• LE « BON SENS » .
    Mais qu'est-ce que le bon sens ? Il nous est dit, écrit un peu partout que pour se sortir sans trop de difficultés de la crise énorme qui nous attaque, il faut faire preuve de « bon sens » !
    Ce pourrait-être accepter sans rechigner un chômage technique imposé par un patron qui par bon sens pour éviter la faillite vous contraint à des congés forcés avec une rémunération allégée ?
    Ce pourrait être un sérieux retour en arrière abandonnant l'usage de ces confortables inventions modernes qui participent à notre quotidien ?
    Ce pourrait être un repli sur soi pour éviter les dépenses même ordinaires que supposent sorties et réceptions ?
    Ce pourrait être couper le chauffage et mettre un pull, manger moins, ne plus se soigner, rouler en vélo, marcher davantage, cuisiner ses plats, accommoder les restes, se priver ...
    Il en est qui feront tout le contraire, leur bon sens leur dictant de voler le voisin pour remplir la bourse, qui achèteront à crédit, ce dont ils n'ont pas besoin, mais dont le prix aurait baissé pour être vendu coûte que coûte ! Qui se noieront dans l'alcool et la drogue pour oublier la crise, qui tueront père et mère pour empocher leur pognon ...
    Ah ! le bon sens ... C'est de faire comme toujours, du mieux qu'on peut, face aux problèmes rencontrés, se lever chaque jour pour le vivre avec ses moyens, faire ce qui est à faire sans se mettre la pression, elle viendra bien toute seule ... Alors il sera temps d'aviser avec courage toutes les solutions dont on dispose pour tenter d'y remédier, se dire qu'on est pas seul et qu'on peut trouver des mains tendues pour aider, des oreilles prêtes à entendre et des gestes pour nous consoler ...
    Plus que jamais, l'homme a besoin de l'HOMME .
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  • ALAIN SOUCHON
    Est resté malgré ses 64 ans un grand adolescent à l'allure déglinguée, aux cheveux hirsutes, à la tête remplie de mots contenus dans une machine, machine qui sait nous les sortir, ces mots en termes gentils mais pas idiots ...
    Comme tout ado, c'est un observateur du monde qui a ses rêves et déceptions, la peine qu'il ressent, il l'a mise en album dans des chansons un peu mélancoliques par rapport à ses rêves d'antan où comme beaucoup d'entre nous, il croyait à des temps plus doux ...
    Il est sérieux le monsieur quand il nous dit de prendre soin de la nature ... Imaginer qu'il manque d'air à respirer fera t-il réfléchir le progrès ? Les hommes qui dirigent s'étaient laisser porter sur un nuage au-dessus de la vie qui trime pour subsister, nantis qu'ils étaient de leur parachute doré, « vahinant » sur la vague de l'argent tout puissant, se prenant pour les dieux modernes d'un monde qu'ils perdaient, les conséquences de leurs actes aujourd'hui devraient sonner le glas d'une certaine société ... qui pourrait changer en s'ouvrant aux besoins réels de la vie des ours blancs ayant un pied dans l'eau l'autre sur un reste de banquise ...
    Carrément méchant, le Souchon, jamais content du sort imposé à une société qui s'est laissée bernée par des rêves de puissance mais heureux comme un mortel quand de son pied il foule la terre en chantonnant ...
    Il faut aller visiter son site : http://www.alainsouchon.net/
    Vous y verrez un adulte-ado qu'il faut savoir écouter ...
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  • OSERAIS-JE ?
    Claude Lévi-Strauss, qui fête aujourd'hui ses 100 ans est né à Bruxelles, le 2 mai 2008 il entrait dans la pléiade, il occupe en doyen d'âge le 29ème fauteuil de l'Académie Française depuis le 24 mai 1973, succédant à Henri de Montherlant . Mais son ½uvre n'est pas là, ce ne sont que des hommages bien mérités pour l'audace dont il a fait preuve tout au long de son existence d'anthropologue, arpentant les plateaux du Brésil central, il a observé les tribus amérindiennes ... Et la première ligne du livre écrit en 1955, « Tristes Tropiques » n'est autre que : « Je hais les voyages et les explorateurs » ... « ce que d'abord vous nous montrez, voyages, c'est notre ordure lancée au visage de l'humanité, ...l'humanité s'installe dans la monoculture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave . »
    Nous avons, nous occidentaux une sacrée tendance à vouloir nous prétendre les meilleurs du fait de nos technologies, réprouvant souvent tout autre moyen de vivre que le nôtre, comme étant à abattre, parce qu'il serait archaïque, oubliant de considérer l'homme dans son milieu, dans sa culture, comme une entité sociale dépendant de son environnement, et nous voudrions les convaincre de nos besoins, les initiant au coca-cola, au chewing-gum, ignorant que nous sommes, de leur valeur intrinsèque qu'il nous faudrait observer pour la comprendre et régler pas mal de nos problèmes actuels ...
