• LA CLOCHE A SONNE,
    Et Tybalt à l'école est rentré !
    Chez Adeline, sa gardienne, il s'était bien amusé
    Mais il y avait trop de bébés ...
    Et notre grand garçon
    Rêvait d'évasion
    De son âge des compagnons
    Désormais partagent son « évolution » !
    Tout dans son comportement
    L'incite à devenir « grand »
    Il accomplit ses missions
    Avec tant de passion
    Qu'il est pour nous un plaisir,
    De le voir grandir ...
    De sa vie, se construire,
    Pour son monde conquérir !
    Avec toi, Tybalt nous allons ...
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  • IL ETAIT UNE FOIS, UN VOLCAN …
    Vivant au c½ur des glaces, qui s'était endormi pas loin de 200 ans, il attisait le feu en son sein, âtre calme et doux, pour se chauffer la nuit longue, si longue que tous pensait qu'elle serait éternelle ...
    Les hommes pendant ce temps avaient évolués, et la vie s'était cousue de technologies modernes permettant l'envol, par dessus ce volcan endormi, ils allaient et venaient occupant l'espace, parcourant la terre en longueur et largeur, se défiant du temps qui jadis demandait du temps aux voyages ... L'homme s'abreuvait de toutes marchandises venant de partout, créant l'économie au prorata des zones les moins chères, il faisait travailler au plus loin les pauvres qui s'acharnaient à vouloir devenir riches des possibilités modernes, être partout et posséder le tout ... Chacun s'accommodant à loisir, selon le nouvel art de vivre, d'aller et de venir, sans le souci du temps ...
    Quel baiser de prince est venu perturber le rêve endormi de notre volcan ?
    Une fougue sauvage anime ses entrailles faisant bouillir son feu intérieur, plus rien n'est contrôlable, loin de se consumer, il exulte, crache son feu, enflamme les glaces qui s'enfument et libèrent en nuage les poussières qui s'agglomèrent !
    Et ce nuage voyage à son tour, s'immobilisant aux beaux paysages où le vent le conduit, remplissant le ciel de ces particules venant des entrailles de la terre, bloquant au sol les avions, ½uvres des hommes qui favorisent son déplacement ...
    Il paraît que c'est la rentrée, mais tous ne seront pas présents, il en est encore qui patientent au loin ... désespérés ... mais heureux d'être en vie par la sagesse des hommes qui a cloué au sol les avions devant les ramener sans danger au turbin de la vie ...
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  • DOUCEUR DE VIVRE .



    Tout n'est pas toujours un long fleuve tranquille, souvent il est nécessaire de se trousser les manches, de se creuser les méninges, d'user et d'abuser d'énergie pour confondre tous les courants tumultueux qui viennent perturber l'onde de vie que nous voudrions calme et douce ...
    Mais il est un secret dont je dispose, la légèreté ...
    Sans pour autant tourner le dos aux entreprises lourdes qui se sèment malgré nous aux jours les plus noirs, les plus lourds que la vie nous concède, j'ai appris à créer l'illusion de lueur qui finit tôt ou tard par poindre pour nous éblouir ...
    Être né pour mourir et VIVRE !
    Cela signifie pour moi, m'émerveiller des moindres choses où le hasard me plonge, un coin de ciel bleu, une fleur qui s'étire au soleil renaissant, l'envol d'un oiseau, une araignée tissant sa toile, le bond d'un chat, le sourire d'un vieux, l'éveil d'un enfant ...
    Et me voilà baignant d'optimisme, forte de mes forces invincibles, souriante à la vie qui m'engage à être ce que je suis : un petit bout de femme et rien d'autre ...
    Mon jardin respire de santé, je ne m'en lasse pas, ce soir j'essayerai de venir vous lire si la fatigue ne m'endort pas trop tôt ...
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  • PUDIBONDERIE …
    Il y a à Saint-Josse une Académie des Beaux-Arts qui ose en son accueil exposer cinq statues viriles dénudées ...
    Celles-ci étant de plâtre faites, demandaient un ravalement de façade, elles furent donc confiées à la cellule « garage » dont c'est la tâche ...
    C'est précisément en son sein que travaille notre bonhomme, mari de la concierge de l'Académie, bâtiment voisin d'une école communale, bonhomme qui ne pouvait plus supporter de voir ainsi cinq membres éhontés branler la vue des petits passants à l'imagination fertile ... Il amputa l'indécence en castrant les ½uvres de leur éminence ...
    Où sont passées ces années folles qui nous faisaient raccourcir nos jupes, dénuder nos poitrines, enfiler des jeans si serrant pour le plaisir des yeux ? Que s'est-il passé sur si peu de temps pour que cette pudibonderie soit à nouveau de retour ?
    Je me souviens d'un temps pas si lointain, où il était bon d'affirmer son corps autant que son esprit, c'étaient de bonnes années, où la vie fleurait l'espoir des couleurs qui illuminaient le décor d'une société en ouverture au bonheur ... Serait-ce la crise économique qui motive ces peurs revenues d'un passé à proscrire, qui nous feraient re-croire que tout allait mieux du temps des interdits ?
    Je dis ATTENTION, à les laisser faire nous prenons un billet-aller vers les ténèbres qui empêchent l'éclat de la pensée, est-ce vraiment dans le noir que nous voulions vivre ?
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  • JE PARS …
    Vers les flots pas encore bleus, mais je pars ...
    Tout mon travail ici, me laisse du répit,
    Nous allons donc planter ailleurs le décor d'autres jours heureux ...
    Une plage vide est à combler de ces maisons sur roues, créant le village au bord de l'eau des vacanciers amoureux du vivre dehors, aux vents et aux pluies printanières qui succèdent à l'azur quand le ciel est clément ...
    Philippe et moi nous enivrons déjà des retrouvailles d'amis nombreux qui loin de nous ont enterré l'hiver, les bouteilles sont prêtes, il nous suffit de monter, de rafraîchir la vaisselle, et nous pourrons trinquer ...
    Je ne vous oublierai pas, vous serez dans mes pensées, là-bas pas d'ordinateur possible et les mouettes ne sont pas des pigeons voyageurs ...
    Restent les journaux qui me diront le bien et le mal de ce monde ...
    Quant à vous soyez heureux quoi que vous fassiez, je vous aime tant !
    A bientôt .
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