• FAIT DIVERS .
    A l'hiver de leur vie bien des vieux s'en vont finir leurs jours au c½ur de maisons aménagées pour eux où il fait « bon » vivre ...
    Ils y trouvent le chaud et le couvert, la présence de tas de gens sensés veiller à leur confort et aux soins qu'ils réclament, partageant à loisir entre eux toutes les activités d'entretien à la vie que la société actuelle met à leur disposition .
    Pour la plupart ils sont « heureux » s'accommodant avec philosophie aux derniers émois de leur présence sur terre .
    Pour d'autres cela n'est pas si simple, ils refusent le rejet aux frontières du néant, s'évertuent à réclamer des droits qu'ils ne maîtrisent plus, râlent et tempêtent autant qu'ils peuvent contre « l'injustice » qui les prive de leur vie ...
    Et tous ont à vivre ensemble les humeurs des autres tantôt gaies, tantôt colères, tantôt comiques, tantôt criminelles ...
    Dans le Massachusetts, Laura Lundquist âgée de 98 ans vient d'être inculpée pour le meurtre de sa compagne de chambre Elisabeth Barrow, vieille de 100 ans !
    Elles s'aimaient pourtant comme deux s½urs, se glissant des mots doux avant le dodo du soir, se tenant la main pour accomplir leurs derniers pas, jusqu'au jour où Laura décide de réaménager la chambre à sa manière sans tenir compte des entraves physiques que cela provoque aux mouvements d'Elisabeth, le ton monte et nulle ne veut entendre les raisons de l'autre, le personnel suggère de les séparer, elles s'y refusent et continuent à se crêper le chignon ...
    Elisabeth un « beau » matin fut retrouvée morte dans son lit asphyxiée, la tête enveloppée dans un sac en plastique ...
    Le crime n'a pas d'âge ...
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  • PREMIERE GELEE .
    Les toits sont tout blancs de givre, le ciel tout bleu, le soleil éclatant de lumière qui ne chauffe pas, Brrr qu'il fait froid !
    Bien au chaud, assisse au bureau, je note les mots qui se voudraient pinceaux trempés à la couleur du temps qui invite noël ... Déjà, comme le temps passe vite ... Hier encore je vous entraînais au jardin de l'été, vous offrant les saveurs des fruits, les couleurs des fleurs, la beauté des papillons, la musique du chant des oiseaux ... Le vent à soufflé passé la cueillette, les feuilles sont tombées, les odeurs ont changé, les couleurs de l'automne se sont effacées ... Nous voici en hiver, mettant la terre à nu, plus de papillons, seules quelques chenilles dorment au c½ur des feuilles de choux, que les oiseaux dénichent se méfiant des chats qui les guettent ...
    Survivre à l'hiver est un enjeu terrible pour toutes ces petites bêtes ... Beaucoup s'endormiront d'un sommeil profond pour renaître au printemps, d'autres mourront, certaines s'activeront au froid du dehors pour se chauffer le sang qui fait battre leur c½ur, suivant l'instinct qui motive leur genre , mais toutes ces espèces ont droit à mon regard, qui me donne des ailes ...
    Ainsi va la vie, de saison en saison, nous voyons passer le temps qui est nôtre, sachons en profiter, répandre nos couleurs, nos chants, nos odeurs ... Soyons les roses qui bien qu'éphémères enjolivent le bouquet qui trône au vase de l'existence, soyons les oiseaux dont le chant calme les angoisses qui pointent aux lourdeurs de l'histoire, voyons le bleu du ciel, la lumière du soleil, la blancheur du givre qui précède la neige, et passons l'hiver au chaud de nos foyers dans l'ambiance des fêtes, le printemps reviendra porteur d'autres chaleurs ...
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  • LA MAGIE DU BEAU .
    Il m'est resté gravé dans la mémoire cette idée émise et activée par une toute jeune fille qui entrait en profession de sa chaire, sur l'estrade d'une classe de maternelle ...
    Si je veux, disait-elle, que ces bambins et bambines aient le goût du beau travail, il me faut leur en créer le cadre !
    En un tour de main, tout en motivation, cette Christine en question, a passé ses derniers jours de « congés » à peaufiner l'espace qui serait le leur, une année scolaire durant, sortant de ses pinceaux les lumières de couleurs qui fleurissaient les murs, encadrant de lampions didactiques les zones vouées aux libertés d'individus ayant à apprendre la collectivité, elle a fait sortir de son chapeau des sourires, des bonheurs de vivre ...
