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Que nos vies sont banales, des parents aimants, des ados bien construits, des amis, de l’art, de la culture, une bonne scolarité, du boulot, des vacances, telle une classe moyenne qui s’en sort assez bien, de petits bourgeois que nous sommes …
Assise dans mon fauteuil confortable à regarder le film, j’en deviens acteur à part entière, je vis chaque seconde ces rôles que la vraie vie peut nous imposer …
Je suis, ces adolescentes qui sans s’en apercevoir, se laissent attirer au nom de l’amour, dans cette douceur qu’ont parfois les mots des réseaux sociaux, vers le pire de l’excès d’amour qui nous prend aux pièges nombreux d’une soumission totale et radicale …
Je suis, ces parents attentifs et soucieux et amoureux de leurs enfants, qui tout en les voyant grandir s’associent aux besoins de la liberté nécessaire, qu’il faut un jour leur concéder …
Je ne vois rien venir …
Et le drame arrive, un départ pour nos filles vers l’enfer … notre enfer !
Enfer où se jouxte radicalisation et déradicalisation, torturés par cet amour qui nous ceint le cœur dans une crise sans nom, qui nous entraîne dans une folle vie de terreur, de culpabilité, de retour en soi, de recherche, de vouloir comprendre l’incompréhensible, et de s’accrocher à l’amour qu’il y ait « retour » ou non …
Ce film de et avec Sandrine Bonnaire est à voir, pour essayer de comprendre, à savoir que nul n’est ni protégé ni exclu du scénario de la vie …
« Le ciel attendra » dit le titre … Ah si seulement chacun pouvait savoir que ce ciel n’est rempli que d’étoiles et d’astres, sans dieux pour le pervertir ni princes pour le polluer …
Allez le voir !
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Drôle de fin octobre, où les uns sont contents, d’autres déçus et puis tous ceux, dont je suis, qui se sont accordés au sein d’un débat nécessaire, à mesurer l’importance du détail enfoui au cœur des termes définis pour ce vaste marché et qui pourrait nuire à nos démocraties …
Car s’il est vrai que nos vies actuelles sont marquées par le commerce international, il n’en est pas moins vrai que certaines nations ont d’ores et déjà inclus dans leurs politiques des normes de protections civiles que d’autres au nom du profit se refusent à envisager …
C’était pour cet effet, que nos parlements régionaux de Wallonie et de Bruxelles se sont mobilisés à refuser tout un temps de signer en l’état ce traité, le temps nécessaire aux débats et aux éclaircissements, qui ont abouti à la signature …
Il reste encore un peu de chemin à parcourir pour que ce traité non changé (disent ses ardents défenseurs) mais amendé par des ajouts qui veillent au grain (dis-je) entre en application . Il faudra l’accord de la cour de justice européenne, qu’elle le dise ou non conforme à notre droit, et puis pas du moindre, l’approbation du parlement européen …
Gageons que là aussi, le débat démocratique se fera norme …tout comme en Wallonie …
Il est des balises plus qu’importantes à ne pas dépasser au nom de ces échanges commerciaux internationaux, le CETA sera suivi de tant d’autres …
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