C'est quoi avoir une identité nationale ?
Serait-ce d'être né quelque part et épouser sans broncher les us et coutumes des trottoirs qui nous ont vu naître ?
Serait-ce d'aller là où nous conduit la vie et pour se faire accepter du lieu nouveau et de ses habitants, renier nos essences personnelles, nos raisons d'être ?
Serait-ce se confondre comme les caméléons au paysage mouvant des idées du moment ?
Je n'ai pas d'identité nationale ... et je m'en enorgueillis ... J'ai eu beaucoup de chance d'être née là où je suis encore, à vivre librement ma pensée, ayant un toit, mangeant à ma faim, et vivant sans guerre au sein de compromis utiles me permettant d'accepter l'autre dans ses différences et de me sentir acceptée par eux, malgré mes différences ...
Je me sens habitant du monde qui serait un village, où nous irions chacun trouver l'endroit idéal à l'abri des tempêtes, poser nos bagages pour y vivre le temps de nos vies, y travailler à concevoir nos familles, et tenter le bonheur ...
Tous n'ont pas ma chance, ils sont nés dans la tourmente des guerres, des famines, des exploitants, d'un climat trop changeant ... Ont-ils le choix ? Seraient-ils obligés de rester là où ils sont nés ou auraient-ils le droit de chercher à vivre ailleurs un possible bonheur ?
Je n'ai évidemment pas de réponse, je ne sais pas ce que j'aurais pu faire si je n'étais née ici et maintenant, mais il me semble que si l'argent n'a pas d'identité nationale, ni couleur, ni odeur et qu'il peut aller partout où il veut, l'Homme aussi ...

Des grands de ce monde qui dirigent nos pays se sont rendu maîtres par différents stratagèmes de ce que l'on appelle communément le quatrième pouvoir : LA PRESSE !
De France et d'Italie, sans pour autant être tronquée, la vérité semble freinée par des silences qui en disent long sur la tutelle qu'elle subit ...
Il fut un temps, il est vrai, où contrôler les informations pouvait nous laisser dans l'ignorance des stratégies mises en place pour mieux nous asservir ...
Aujourd'hui, nous avons le net et toutes les technologies modernes nous permettant de faire circuler des informations pas toujours très précises je l'avoue, parfois même exagérées des peurs que nous ressentons, mais prises sur le vif et qui nous montrent quelques éléments troublants que nous n'aurions pas dû connaître si ...
Outre la parole qui nous est donnée par la prime enfance, nous n'avions appris à lire dans l'apprentissage scolaire et par nos maîtres, auxquels nous devons le respect, su lire entre les lignes le « penser » de l'étude, l'analyse et la réflexion qui nous libère de la soumission !
Usons sans limites de ce pouvoir qui est le nôtre devenu, d'être des êtres pensants, lisant et communiquant ce que nous apprenons de nous, de nos sociétés ...
Osons le savoir, apprendre à connaître, à comprendre, à faire savoir le savoir que nous comprenons ...
Utilisons les moyens que nous pouvons et luttons à mots couverts pour découvrir notre puissance : LA COMMUNICATION !

Malgré tous les tourments sociaux, malgré toutes les turpitudes humaines, je ressens au plus profond de mon être une douceur immense naître et envahir ma vie dans tous ses recoins et qui m'apprend à aimer l'âge tendre de la vieillesse !
Loin d'être un désintérêt des troubles nombreux qui assaillent notre société à l'heure d'aujourd'hui, tournant indéniable d'un monde post-consumériste qui se cherche des issues, je me donne tout entière au loisir de me vivre !
Jouir du moment qui passe, le prendre sans se limiter, laisser l'instinct de vie rayonner de tendresse, c'est prodigieux et source de bonheur ...
Tenir entre ses bras une vie nouvelle, sentir battre son c½ur, sa chaleur, lui tenir la main et laisser s'écouler en osmose le fluide de ces deux vitalités qui se rencontrent et le savoir ...
Promener sa vieille maman en « charrette », profitant d'une consultation médicale pour lui faire revoir pour son plus grand plaisir des lieux qu'elle croyait enfouis à tout jamais, c'est ramener de la vie à sa vie, et se le dire ...
Avoir son « tendre » à la maison toute une semaine et lui laisser tout l'espace d'en profiter, c'est vivre le bonheur d'être ensemble à s'aimer ...et en avoir conscience ...
S'abandonner peu à peu, de toutes ces responsabilités responsables qui donnaient du sérieux à la guidance de nos vies d'hier, nécessaires en leur temps, décrocher un tantinet du matérialisme ambiant pour donner aux sentiments la place qui leur revient, s'allonger de plein gré sur cette plage de vie qui tend à la vieillesse en ayant le c½ur jeune de l'enfant qui vient de paraître ...
Voilà ce qu'aujourd'hui je SUIS en attendant demain !

Une superbe petite fille, aux allures méditerranéennes tant ses cheveux sont noirs et son teint basané, encore marquée des stigmates dûs aux efforts de la naissance... je vous l'offre en primeur dans les bras de mon tendre grand-père pour la deuxième fois ...
Tant d'émotions m'habitent que je préfère les laisser un peu se poser avant de pouvoir vous en faire part
JE SUIS HEUREUSE !

Un grand projet avait été conçu par le parti libéral de Belgique, celui de réunir un maximum de forces politiques pour lutter contre l'hégémonie du parti socialiste en Wallonie .
C'était alors l'heure puissante du capitalisme qui faisait rêver les foules au-cours de ces années consuméristes où il était si simple de vendre du vent à tous ceux qui le valaient bien ...
Le PSC de l'époque souffrait de tendances partagées entre une droite alléchée par le profit et une gauche sociale qui n'oubliait pas la notion de charité ... L'inévitable rupture survient donnant naissance à un parti centriste humaniste CDH et une adhésion au MR de tous les autres ...
Le FDF parti bruxellois des francophones, petits bourgeois tenant à bien des privilèges, s'associa au mouvement réformateur qui eut son heure de gloire, dépassant le PS en score une fois seulement !
Dans une démocratie tous ces changements sont de bon ton, qui vont au rythme des tendances du moment, alliant l'esprit d'entreprise à la réussite ..., d'autres pays que le mien y ont cru ...
La France avec son Sarkozy, l'Italie et son Berlusconi, ... Mais chez nous, on a dépassé le pire, on a osé la haine ... Reynders a profité outrageusement de ce que certains « politiciens » habitués au pouvoir s'étaient laissés aller à une mauvaise gestion des « affaires », semant la zizanie là où il pouvait, il n'a pas vu venir la gangrène qu'il s'affligeait ... Bien sûr, il y a eu la crise mondiale du capitalisme, évidemment les banques lui ont fait perdre du crédit auprès des actionnaires lésés, il s'en est plutôt bien sorti, prenant les bonnes mesures pour sauver ce qui devait l'être, sa tirelire au suffrage aurait tenu le cours de sa bourse aux élections si, il ne s'était mis à dos, lui et tous les siens, les autres partis ...
Aujourd'hui, le cancer ronge de l'intérieur ce mouvement qui ne sait pas se réformer, fort de s'être cru puissant, il risque de tout perdre !