    Les parents heureux de laisser leurs enfants s'épanouir aux beautés de l'apprentissage et les bout'choux sereins d'entrer par féerie interposée dans le monde des grands ..., il fallait les voir respecter la scène, apprendre leur rôle, nous offrir le spectacle émouvant de la fierté des choses acquises, reconnaissant leur place aux jeux des couleurs, évoluant au désir du savoir, sachant respecter et faire respecter par les autres ce lieu qu'ils aimaient !
    L'histoire est vieille de trente ans, et les enfants devenus grands ont dû eux aussi garder ce souvenir prestigieux de leur enfance, et le transmettre à leur tour .
    Sont-ce les fêtes qui ont ranimé en moi cette magie du beau ?
    Et si tout en restant conscients du côté obscur de la vie, nous tentions de nous convaincre que le beau pour s'atteindre se doit d'être recherché ....
    Allez, je pars au ruisseau de la vie en quête de pépites dorées, il se doit en trouver ...
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  • LE RÊVE .
    D'aussi loin qu'il me soit donné de me souvenir, je ne garde rien en mémoire des rêves qu'il m'est donné de vivre durant mes nuits passées à dormir ...
    Je me rattrape pardi au-cours des jours que j'ai à vivre, rêvant sans gêne aucune aux lignes colorées que je veux imprimer pour donner du sens à mon existence ...
    Délibérément taxés d'optimisme, mes rêves éveillés me conduisent à tant de résolutions de problèmes que j'en oublie tout le mal qu'ils causent entre leur apparition et leur solution .
    Pourtant ils sont légions et n'allez pas croire que je les ignore, je possède même cet art de les ressentir quand ils sont la conséquence directe d'actes mal conduits pour avoir été mal pensés .
    Mes rêves sont donc devenus des cogitations élaborées en prévision du long terme d'une vie qui pourrait être sans fin, mais que je veux belle tout en me sachant mortelle ...
    Le rêve, c'est parfois un projet, tout alors participe à le réaliser, du lever au coucher les actes s'ensuivent décuplant l'énergie, la force, l'enthousiasme, la volonté pour toucher au but , et s'il n'est pas atteint, qu'importe il nous aura révélé toutes nos possibilités d'action .
    Le rêve, c'est parfois une issue possible à une situation négative imposée par la vie, nous plongeant dans le noir des eaux troubles que nous ne pouvions éviter . Il nous aide alors à tenter l'impossible pour émerger, nous dégageant des chemins à emprunter que la raison ignore noyée dans son fatalisme d'idées sociales préconçues .
    Le rêve n'est qu'un rêve, mais il m'aide à me vivre éveillée au bonheur du possible ...
    Alors de grâce, RÊVEZ !
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  • COPENHAGUE, SUITE DE KYOTO ET PAS FIN …



    Qu'importe que nous les hommes soyons responsables ou non du réchauffement climatique, ce sommet aura le mérite quelle que soit son issue de mettre sur le tapis l'équilibre devenu nécessaire entre le Nord aux pays riches et le Sud avec ses nations de pauvres !
    L'idée est désormais acquise que nous ne pourrons plus aller de l'avant tout en les laissant à la traîne, nous allons devoir attendre en gare le temps nécessaire pour qu'ils puissent accrocher leurs wagons au train du mouvement social et industriel ....
    Nous allons devoir les aider à sauter directement dans la modernité de la production sans pollution, leur offrir les technologies de pointes dont nous disposons et qui sont le résultat des excès coupables de notre civilisation industrielle ...
    12 jours pour que s'entendent tous les dirigeants, à vouloir changer le cours des choses et partant le monde !
    Rien que pour cela, je me réjouis de l'existence de ce sommet, sans sombrer dans un optimisme béat qui ferait croire que Copenhague peut tout, nous voyons oh combien les riches tiennent à leurs privilèges, mais un vent nouveau souffle au monde une conscience de l'autre, nous semblons comprendre enfin que tout dépend de tout, que la terre est un habitat où il nous faut désormais installer un « chauffage central » non polluant, pour que tous où qu'ils soient jouissent de la chaleur ...
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