Il est des permis qui sont permis, il est des permis interdits, il est des interdits que l'on permet autant que des interdits formellement interdits !
Comment s'y prendre face à l'enfance ?
Il est pourtant bien nécessaire d'inclure dans l'éducation actuelle la nuance qui conduit à la différence du non et du oui qui ont perdu leurs frontières ...
Quand je dis oui, tu peux ... Ai-je analysé au préalable les conséquences de ce « oui » par rapport à l'entendement de l'enfant ? Ce « oui » pour lui s'arrête t-il au temps de la parole ou est-il déjà une extrapolation vers le futur, où la permission serait éternelle ?
Au même titre que le non qui n'inclurait pas qu'un jour l'enfant grandissant le ferait devenir oui ...
Essayant de comprendre les limites extensibles, mais présentes, de la capacité naturelle d'un bout de chou qui a tout à apprendre, s'essayant à dépasser l'ordre d'un âge qui lui donne conscience de lui-même, la question n'est pas vaine ... L'espace constitue une découverte, son corps peut le porter là où il veut, courir procure une sensation de liberté, de légèreté ... oui mais il y a la rue et ses dangers ! Comment dès lors lui faire prendre conscience que la main qui le tient n'est en rien une entrave à sa liberté de geste, que la raison de l'adulte tient compte du danger possible, que l'obéissance est une mesure nécessaire, que le trottoir accueille parfois des voitures qui se garent, que les routes sont interdites et que pourtant il nous faut aussi les traverser, que les passages cloutés ne sont pas toujours empruntables, que des feux de signalisation en gèrent le permis et l'interdit !
Que ce qui est vrai pour la route s'étend à la vie tout entière, que la liberté se limitera par la responsabilité qui viendra bien après, que les choses s'apprennent une à une, et qu'en attendant, il faut faire confiance à l'adulte ... oui mais pas à tous les adultes ... Cela semble bien compliqué ...
Pour évoquer la souplesse qui pour moi est fondamentale entre l'interdit et le permis, je me suis octroyée le droit à l'interdit permis ainsi qu'au permis interdit motivant mes raisons du moment par des palabres pas toujours vaines ...

Ma journée sera bof ... Il est des lundis comme ceux-là, où la semaine débute au ton sourd du vide qui ne résonne plus, un temps en attente, une suspension qui s'endort entre deux mouvements, une transition de saison entre le froid et le chaud où tout semble tiède, sans importance, sans envie, sans envergure ...
J'aime alors me laisser transporter dans une nonchalance digne de son contraire qui d'ordinaire me porte et m'emporte dans la mouvance de la vie ... Je sais qu'il s'agit d'une trêve, d'un repos nécessaire, d'une remise en forme de mes forces éteintes, même pas nostalgique, même pas coupable, tantôt ou demain, la lumière de la vie rejaillira qui me stimulera, demain je serai plein d'entrain, demain ...
Mais aujourd'hui, je ne suis qu'un nuage étranger à moi-même, qui m'embue de l'ivresse du « rien », ouateux à souhait, il m'enivre en nonchalance d'un vide qui me comble, une ressource peut-être ?
Le corps et l'esprit ont de ces besoins dont nous ignorons le bien fondé, il fut un temps où je me serais secouée pour ne pas m'alanguir aux torpeurs d'un hiver finissant, où j'aurais étalé à ma table à projets tout ce qui serait à faire, m'imposant des évidences au travail nécessaire, contraignant mon moi à être sans le souci de ses errances à l'infortune de ses absences ...
Considérée hier comme faiblesse, je m'y complais aujourd'hui sachant apprécier à cette nouvelle mesure un accord donnant un ton nouveau au rythme qui adapte mes harmonies, je suis bien ...
Prendre sa vie avec légèreté ... et elle devient légère ... et en prendre conscience ... et l'aimer ...

