• ELLES !
    Les femmes de ma vie, tout de rose vêtues, colorent de vif les humeurs joyeuses du moment présent de mon existence .
    92 ans les séparent, l'histoire de leur vie différera, la libéralisation de la femme étant passée par là , la petite aura des droits que ma mère n'avait pas ...
    En ce temps passé où tu es née maman, l'école pour tous faisait ses premiers pas, soumise aux lois des religieuses si l'on t'apprenait à lire et à écrire, on te faisait comprendre la puissance masculine seule responsable de ton devenir ...
    La société d'alors l'exigeait qui ne te donnait aucun droit, ni le vote, ni le compte en banque, ni la moindre marge dans la directive de ta vie, si ce n'est d'être une bonne fille, une bonne épouse, une bonne mère pour tous les enfants qui te viendraient dont tu ne pourrais contrôler les naissances, à qui il te faudrait inculquer les bonnes manières dignes des temps d'alors ...
    Aujourd'hui, même si la vigilance reste de rigueur, même si les nostalgiques regrettent les « valeurs » du passé, tu pourras ma petite fille grandir en liberté, choisissant le chemin qui sera le tien, en toute égalité, dans un monde ouvert admettant la différence, permettant l'éveil aux rêves et à leur réalisation ...
    Mais il faudra te méfier des arguments tentant qui jalonnent la vie, refuser les facilités des contes à dormir debout qui te ferait croire aux balivernes des princes charmants qui n'existent pas, il te faudra apprendre la responsabilité de tes choix, de tes actes, te construire libre et pour se faire, t'apprendre et te connaître ...
    Nous sommes là, nous les femmes du passé pour t'aider ... Tes arrières grands-mères, tes grands-mères, ta maman au présent, nous veillerons toutes sur ton futur ...
    Ce qui est formidable, c'est que tous les hommes qui t'entourent feront de même !
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  • L’ASSASSINAT DE KENNEDY- LA THEORIE DU COMPLOT
    Le 22 novembre 1963, le monde apprend le crime commis sur la personne tant appréciée du 35ème Président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy . Je n'avais beau n'avoir que 11ans, je me souviens pertinemment que nous étions un vendredi soir, et que je participais à une réunion de chorale paroissienne quand mon père affolé est arrivé nous prévenir du drame qui 46 ans après, nous laisse encore sceptique ...
    Nous ne pouvions pas croire à l'effet d'une balle au parcours magique qui aurait fait tant de ravages, la simplicité outrancière de ce verdict a créé la source de bien des extravagances se rapportant aux complots, aux machinations ...
    Gorian Delpâture aidé de toute son équipe, nous propose ce soir dans « Questions à la une » sur la RTBf (20h20) de pousser plus loin la réflexion .
    Oui, les théories du complot existent bel et bien, mais est-ce pour autant qu'il y a machinations, conspirations ?
    Comment se construisent ces thèses ?
    A qui servent-elles ?
    Tout cela nous fascine, nous séduit, nous interpelle, ... Tant de mystères sans réponses, et si ...
    Vous voulez en savoir plus ? regardez l'émission !
    Si vous ne pouvez la voir en direct, la chaîne permet 7 jours durant de la capter via son site http://www.rtbf.be/info/questionsalaune

    Gorian n'est pas n'importe qui, c'est mon fils ...
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  • 	GUSTAVE COTTON
    Je n'ai pas connu du tout mon grand-père maternel, il s'en est allé deux ans avant ma naissance ... Il était né le 21 février 1875
    Il était aux dires des miens qui l'ont côtoyé, un homme fort au caractère trempé sachant manier l'autorité !
    Il avait eu, il est vrai 11 enfants, avec l'ambition de leur promettre un avenir meilleur que le sien, lui qui dès l'âge de sept ans avait dû contribuer au budget familial par le maigre salaire d'un travail d'enfant . Il n'a jamais pu ni lire, ni écrire mais il a su sur le tas, apprendre la vie et ses rigueurs ...
    Il a presque tout fait au fond de la mine, se forgeant au fil du charbon il a appris les hommes au point d'en devenir le contre-maître ...
