Une invention sud-coréenne, mise au point par des scientifiques de l'université de Chonnam, un micro-robot ressemblant à un crabe à six pattes, destiné à être injecté dans les artères afin de les déboucher . C'est le Sunday Telegraph qui nous le révèle . Il y avait déjà des sondes, des stents, capable d'aider le corps en cas de défaillance naturelle, voici un nouveau venu qui s'accroche aux artères, parcourant 55 mètres par semaine, puisant son énergie du sucre présent dans le sang, qui lorsqu'il rencontre un obstacle dégage une substance chimique permettant de déboucher les artères, réduisant ainsi les risques de maladies cardio-vasculaires . L'article ne dit pas s'il est déjà opérationnel, mais gageons qu'il sera bientôt sur tous les marchés médicaux mondiaux ... L'homme est réellement capable de beaucoup, simultanément de plonger vers son autodestruction, tout en innovant mille et une solutions pour s'en sortir ! Depuis son début, l'histoire captivante des hommes nous le prouve . Debout et fier, il avance sur le fil du temps, s'approprie la vie, et selon mon optimisme incorrigible, en fait quelque chose de bien ...

De par le monde, 980 millions de gens vivent avec moins de 1 dollar par jour ! Une personne sur 7 au-niveau mondial . Chez nous, un belge sur 7 est considéré comme pauvre ... Nous sommes au XX1ème siècle, jamais le monde n'a produit autant de richesses, les échanges entre les peuples fonctionnent, nous possédons les moyens culturels et sociaux pour éradiquer ce fléau, et pourtant le mal empire ...Le monde se coupe en deux, plus que jamais, les riches cupides ne se contentent que d'engranger bénéfices sur bénéfices dénigrant aux travailleurs le droit de vivre décemment de leur travail quand ils y ont droit ! Le pétrole est à ce jour à 88 dollars le baril résultat d'une spéculation forte en vue de l'hiver, l'écologie ne sait plus qu'inventer pour alourdir les taxes, la technologie de plus en plus pointue ayant pour but d'alléger le poids de la vie a son prix, l'exigence des gens dans leur revendication individuelle va souvent à l'encontre du bien être social général ... Chacune des institutions qui veillent aux sus-dits, a sa raison d'être, mais il manque cruellement de projet commun visant au possible de ses réalisations dans le présent qui nous occupe, à savoir tous les hommes libres et égaux en dignité ! Les plus fragiles devraient être le centre de toutes préoccupations humaines, les jeunes, les malades et les vieux , les actifs aussi issus de ce milieu dit défavorisé qui triment pour gagner juste de quoi survivre ! Il faut que chacun d'entre nous y pense, la solidarité n'est pas un vain mot, demain si nous n'y prenons garde, nous serons peut-être de nouveaux pauvres ...

A la limite, peu importe l'endroit, l'essentiel étant de participer activement au redressement de la région , c'est monsieur Magnette, ministre de la santé en Wallonie qui ce lundi après-midi l'a déclaré en séance parlementaire : « Si les citoyens faisaient mieux l'amour en Wallonie, tout se passerait mieux dans notre région . »
Il n'a pas tort le bougre, pour l'expérimenter assidûment je peux vous affirmer qu'après l'amour tout va mieux ! Un énorme confort se répand à l'intérieur du corps, le rendant si léger et plein de promesses à entreprendre, que l'énergie insufflée par le geste vous sort de partout, initiant des projets dont la réalisation soudain devient possible, quel tonus ... Le moral lui aussi s'en trouve rehaussé, finis les doutes et les peurs, l'optimisme renaît, la confiance en soi se décuple, on se sent si bien ...
La conjonction de ce corps si fort, doublé d'un moral d'acier, peut aider l'individu à se réaliser, pourquoi pas une région toute entière ? J'en prends mon parti, je vais avec mon tendre redoubler d'efforts ... Faites-en autant ... Et l'avenir sera florissant !
Merci Monsieur Magnette .

Le soleil n'est pas encore levé, qu'il brille déjà dans mon c½ur, ces derniers jours ont connu des après-midi tellement printaniers qu'une branche de lilas s'est mise en fleurs ... Nous sommes le 15 octobre, et pourtant le jardin est beau, étrangement mitigé entre sa nature biologique qui lui intime l'ordre de se mettre au repos, et ce désir profond de répondre aux douces températures qui lui susurrent l'envie de gonfler ses bourgeons de sève ... La terre sent bon l'automne, gavée de toutes ces feuilles qui tombant des arbres la recouvrent d'un tapis coloré prouvant bien la saison où l'on est, mais paradoxalement les fleurs se réveillent, les framboises s'offrent à ma bouche goulue ... Que ce mélange est étrange ! Les papillons qui manquaient en saison vont de fleurs en fleurs, plus jolis que jamais ils virevoltent accompagnés de bergeronnettes bleues et noires, et de rouges-gorges qui eux ne visitent mon jardin que l'hiver venu ! Je ne cherche pas à comprendre, je me contente de jouir du spectacle que m'offre cette nature exceptionnelle : un printemps en automne, j'adapte mes cultures aux circonstances, plutôt que de m'acharner à vouloir vaille que vaille vivre l'automne en automne, ainsi que le climat indécis me le propose , je laisse une place au printemps en mon c½ur !

Mon Philippe à moi, mon tendre, mon doux amour aimerait bien nous offrir de temps en temps des week-end prolongés en France, histoire de me faire partager des endroits qu'il a connu jadis avec ses parents lors des villégiatures de vacance ...Il scrute le net, redécouvre des hôtels, des sites ... De ses souvenirs surgissent des anecdotes qu'il me fait partager, et nous sommes là devant l'écran à élaborer nos plans pour telle ou telle période, à rêver déjà de promenades, d'escapades, allant de ses réminiscences vers la concrétisation de notre avenir, ne sommes-nous pas redevenus des tourtereaux en puissance ? Nous découvrons les chambres, les menus, les prix, nous optons pour certains, pour peu qu'il y ait de l'eau, avec lui, j'irais n'importe où ! Sauf que lui et moi sommes fumeurs ... Voilà le hic, le train qui nous y emmènerait : non fumeur, les hôtels susceptibles de nous accueillir aussi, les restaurants interdits de tabac ... Dilemme, nous aimons lui et moi discuter enveloppés de volutes bleues, prendre le temps entre les plats d'un menu gastronomique de poser le couvert pour nous lancer dans des diatribes qu'elles soient vaines ou non, c'est un jeu en quelque sorte que nous pratiquons depuis toujours, je nous vois mal quitter le restaurant pour aller la dernière fourchette avalée, tirer une bouffée de nicotine au–dehors ... Alors après avoir bien rêvé, nous tombons en commun accord sur la seule solution possible : rester chez-nous, et jouir sans frais de ce que nous aimons, un bon petit plat concocté maison, dans l'ambiance amoureuse de la vie sans interdit que nous désirons ...