Ajouter cette vidéo à mon blog

A quoi ça tient nos vies ?
Un couple qui s'étreint, deux cellules étrangères qui communiquent entre elles, qui se pénètrent, qui s'associent, qui évoluent ...
De partage en partage ces deux associés façonnent un tout, un être nouveau ...
La vie ne se donne pas, elle se transmet, elle évolue, elle ne cesse de naître à chaque jour, toujours en permanente évolution ... jusqu'à l'heure de la mort !
Qu'importe puisqu'elle s'est transmise ... la vie sera toujours gagnante ....
C'est pour cela qu'il nous faut AIMER !

Ces animateurs, ces chroniqueurs, ces fouteurs de « merde » qui empoisonnent de leur fiel trop d'émissions télévisées que nous regardons pour le plaisir des polémiques qu'ils soulèvent ... Larguant à tout propos la méchanceté qui les anime, jouant au jeu du « moi qui suis dans le bon », cherchant à déstabiliser l'artiste invité qui leur fait face, prouvant par leur harangue pointue la bêtise des uns, la naïveté de l'autre, la gentillesse et l'humanisme de beaucoup ...
C'est mode, cela attire l'audience même aux heures tardives, nous ne savons pas très bien qui soutenir ou l'accusateur ou bien la victime ? Parfois l'un, parfois l'autre, c'est selon nos affinités, si vraiment nous n'apprécions pas l'un nous donnerons raison à l'autre, et vice et versa ... Triste sort pour nos méninges qui s'alambiquent aux tourments de la bêtise, mais voilà que des invités entrent dans le jeu du contraire et musellent par leur comportement ceux qui jugeaient appelés enfin à être jugés ... Et nous revoici fidèles au poste pour savoir qui de ceux-là ou de ceux-ci seront vainqueurs d'un certain débat d'idées pas toujours sain malgré toute l'éloquence déployée ..

Aucune obligation ne m'astreint à bouger aujourd'hui, rien n'est noté à l'agenda, la pluie limite mes transports, depuis ce matin mon corps et mon âme se sont plongé en connivence à l'art du ne rien faire ... pardi que c'est bon !
Je me donne du temps pour rêvasser au bonheur des jours derniers, pour mieux l'enraciner au c½ur de ma mémoire, me gaver des folies vécues que je tiens à faire durer ...
C'est que parfois, le courant de la vie m'emporte à son gré si loin de ce que mon imagination s'invente, qu'il me faut bien de temps à autre arrêter le temps du courir, du bouger, d'entreprendre pour fixer le vécu et son importance, car à quoi servirait de vivre si l'on n'en prend conscience ...
Et ce n'est pas méditer, ni penser, c'est juste se laisser imprégner par l'existence, et jouir comme après l'acte d'amour, du bien-être qui s'installe au corps et nous ravive l'âme ...
Pardi, que c'est bon !!!!

Qui ne rêve d'être libre ?
De ses pensées, de ses actes, d'aller et de venir, d'aimer ou de ne pas aimer, d'errer ou d'entreprendre, d'être cet être qui est en nous que nous sentons, que nous voulons voir naître et se construire ...
Tout penser, tout agir, aller partout, tout visiter, tout aimer apprendre et entreprendre, a un ennemi : le temps ...
Temps qui limite, qui conditionne, qui force au choix le tri de nos désirs, qui limite nos rêves, nos entreprises, qui nous impose la raison du je ne peux pas tout !
Pas tout lire les innombrables livres que je voudrais, pas coudre, ni tricoter tous les habits que je pourrais, pas dessiner tous les portraits qu'il me faudrait, pas entendre toutes les musiques qu'il me sied, au pire pas rencontrer tous les gens que j'aimerais ...
Alors il faut vouloir s'accommoder du temps, se donner la liberté de se limiter aux choix de l'essentiel pour soi, enrayer les modes qui en imposent, et vivre à la mode de soi ...
J'ai choisi de limiter ma liberté aux gens que j'aime, aux lectures qui me parlent, au désir d'agir du moment aiguilles ou crayon, à la pensée qui motive mes écrits ou aux actes qui façonnent la vie ...
Pour toi, ma petite Tanaïs qui vient d'avoir un an, prend tout ton temps pour aimer ta liberté, elle vient à toi doucement ... déjà tu te meus, tu balbuties tes premiers mots, ton horizon s'élargit, la musique te berce, les livres te dessinent les fleurs, les oiseaux, les princesses ... Apprend à aimer tout cela en toute liberté, viendra bien tôt assez le temps des limites .

Jusqu'à présent, la question ne se pose pas, mais si par la force des tournures de la vie il me fallait choisir entre aider les aînés ou aider les cadets, je n'ai pas l'ombre d'une hésitation, toutes mes forces vives seraient concentrées vers les jeunes !
C'est ainsi que dans mon milieu, ont toujours agit les vieux, faisant tout pour n'être pas à charge des jeunes et mieux encore, les aidant résolument à trouver place au sein d'une société en but d'avenir ...
C'est ainsi que de générations en générations les jeunes bénéficiaient du résultat des luttes d'hier, des droits acquis à l'éducation, des congés payés, des retraites, des soins de santé ...
Tout cela fut possible parce qu'il y avait du travail pour tous, que le travail payait son homme, que cet homme pouvait économiser, prévoir et prévenir d'accents gais une vieillesse moins terne que ne le fut leur jeunesse !
Tout a changé en peu de temps, malgré leurs baluchons remplis de diplômes les jeunes n'ont plus d'emplois, les vieux s'usent la santé, contraints et forcés de rester quelques années de plus actifs pour garantir les caisses sociales de la sécurité ...
C'est oublier qu'un jeune en déprime souffre ... que cela a son coût social .
C'est oublier qu'un jeune sans emploi fait perdre à la société tout le potentiel que seul un jeune peut fournir.
C'est oublier qu'un jeune sans ressources ne peut pas s'investir en famille, en biens, en progrès ...
Et c'est ainsi que régressent nos régions, oublieuses d'aider résolument les jeunes en leur fournissant tous les droits aux besoins de toujours, éducation et boulot, elles se perdent en tourments dans nos rues ... Donnez donc de l'espoir à la jeunesse et vous résoudrez tous vos maux, les moyens pour y parvenir ne sont pas si compliqués il suffit de choisir !