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Quelque part, dans le Borinage, la vie bat son plein . La richesse de cette région fait la Belgique de Léopold II , Bruxelles resplendit de mille feux alors que les Borains suent ; mais quelle que soit l'apparence de l'Histoire la vie fut, est et sera toujours menée par les "histoires" d'amour ...
Jules Cotton s'éprend d'Elise Franquet et l'épouse . Ils viennent s'installer dans le Centre où les charbonnages ont besoin de main d'oeuvre .
Du côté de Mont Saint Aldegonde, à la même époque, deux jeunes gens s'enamourachent . Il s'agit de Gustave Thomas et Clémentine Besin ...
A Péronnes-lez-Binche, le 21 février 1875, Jules Cotton et Elise Franquet ont l'immense bonheur de vous annoncer la naissance de leur fils Gustave .
A Mont Saint Aldegonde, le 2 mars 1879, Gustave Thomas et Clémentine Besin sont heureux de donner la vie à Marie-Adolphine .
La fin du 19° siècle ne ressemblait en rien à la fin du 20°, le boulot ne manquait pas . Même les enfants gagnaient "leur croûte" . Pas de marche blanche pour protéger l'enfance ...
Gustave Cotton et Marie-Adolphine Thomas comme bien d'autres enfants ont, dès leur plus jeune âge, appris l'école de la vie, le prix de la sueur, l'âpreté de l'existence . Pas le droit d'apprendre à lire et à écrire quand la pauvreté fait loi ...
Mais là aussi, l'amour guide les pas des êtres de chair, Gustave rencontre Marie-Adolphine, l'épouse et lui promet de les sortir de ce marasme, de faire "fortune" ... du moins de les mettre à l'abri du besoin, à force de courage, de travail . On peut dire Gustave que tu as réussi . Marie-Adolphine te donne beaucoup d'enfants : Jules, Gustave, Georges, Julien, Marie, Clarisse, Juliette, Elise, Julia, Paula et le dixième sera ma maman .
A Péronnes, le 12 février 1917, tu es née Alice Cotton, fille de Gustave et de Marie-Adolphine ...
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C’était hier, le 6 septembre 2018, aux environs de seize heures …
Elle ne prenait plus autant de place dans ma vie,
Dans mon cœur pourtant, Elle est toujours présente
Comment pourrait-il en être autrement, c’est ma tendre maman …
Sa mort fut douce, sa longue vie bien remplie s’est arrêtée sans râle, sans soubresaut, comme un rideau qui se baisse au théâtre de la vie .
Je te revois debout maman, active comme tu l’étais du temps où tu m’as tout appris, du temps où ensemble nous partagions les heures de bonheur, de joie autant que de colère, de peine autant que de travail, la vie quoi …
Tout être vivant, de la plante à l’humain n’a qu’un temps fini à vivre, le tien fut long, plus de cent et un ans …
Et je te ferai vivre encore tant que je serai …
Je t’aime maman .
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Malgré la canicule,
La terre est providence
Qui mérite tout mon culte !
Voyez comme elle donne
Des trésors révélés
Pour papilles alléchées …
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C’est le jour où le cœur chargé d’émotions les enfants lourds de leur cartable reprennent le chemin des écoles …
C’est le jour où les vacances finies, je réintègre mon lieu de vie …
C’est le jour qui marque la fin d’un été, qui fut chaud de soleil et d’amitié, aux ardeurs profondes des liens qui s’y sont tissés, de ces livres nombreux que j’ai « avalé », de ces moments riches en découvertes, des rires à partager avec mes petits enfants qui grandissent si bien à toujours m’étonner …
C’est le jour des rentrées, alors, on se remet au travail !
Les vacances reviendront …
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