Après nous avoir revêtu de grisaille, le mois d'avril se termine plutôt bien ...

Avec Liséann, Genseric, nous allons bon pied, bon oeil  faire découvrir à Cathy les merveilles de notre plage et de ses dunes ...

une petite promenade ...

bon samedi à tous .

C'était hier, le bleu du ciel colorait l'eau de bleu, la mer s'étirait calme et sereine, mes pieds nus savouraient la douceur du sable, les jambes enfin dénudées appréciaient la tendre chaleur 

J'étais partie en longeant le courant à peine mouvementé, et je m'en suis revenue en traversant les dunes qui doucement reprennent couleurs

il faisait si bon que c'est dehors que j'avalais ma tartine ...

La nuit, je me suis laissée bercer par la pluie qui martelait le toit ...

Elle a tout emporté, le bleu du ciel, son reflet sur les eaux,  ne laissant place qu'à la grisaille ...

c'est donc bottes aux pieds,  manteau d'hiver au dos, jambes couvertes qu'aujourd'hui je déambule ...

Tout est à prendre, tout peut s'aimer, tout est si beau !

C'est que j'en ai pris l'habitude, de faire et de défaire les valises, toujours en route pour le meilleur de la vie, de Péronnes à Bray-Dunes, puis le retour, en attendant mieux de Péronnes à Sarzeau et le retour, je vais et je viens et m'en trouve bien !

Moi qui me sentais si attachée à mes arbres, ma terre, au point que de ne la quitter qu'aux grandes occasions, pour retrouver le sable fin et le mouvement des vagues, me voilà sur les routes du « vivre encore » tant que je le peux !

Liséann partagera ses quinze jours de vacances avec moi et nous jouerons à l'enfance, Tybalt viendra assurément nous rejoindre quelques jours, Tanaïs peut-être, car tous deux grandissent et ont droit à « leur » vie ...

Alors vite, j'emballe ma bonne humeur et quelques habits, et demain je prends la route !

Je vous montrerai le décor du plaisir de vivre !

Qu'est-ce donc que cet état de fait qui me voit « active » à ce point ?

Est-ce d'avoir tellement donné aux autres qui me fait me retrouvant seule dépenser à loisir ce temps qui m'est donné ?

J'en suis capable, je m'y sens bien, à chercher et trouver des tas de choses à faire qui me sont consacrées ...

J'aimerais qu'IL vienne couler à mes côtés des jours heureux, osera t-il prendre la longue route qui le mènerait chez moi, chez nous ?

Est-ce pour « tuer » le temps qui de LUI me sépare, qu'une telle énergie m'enlace à défaut de ses bras ?

Ce rêve là m'habite, et qui sait ... d'ici l'hiver où j'irai LE retrouver ... peut-être viendra t-il  ...

Mon jardin est heureux , c'est tout bon !