Une liste de dix défauts résume mesdames notre énervement vis-à-vis de nos conjoints d'après un sondage ...
Il serait étourdi, aurait toujours raison, tirerait sur la couette, mangerait dans nos assiettes, négligerait tout le reste à sa console, se parlerait à lui même, zappant les programmes selon son désir, ne rangerait rien, gaspillerait l'électricité en s'éclairant trop, et finalement serait bien trop bruyant par ses ronflements, ses mastications, ses rots et ses pets ....
En contre partie de ce sondage idiot, je vous fais part des qualités qui me font les aimer les hommes ... le mien en particulier !
Ce 7 février, nous allons fêter notre 35ème anniversaire de mariage, rajoutez à ce temps 4 ans de fiançailles et vous constaterez que nous avons plus vécu de nous deux que du reste, que nous avons pris le temps de nous observer et que mon sondage personnel s'avère fiable ...
Il est une épaule sur laquelle nos têtes se posent, il est des bras qui nous entourent, il est des verbes qui nous révèlent à nous-mêmes, il est la force qui nous habite, il est l'amour qui nous construit, il est l'esprit de l'autre qui nous conduit à tout comprendre, il est une ouverture sur un monde inconnu, il est un horizon que nous pouvons atteindre, il est rêve et réalité, il est ce qu'ensemble nous construisons, il est le père de nos enfants, il est l'amant de nos heures chaudes, il est l'ami de nos vies, il est la main qui se tend et que l'on serre ...
Je dois être logique et avouer que parfois nos raisons divergent, nos goûts diffèrent, nos tendances s'opposent, et que monte le ton du discours pas toujours à l'unisson ... de nos envies, mais si le but reste commun, nous continuons le chemin, dépassant les embûches sans trop nous y arrêter ... Avec le temps, il nous arrive d'en rire pour se souvenir des seuls émois vécus quand la tempête tombe ... que le beau temps que nous voulions au ciel de notre vie soit revenu ...
Il est aussi des amours impossibles, qu'il vaut mieux interrompre aux premiers mauvais jours, qu'il serait inutile de vouloir poursuivre au risque de se perdre l'un et l'autre pour s'être mal choisis ...
Quant aux défauts réunis par ces femmes lors de ce sondage, force m'est d'avouer que parfois je suis étourdie, d'avoir mes raisons d'avoir raison, de tirer la couette à moi, de piquer dans son assiette, de rester longtemps coincée à mon ordi, de parler à mes chats quand ce n'est pas à moi seule, de zapper l'inintéressant d'un programme qu'il regarde, de laisser traîner mon cendrier garni, d'aimer que le néon m'éblouisse, de ronfler, de roter et de péter ...

Collent aux religions pour mieux racoler !
Alors que nous croyions fini le temps des bondieuseries, le voilà qui émerge de toutes parts, y compris au sein des partis politiques qui s'en servent pour rameuter nombre d'électeurs encore épris du folklore de leurs rites ...
Parce que c'est de cela qu'il s'agit, s'opposer massivement aux cultures de ces autres venus d'ailleurs qui nous menaceraient ! La laïcité serait une réponse évidente à ces problèmes ... c'est sans compter q'une voix peut tout faire basculer dans ce monde centriste de baiseurs démagogues !
Jean-Michel Javaux (co-président du parti écolo ) vient de confesser sa profonde foi catholique, se disant probablement que son parti en émergence ne peut se permettre le luxe de perdre son droit au pouvoir nouvellement acquis ...
La Belgique se recentre sur son milieu, les libéraux aiment la gauche, les catholiques sont humanistes, et voilà que les écolos sont catholiques devenus ...
Ne nous leurrons pas, la mode actuelle chez nous, est de sauvegarder son cléricalisme de haut point, n'ont-ils pas à la commission européenne retardé le vote d'une loi donnant plus de droit aux homosexuels sous la pression des holdings religieux et romains ?
Ne voit-on pas s'installer la haine religieusement établie pour rejeter au nom de leur foi tous les arabes, d'où qu'ils viennent ?
Tous mes espoirs sont tournés vers le PS, seul parti de gauche, pour que demain ne renie pas les lumières de ce vieux siècle qui nous avait donné à penser que les religions pouvaient rester confinées au domaine du privé !

Le mauvais sort s'acharne sur toi, depuis que Christophe Colomb a découvert ta « montagne dans la mer » le 5 décembre 1492, où vivaient conjointement les Arawaks, les Caraïbes et les Taïnos, tes aïeux, on peut dire que l'histoire ne t'a pas gâté ...
Tu étais riche de ton or, que l'Espagne t'a raflé, contraignant tes ancêtres à l'extraire de tes mines pour son seul profit, te massacrant quand la maladie par elle importée ne ravageait tes rangs ... Charles Quint t'enjoignit des esclaves venus d'Afrique dès 1517 pour t'aider dans la culture du tabac, Richelieu se fit complice des boucaniers qui en organisaient le commerce, vinrent les flibustiers qui te pillèrent quand le tabac fut en crise, Jean-Baptise Colbert vint à la ressource te faisant produire indigo et canne à sucre sous le joug de quelques colons qui faisaient la loi jusqu'à ce que la Louisiane ne les appellent ...
Toussaint Louverture en 1756 remua ton âme, te redressa la tête, et ton combat pour l'indépendance n'a pas été vain, la République de Haïti voit le jour en 1804, Napoléon Bonaparte t'abandonne ou plutôt te vend à toi-même pour le prix orbitant de 150 millions de francs-or !
Dette que tu traînes depuis lors, ton pays vidé de ses richesses d'antan végète sur les plaques tectoniques en proie aux pires maux que tu endures vaille que vaille sans que beaucoup ne t'aide ...
Et voilà que la pire des misères, ce tremblement de terre, semble changer la donne, tous les regards vers toi se tournent, toutes les mains se tendent, pour venir enfin t'aider ...
Je te sais FORT peuple Haïtien, un pays nouveau sortira de tes gravats, un peu plus solide que celui d'hier que l'histoire avait voulu, avec l'aide de tous les hommes tu pourras enfin VIVRE !