Fasse le printemps sec et ensoleillé que revienne l’espoir des moissons, que ce nœud papillon voltige au sein des partis libérant les esprits bornés, donnant une dernière chance à un pays qui est le mien, que je voudrais revoir fleurir …

Hormis le rêve qui court encore malgré que nous ne dormions plus, il nous faudra probablement fuir nos illusions, celles qui jadis nouaient au dépit de nos différences des semblants d’union, Elio Di Rupo pourra-t-il réunir à la suite de tous les autres qui ont tenté la chose, une idée même vague de compromis obligés pour quelques temps encore marquer l’unité ?

Comme dans toute vie, le temps nous le dira …

Inutile désormais de se dire qu’il faut aller vite, nous vivons bien quoi qu’on en dise, les régions s’attèlent au meilleur du possible en attendant les décisions d’en haut, fédérées ou confédérées, peu nous importe, si ce n’est cette sempiternelle solidarité à laquelle nous tenons par intelligence de l’humain, que nous n’abandonnerons pas !

Vas-y Elio, la Wallonie, Bruxelles et les Cantons Germanophones sont avec toi, quelques Flamands aussi, n’en déplaisent aux autochtones !

 Qu’elles soient soubrettes ou puissantes, les femmes d’aujourd’hui ont cessé d’être vos jouets, apprenez donc à dominer vos instincts primaires en contrôlant vos impulsions …

Que vous soyez chefs d’état en pays riches, ou bien soldats en pays pauvres, vous subissez la même loi, celle du respect des femmes, de leur corps autant que de leur « être » pensant !

Car elles sont aujourd’hui ces femmes vos égales, capables  de se défendre et de vous dénoncer si vous outre-passez de quelques manières que ce soit la ligne de la décence universellement admise .

C’est affaire de cortex préfrontal nous dit-on (René Zayan professeur de psychologie politique à l’UCL) qui serait endormi, ne fonctionnant pas de manière proactive, oubliant de dire « ne fait pas ça ! », et le plus grave est que celui qui s’est un jour laissé aller risque bien de recommencer …

Alors pas d’indulgence, les femmes ne le supporteraient pas !

Nos politiques valent mieux que cela … 

Voilà ce que semble dire La Belgique, comme jadis l’écrivait Jules Destrée dans sa lettre au roi, rien n’a changé, si ce n’est une espèce de radicalisation politique entre le Nord et le Sud …

Et pourtant je donne raison à tous ces gens, élus de leur peuple, d’aller jusqu’au bout de leur entreprise, comment pourraient-ils se justifier s’ils lâchaient prise ?

Tout nous différencie, leur espérance en la Droite, notre volonté de Gauche, leur esprit nationaliste, notre envergure à ouvrir les yeux et le cœur sur une solidarité mondiale et universelle …

En dépit de toutes ces différences il y a en plus ce projet de loi qui voudrait amnistier les collaborateurs au nazisme durant la guerre 40-45, comme si tous ces gens avaient été les premiers à espérer la voie de leur indépendance au-travers d’une Allemagne puissante et prometteuse rien que pour eux, devenant aujourd’hui les héros d’un peuple qui s’est toujours plongé dans l’espérance d’une nation bien à eux, oublieuse des tourments vécus par tous les autres qui en refusaient l’hégémonie au nom des droits des hommes …

Cependant quand entre nous, flamands et wallons nous abordons le sujet, il semblerait que nous puissions nous entendre si nous voulions les comprendre … Mais eux en font-ils l’effort ?

Leurs préjugés sont légions qui encore nous prennent pour des assistés d’une Flandre riche et par trop généreuse à notre en-contre, nous qui votons mal en accordant nos voix à une Gauche qui les met en péril  …

Prime Vincent, le grand-père de mon homme est mort en captivité pour avoir résisté aux tourments d’un monde dont aujourd’hui encore nous ne voulons pas, fort du repli sur soi, égoïste et cruel, n’ayant pas le souci de tous les hommes …

SIRE, vous régnez sur deux peuples … 

Cette chose qui nous tombe sur le dos, que nous ne pouvions prévoir s’abat sur nos vies et « chamboule » nos habitudes …

Pour mon plus grand bonheur, j’avais laissé la porte ouverte sur ce temps qui m’absorbait me faisant découvrir des tas de sensations nouvelles, m’enrichissant de mouvances dansantes sur des rythmes inconnus, riches en différences, éthérées d’effluves d’enfance …

C’est beaucoup dire du rôle de mère-grand, qui se veut disponible pour aider ses enfants, d’aller à l’aventure , de jouir de son temps sans omettre d’observer pour s’en pénétrer, l’art de vivre tout simplement !

Laissant de côté toute habitude prise par l’usure du temps, j’ai renoué avec du neuf qui a pu m’émouvoir au point que je ne pourrais vous dire …

Et me revoilà, après tant de richesses vécues vers vous revenue, ma porte reste ouverte pour le cas où des tas d’imprévus pourraient survenir …

Merci pour votre patience !

Le muguet au jardin est fleuri, les lilas bleus et blancs se tendent vers le ciel, quelques nuages blancs se mêlent à l’azur céleste, et mes pensées vers vous reviennent …

Durant trois semaines d’été qui s’étaient perdues en avril, je vagabondais au fil de l’eau entourée par le charme des enfants qui découvrent l’espace du bonheur à la plage, noyant de leurs rires l’estran dégagé par la mer, ramassant coquillages et algues, courant aux mouettes qui s’envolent sur leur passage, s’apitoyant sur le bernard-l’ermite qui traîne sa coquille, s’offrant en entier les bras grands ouverts sur l’horizon d’une ligne tendue dont on ne sait si c’est pour unir ou séparer le ciel de la terre …

Il est de ces moments qui donnent le sens de la vie, grands et puissants du bonheur qui en découle, ils nous renforcent pour dépasser les troubles qui jalonnent nos existences, le premier jour de mai est un jour d’espérance pour tous ceux qui ont à affronter les marasmes économiques et politiques où la vie des sociétés les amène contre leur gré …

Un brin de muguet, et tout peut changer … Il faut y croire …

Bonne fête !