    C'était un patriarche, qui ne s'en laissait pas conter, honnête mais ferme, il n'y avait pas d'autre choix que de se donner à fond si l'on voulait réussir, le turbin nourrit son homme et sa famille et le fait monter dans l'échelle sociale ...
    Quand il était au jour, il aimait ses pigeons qui faisaient concours, il savait rire et danser et chanter, son cheval et sa carriole le menait à bon port quand la bière l'avait par trop grisé ...
    Je ne sais pas si avec lui j'aurais fait bon ménage, mon refus de l'autorité aurait assurément été source d'ennuis, mais il a laissé une empreinte énorme auprès de ses contemporains, faite de respect et d'amour, de tout cela je lui sais gré !
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  •  ALEXANDRE LELOIRE
    Mon grand-père, le père de mon père, est né le 16 juillet 1886, et je l'ai trop peu connu !
    J'avais 12 ou 13 ans quand il est mort, et si je me souviens des promenades dans son jardin quand tous les dimanches nous allions en famille passer quelques heures aux racines de nos vies, je ne connais vraiment de lui que ce que mon père et ma tante Vanillia m'en ont dit ...
    C'était un homme cultivé dans son époque sachant manier le mot dans l'écrit et aimant les spectacles, souvent il montait à la capitale pour s'étourdir un peu et apprendre à mieux penser la vie, qu'il aimait de cet amour vrai sans esbroufe qui lui fit préférer ma grand-mère Clémence sans le sou, aux bourgeoises qui auraient bien aimé de lui se faire aimer ...
    Aimant les chevaux au point d'en faire son métier au fond des mines et d'adoucir par la caresse la lourdeur de leur vie passée dans le noir des entrailles de la terre ...
    Cet homme au pantalon de velours bas porté, soutenu par une ceinture au cuir épuisé, me tenait volontiers sur ses genoux, et me faisait danser sur sa cuisse puissante le pied accroché au poêle crapaud qui chauffait l'atmosphère des après-midi fraîches des hivers d'antan .
    Il était grand mon Alexandre et j'étais trop petite pour le savoir !
    Pourtant, rien de cela n'est grave, il a vécu sa vie et j'ai la mienne à vivre . dans mes veines coule un peu de son sang, dans ma tête se trouve encore son image, et je me sens si forte, de son gène d'amour qui guide mon avenir et celui des miens qui sauront recevoir le message ...
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  •  	ZOOM DANS LE JOURNAL LE SOIR !
    « Si demain vous déplaît »

    a été consacré meilleur spectacle 2008-2009 au Prix de la Critique
    Monologue d'un adolescent né entre le moment de la chute du mur de Berlin et l'effondrement dramatique des Tours New-Yorkaises ce spectacle fut créé au Varta par la compagnie Utopia 2 ; Ils sont sept sur scène à nous parler de leur adolescence, tout commence par la fin des choses, du féminisme, du communisme, du plein emploi, de la libération sexuelle, de l'âge d'or, du politique, du sens, de l'art, des utopies, de l'histoire, de la modernité ... L'adolescent est l'enfant d'un enterrement à qui on a bourré le crâne de leçons trop nombreuses qui voudrait en finir avec la « fin » pour commencer sa vie ... sans résignation !
    La démocratie le dit pourtant libre, de trouver sa place, d'avoir un accès au travail, à l'éducation, au confort, au bonheur ... Libre est-il de rêver, de s'exprimer, de choisir, et même de se révolter ... mais sans le montrer, histoire de ne pas faire de vagues dans un monde uni si généreux ...
    Il cherche une issue, il aurait voulu autre chose, qu'on lui apprenne la révolution, la contestation, pouvoir s'indigner, s'insurger, dire NON !
    Il aimerait qu'on lui parle d'humanité, d'idées à défendre, de réunion entre les hommes pour prendre parti et cesser de s'accommoder ...
    C'est un adolescent qui nous emmerde parce qu'il est en manque d'Amour, d'Envies, de Besoins, de Confiance, d'Espoir, de Pulsions de Créativité ....
    Il a besoin d'air et d'utopies !
    Ce spectacle sera repris en France et en Belgique la saison prochaine .
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