S'il est un mot qui suscite en moi paradoxalement le trouble et le calme c'est bien celui –là, AIMER (et tous ses comparses) ... ainsi que le disait Sophocle : je suis née pour partager l'amour et non la haine ! J'ai tâté de la haine, dans mon plus jeune âge, mais ma recherche inconditionnelle du bonheur a très vite éloigné mes états d'âme de cette emprise, impossible d'être heureux dans la haine . L'amitié qu'il m'a été donné de rencontrer tout au long de ma vie à par contre fait baigner mon c½ur et mon corps dans une source limpide et vitale capable de revigorer un moribond ! Mais l'amour, ne peut à l'amitié être comparé, il est ! sans logique, sans raison, il apparaît sans vraiment que l'on sache pourquoi, on ressent le besoin de l'autre, le désir de le rendre heureux est omniprésent, on ne pourrait vivre sans lui, cet autre qui devient nous, nous conditionne sans pour autant nous priver de nous mêmes, je dirais même, qu'il nous révèle à nous mêmes tant et si bien que nous formons un tout bien complexe ! C'est lui, l'amour, qui nous pousse vers l'avant, nous donne des ailes pour conquérir l'impossible, il ressource nos batteries, sans lui, nous n'existons pas, avec lui, nous nous grandissons, nous nous réalisons, nous devenons nous-mêmes ...
- Si l'on me presse de dire pourquoi je l'aime, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : « parce que c'est elle, parce que c'est moi . MONTAIGNE .
- L'amour ne regarde pas avec les yeux, mais avec l'âme . SHAKESPEARE .