• SACRE COCHON …
    Vivant en liberté, il se nourrit de tout, se roule dans la boue, et nous laisse peu voir le rose de sa peau ...
    Pourtant, il voit la vie en rose, dédaigneux de nos m½urs aseptiques, il vit en bonne santé, immunisé de beaucoup, pour côtoyer au fil de sa vie les bactéries que nous n'avons de cesse de fuir ...
    BMC Biology publie les résultats d'une étude pratiquée par l'équipe de Denise Kelli, Université d'Aberdeen en Angleterre .
    Partant du fait observé que plus nos maisons, notre environnement est aseptisé plus nous devenons la proie des allergies et autres maladies ... Les médecins ont émis l'hypothèse que suite à l'absence régulière de contact avec des bactéries, nos défenses immunitaires se résoudraient à peau de chagrin ...
    Cette équipe a donc observé les porcelets, 54 répartis en trois groupes, le premier se développant en plein air sans contrainte se nourrissant de tout, se roulant dans la boue, comme le font les petits cochons dans nos livres pour enfants . Le deuxième groupe grandit en soue et s'alimente normalement de ce qu'on lui tend . Quant au troisième, il est confiné au laboratoire de la propreté, et si sa nourriture est variée, elle n'en comporte pas moins une dose quotidienne d'antibiotiques ...
    La flore intestinale de ces gorets fut dans le détail placée sous la loupe pour analyse, étant donné que l'ensemble des micro-organismes qui y vivent autant chez le cochon que chez l'humain participe tels des petits soldats à la lutte des agents pathogènes, le résultat est sans appel, dans le premier groupe on constate une présence de 90% de bactéries appartenant à la famille des Firmicutes riche en lactobaccilus , 70% seulement dans la flore intestinale des individus du deuxième mode d'élevage, à peine 50% seront relevés au c½ur des entrailles des pauvres isolés . Mieux encore, nos chercheurs déclarent que les gènes des cochons sales sont bien plus actifs que ceux des cochons propres ...
    Sans balayer toute notion d'hygiène voilà une étude qui me fait réfléchir ... deviendrais-je moins l'esclave de ma brosse, de ma serpillière ?
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  •  MA CIGARETTE !
    N'est plus à la mode, et le fumeur non plus, elle et lui sont exclus des lieux publics, mis à l'index d'une société qui se veut propre, saine, au point de devenir intolérante ...
    Cette masse d'individus qui réclame à cor et à cri que nous cessions de la polluer, exprime ses peurs comme elle peut, ne pouvant pas grand chose contre les autres produits qui la menacent, elle s'est trouvée un remède dans le discours savant et médical des anti-tabac qui viennent d'inventer la notion de mort passive de ces non-fumeurs exposés aux maléfices de notre fumée envahissante ...
    Je n'ai rien d'une criminelle, ni d'une suicidaire, mais je persiste à fumer quoi qu'on en dise, me sachant mortelle ainsi que tous, j'avoue même mon bien-être à fumer, la relaxation conférée par cette inhalation qui engendre ma pensée, mais aussi la nostalgie du temps où il était bon d'avoir ce geste sympa d'offrir son paquet de clopes aux partenaires d'une conversation au café du coin ...
    Aurais-je été si socialement investie dans ma jeune vie si l'interdit de fumer lors des multiples réunions auxquelles j'ai participé avait sévi ?
    Je sais que non, le « mal » est trop profond, il m'accompagne depuis mes treize ans, sans interruption, ni lors de mes grossesses, ni pendant l'allaitement, et tous, nous nous portons bien ... personne dans mon entourage, subissant passivement mon crime, n'a développé de troubles à ce jour !
    Tout comme l'Amérique d'hier avec la prohibition de l'alcool, l'Europe d'aujourd'hui tend politiquement d'enrayer le tabac, quelques pays déjà ont inscrit l'interdit dans leurs lois, la Belgique avait commencé mais elle se pose la question de savoir si c'est bien le moment au nom de l'économie ?
    J'aurais aimé une autre approche du problème, une possibilité d'avoir conjointement le choix au nom des libertés individuelles entre des lieux fumeurs ou non, chacun prenant ses responsabilités .
    J'ai fais mon choix, ma cigarette et moi ne sortons plus, mais tous viennent chez moi, s'assouvir au bonheur des volutes qui teintent la vie de bleu, en attendant que passe la mode ...
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  • DECEMBRE ET SON CORTEGE .
    Fêtes en tous genres nous viennent avec décembre, célébrant l'ouvrier, l'enfant et la famille pour arriver au terme de l'année courbés sous le poids des cadeaux à offrir, à recevoir ...
    Les repas festifs afficheront au menu les mets les plus fins, arrosés des crus recherchés qui feront le bonheur des convives revêtus de leurs plus beaux atours, pour la circonstance ... Et tous croiront être oublieux des misères qui sont le quotidien ...
    Les villes s'éclairent déjà de lampions illuminant l'hiver tel un soleil artificiel qui remonte le moral d'une société en crise !
    Mais qu'à cela ne tienne c'est décembre ...
    Bien sûr, la joie ne sera pas pour tous, beaucoup ont perdu leur emploi, leur pouvoir d'achat, leur logement, leurs papiers, ils errent comme des zombies au-travers des lumières qui n'éclairent plus leur vie, qu'ont-ils donc fait de mal pour mériter ces outrages ?
    Ils ont rêvé peut-être que le bonheur était à portée de la main qu'il suffisait de tendre ... Que le travail nourrissait la vie, et que tous y avaient droit, que le luxe dans les vitrines n'était qu'à saisir ... et que chacun pouvait le prendre, que nous étions égaux d'où que nous venions ...
    Je me remets en cause parce que c 'est décembre, moi qui jouis d'une vie simple dotée d'une chance incongrue, qu'ai-je donc fait pour mériter cela ?
    Je me méfie de moi, qui à vouloir trop dire pourrait nuire ...
    Je voudrais m'accrocher à cette étincelle qui pétille au c½ur même de ces gens qui espèrent un janvier nouveau prometteur de largesse, de solidarité, de répartition de richesses .
    Un beau cadeau de décembre en somme !
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