    Je ne voudrais pas vivre comme eux, je suis une bonne occidentale, avide de tout ce que nos cultures évolutives nous ont permis d'acquérir, au niveau santé, confort, industrie, production et consommation ... Malgré qu'il reste en moi une partie primitive de l'humain, j'aime à appuyer sur le bouton ad hoc qui me permet d'accéder à la modernité, mais parfois je me pose la question de savoir si nous ne faisons pas le pas de trop qui nous ferait basculer vers le pire ...
    Grâce à nos modes de vie dits évolués, nous avons gagné tant de combats sur la mort en soignant les maux de la vie, que nous voilà bientôt 6 milliards et demi d'humains sur terre alors que le 28 novembre 1908, jour de la naissance de Claude Lévi-Strauss, nous n'étions qu'à peine un milliard ... Trop, c'est trop ...C'est lui-même qui le dit, je n'oserais pas ...
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  • SANTE ET MALADIE …
    Un médecin, chirurgien et psychothérapeute Thierry Janssen, nous pose dans son livre la question : « la maladie a-t-elle un sens ? »
    Il semblerait que l'humain, parce qu'il possède un cortex cérébral, éprouverait le besoin de transformer ses émotions en images auxquelles il associe des mots, des sons, des sentiments donnant ainsi un sens à sa vie par une représentation personnelle de la réalité indispensable à sa survie, cette capacité de donner un sens à notre vécu nous permettrait de pouvoir affronter les pires difficultés, nous donnant de l'espoir sans lequel nous ne pourrions vivre ...
    La maladie quand elle survient entraînerait en nous une sorte de chaos nous faisant perdre nos repères, notre toute puissance, nous plongeant dans le doute et l'incertitude ...
    A ce jour, la médecine occidentale s'est contentée de soigner le corps comme un objet dont les pathologies répondent à des mécanismes purement biologiques faits de médicaments, de chirurgie oubliant le sens biologique lui aussi de nos symptômes !
    Il faudrait donc soigner à la fois le corps et l'esprit, oubliant la médecine essentiellement « guerrière » de la maladie pour déboucher sur une médecine dite de la santé, donnant un sens à la maladie réveillant l'espoir à la vie, à la joie, à l'enthousiasme, le tout développant en nous des émotions agréables qui activent notre défense immunitaire, et stimulent les mécanismes réparateurs de notre organisme ...
    Les praticiens de médecine millénaire indienne, chinoise, nous ont appris que la maladie peut être analysée comme une manifestation de la santé, le corps essayant de préserver ou de retrouver un équilibre alors qu'il se sent mal !
    Essayons donc de conserver notre optimisme, notre joie de vivre, de nous entourer autant que possible de ces petits moments qui nous émeuvent ...
    En quête de bonheur, nous sommes sur le chemin de la santé !
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  • REALITE !
    Je m'étais laissée porter par mes rêves, prétendant à l'espace féminin, rendant celui-ci susceptible de bouleversements possibles dans l'histoire des hommes, imaginant un avenir meilleur à l'écoute des hormones féminines, ..., Quelle chute mes enfants en considérant le spectacle lamentable de Martine et de Ségolène, qui s'affrontent pire que des hommes à la testostérone puissante, sur l'échiquier du premier parti de gauche français, celui qui devrait faire fi de ces guéguerres de personnes pour penser et agir au bien être du peuple représentant des gens de plus en plus exposés à la souffrance sociale !
    Mets une sourdine à ta ranc½ur ma fille, et dis-toi que ces deux vieilles peuvent être assimilées à des hommes car vu leur âge, les oestrogènes leur font défaut ...Puisque toute leur vie durant elles ont dû se battre contre des hommes avides de puissance afin d'exister, il est normal qu'elles soient aussi pugnaces que des mecs, néanmoins, je pleure sur la gente féminine qui vient de rater le coche ...
    J'aurais aimé qu'elles s'unissent après avoir constaté le score quasi égalitaire qui ne peut les départager, mettant leurs idées en commun, dégageant l'essentiel d'une base, qui bien qu'émanant de pensées différentes, peut réunir des projets de société nouvelle ayant à redonner une place importante à l'homme en dignité, en équité ...
    Ces deux femmes en sont pourtant capables, leur passé le prouve, elles ont toutes deux dans leur région respective fait du très bon boulot, serait-ce un besoin de puissance qui les guide aujourd'hui ? Auraient-elles oublié les motifs, les raisons qui un jour les ont amenées à la politique de gauche ? Ou bien le mal de la gauche française serait-il si grand que même deux nanas, remplies de bonne volonté ne sauraient y remédier ?
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