était sa force ...
Je ne connais pas assez ni les tendances, ni les besoins de mes nouveaux frères européens pour me prononcer, je sais que tous nous subissons une crise touche à tout au sein de nos vies, qui nous fait réfléchir au présent avant même d'envisager un avenir ...
Il y a paraît-il une terre qui se meurt, des peuples qui s'évadent d'horizons pourris, des réserves qui s'épuisent, des guerres fratricides, des jeunes sans espoir d'avenir, des vieux qui travaillent, ... et des « autres » qui gambergent sans le souci de « nous », s'octroyant des droits sur nos vies, nos santés, nos emplois, pour mieux vivre leur richesse par « nous » produite ...
Moi, je sais que je voterai la gauche, même si j'entends un peu partout que celle-ci est ringarde et s'affaire aux affaires par opportunisme, que les individus qui la représentent sont autant que les autres des arrivistes, des carriéristes, quand ils ne sont pas débiles ... oui, j'ai entendu ...
L'Europe est le seul continent au monde des hommes a avoir tenu compte du souci de l'homme, dans sa culture, dans sa santé, dans son respect, ce ne fut pas sans mal, il nous a fallu vaincre nos différences, enrayer notre esprit guerrier, apprendre à partager, allons-nous cesser l'avancée ?
La crise a peut-être ceci de bon, c'est qu'elle fait réfléchir les autres continents que le nôtre sur la chute du capitalisme, serons-nous à la hauteur du projet par nos pères mis en place pour nos pairs ?
Dans un mois, nous saurons !

Le journal « Le Soir » nous permet d'acheter une panoplie de livres à bon prix qui nous font découvrir les grands philosophes .
Evidemment mon libraire est tellement heureux de mes achats, qu'il me garde les exemplaires durant mes absences ... Au fil des semaines mon étagère se remplit tandis que petit à petit mon esprit découvre au-travers de ces écrits prestigieux les textes ressassés que je n'avais pas lu ...
Ce qui me permet une vue d'ensemble des sociétés sur le temps qui passe ... De Platon qui nous parle de Socrate quasi à la naissance de la civilité, temps où tous les hommes n'étaient pas citoyens, mais marquant le départ de la réflexion sur la démocratie ... D'Aristote abordant l'éthique, nous convainquant de la connaissance, il faut examiner, classer, comparer, raisonner. A Descartes (où je suis), et qui sème le doute ...
Je voudrais posséder le temps de tout lire en un jour, de m'imbiber du tout en un instant, mais je dois prendre le temps de me replonger dans leur temps, afin de mieux comprendre leurs silences entre les mots écrits, de m'imaginer sur l'agora en tant que femme citoyenne d'alors, de me comparer aux femmes esclaves qui y travaillaient, de me penser en fonction d'eux pour m'apercevoir des progrès effectués depuis lors . D'être du temps d'Aristote, de me pencher sur le mot « vertu » d'en analyser l'essence et de rejoindre comme Alexandre le fit, cette idée de grandeur ...
Descartes me plonge dans le doute, ses discours sur la méthode me séduisent, mais ses méditations me rebutent ... Comme si pour faire passer au plus grand nombre son discours il avait dû se faire avaliser par l'église catholique toute puissante au 17ème siècle ... S'arrangeant des uns, il toucherait peut-être les autres ?
Et de me dire qu'en Belgique nos étudiants sont loin du compte ... Personne (ou si peu), ne les éduque à la philosophie, essentielle selon moi, à la compréhension du monde et de son évolution ...
Merci donc au journal « Le Soir » pour son initiative .

La vie, le printemps, l'amour, le bonheur, ... (et pourtant je ne suis pas fleur bleue), habitent mon c½ur...
Que vous dire de cette conscience qui est mienne, du pouvoir de l'amour sur et grâce, aux êtres qui m'entourent .
Il n'est de meilleurs moments que ceux-là, qui nous réunissent pour une occasion, où pour une autre, histoire de suspendre le temps pour mieux en profiter ...
Ce dimanche 3 mai 2009, un schtroumpf est entré dans notre espace de vie, à l'½uvre de sa construction depuis trois mois au ventre de sa maman, il nous dit : « je suis là, gonflez votre c½ur à l'amour de ma présence, ouvrez-moi la porte de votre espace, je vous sens déjà tellement fort, j'entends vos voix, je ressens vos émotions, je suis ! » ...
C'était une réjouissance à l'occasion d'un anniversaire, c'est devenu une exaltation à la vie, TA VIE petit schtroumpf ...
La porte est grande ouverte, qui attend octobre, le mois où tu la franchiras ...
JE T'AIME