Ont lu le premier volume en BD du « Candide ou l'optimisme » de Voltaire, le second s'offre à eux ...
Candide avait retrouvé Cunégonde et se croyait enfin en partance pour vivre désormais avec sa dulcinée au monde du mieux être, décrit et enseigné par le maître à penser Monsieur Pangloss, (alors que jeunes, lui et elle, vivaient dans le meilleur des mondes, au château de Thunder-Ten-Tronckh en Westphalie) ...
Les souffrances vécues ne sont pas venues à bout des espoirs de notre Candide, il croit encore en son monde possible du meilleur, et cherche à l'atteindre ... il n'est pas au-bout de ses peines ... mais comme le dit Cacambo, son valet, « Si nous ne trouvons pas des choses agréables, nous trouverons du moins des choses nouvelles »
Et le chemin sera long qui nous conduira au troisième volume sortant l'an prochain pour que nous méditions sur l'art de considérer la vie !
Editions Delcourt .
Delpâture - Dufranne - Radovasonic
Volume 2

Qui vient de naître au coeur de ta roulotte, je ne sais d'où tu viens, je ne sais où tu vas ...
Je sais que tu voyages comme ton père voyage avec les tiens depuis la nuit des temps ...
Je sais que ta vie sera houleuse du vent des peurs des autres, (de ceux-là que la vie a sédentarisé) qui ont oublié que la vie n'est qu'un chemin ...
Chacun choisit le sien et pour peu que l'on évite de nuire, on en a tous le droit !
On dira de toi pas encore sorti de tes langes qu'un jour tu seras menace pour la société, que tu risques de voler ton prochain, d'envier ses richesses, et toujours on voudra te bannir ...
Mais te bannir de quoi dis-moi, de ton mode de vie ?
Entends-moi, petit Rom, nous sommes prêts en nos âmes et conscience à défendre toutes les tribus d'indiens qui loin de nous vivent leur vie, mais de toi qui voyage au-travers de nos rues, nous craignons le pire ...
Un pays se charge de montrer à la face du monde que tu n'as pas de toit, et que pourtant tu dois rentrer chez toi, mais où puisque nulle part on ne veut de toi, où aller ?
Alors petit Rom tiens bon, vas et viens où le monde te porte, et prouve par ton existence, comme l'ont fait tes pères, que tes droits sont biens et que nul ne peut te les voler ...

Tybalt, mon petit loup a trois ans depuis samedi, dimanche la famille élargie s'était réunie au jardin de la nouvelle maison pour entourer l'élu du jour ...
La maman, le papa avaient tout organisé de main de maîtres, les ballons gonflés montraient le chemin au bonheur qui ne s'est pas égaré ... Pas de vuvuzélas, mais bien nos petites trompettes en papier tintinnabulaient au rythme de nos souffles, les gâteaux fait maison attendaient d'être dégustés, tous, nous nous étions mis sur notre trente et un, et Tybalt pour la première fois avait visité le coiffeur ...
Pas les traits, mais son allure de petit bonhomme m'ont fait revoir son papa à son âge, comme c'était bon de constater que malgré le temps qui passe, les situations se ressemblent ...
Les daims du bout du jardin n'ont pas été oubliés, une part de légumes leur était réservée, eux aussi ont assisté avec enthousiasme à cette après quatre heures, baignée du soleil chassant tout nuage ...
Les cadeaux déballés, les bougies soufflées, les bulles de savon ... tout animait le charme baignant cette journée à na pas oublier ...
Comment le pourrait-on, son sourire, ses regards, sa fierté d'être sur le chemin des grands tout en conservant son besoin d'enfance, ouvraient en nos c½ur la confiance en l'avenir ...
Bon anniversaire mon petit loup !

Et passent les jours formant des semaines au temps changeant la couleur du ciel, les pieds qui hier fendaient l'eau écrasent aujourd'hui l'herbe fraîchement tondue ...
Les mots des livres avalés sur le sable s'effacent au-devant de vos mots sur les blogs retrouvés avec joie dans la foulée de mon retour, l'énergie amassée tout au long de ce mois d'août pas encore éteint illumine mes transports du quotidien revenu ...
Je vais à nouveau réagir à la vie, penser aux gitans qui me valent bien, souffrir dans mon aisance la douleur des pakistanais, me réjouir des joies qui sont miennes et partager ...
Ainsi va la vie
Garder en soi l'art de s'émouvoir et vivre au jour le jour la naissance d'un soleil et chaque soir s'endormir au clair de la lune .
C'est peu, mais c'est tellement ...

Mais déjà plus là, Ces trois jours qui me séparent de notre départ vers la mer à nous deux en amoureux ... je vais les passer à Genval où des cartons sont à déballer, des bouts d'chou à chérir, des enfants à aider ...
Le temps me file entre les mots qui sont notre lien grâce au net ... je vous mets en congé de moi ... jusqu'à ce que mon temps me revienne ...
Pensez à vous, à être heureux, à jouir de la vie ...
Pensez à moi qui vous emmène en esprit dans mes bagages, ceux de mon c½ur qui ne sont pas les moindres ...
Soyez HEUREUX et que vous partiez ou non, BONNES VACANCES !