La nouvelle est tombée ce mercredi, l’information a ses raisons qui motivent 

ce départ, et tu avais le choix …

Et tu as opté malgré les frayeurs humaines bien légitimes, de lier tes actes à ta philosophie, alors, je réprime mes peurs forte de toi, pour être à ta hauteur …

Chacun, là où nous sommes, nous avons ainsi au parcourt de la vie des décisions à

 prendre qui nous laissent pantois, c’est dans ces moments-là que se révèle à nous ce que vraiment nous sommes, fragile, tiède ou bien fort …

Car la raison n’a pas le temps de s’épancher, l’urgence de la décision lui refuse le tourment, la tergiversation …

Tu es donc fort, mon fils et je m’en réjouis,

Tu es de ceux qui disent et qui font et j’en suis fière,

Tu es conscient et confiant en la vie …

Mais cela je le savais déjà !

Jusqu’à mercredi, où tu nous reviendras, mes pensées optimistes t’accompagneront, l’amour d’une mère cela sert à ça aussi, laisser l’oiseau prendre son envol …

SOIS PRUDENT, MAIS FAIS CE QUE TU DOIS !

Il a soixante ans aujourd’hui mon homme qui s’est levé tout frais à l’aube d’une

 nouvelle décennie, faisant ses premiers pas à la force de l’âge que l’on dit sage, comme tous les autres jours, il est parti au travail de sa vie commettre des contrats au sein de l’entreprise, car vivre dépend de soi, des envies qui motivent, des espoirs à poursuivre …

Et sa tête en est pleine, de ses désirs d’être cet homme qui nous protège, nous femme, enfants, petits enfants des troubles de la vie …

Faut voir son élégance à vaincre tous ses maux quand de courbatures en blessures il redresse l ‘échine, sachant que l’amour force tout destin, qu’il est puissance et loi !

Sache Homme de ma vie, que jamais je ne t’ai tant aimé et que ce n’est rien en égard à demain et aux jours qui viennent …

Nous vieillirons ensemble à la découverte de ces jours nouveaux que nous offrent en présents nos enfants, nos petits-enfants : LE BONHEUR !

Samedi pour tous, on dresse le couvert …

Que faire de ces misères du monde ?

De tous ces tremblements qui secouent les hommes,

De ces séismes qui soulèvent les masses, 

De ces tsunamis qui emportent tout …

De ces centrales qui menacent de tout foutre en l’air ?

D’un côté nous avons des peuples opprimés par souci d’économie

De l’autre un monde qui gravite grâce à l’économie …

Au nom de nos peurs nous n’aidons pas les uns

Au nom des mêmes peurs nous tremblons des conséquences induites par les autres …

Et nous restons béats de stupeur face aux ennuis encourus,

Impuissants mais compatissants,

Geignant aux douleurs vécues

Par tous ceux-là qu’on ne peut aider …

Produire un peu moins de richesses là-bas, car à trop vouloir les risques sont grands …

Produire un peu plus de libertés démocratiques et sociales là où les manques se font sentir …

NON, on ne s’ennuie pas au monde des hommes !

Pourquoi l’ONU ne donne pas son feu vert aux forces de l’OTAN, capables d’enrayer les attaques meurtrières de Kadhafi, alors que TOUS nous connaissons sa folie …

Nous n’avons pas émis autant de précautions quand il fut question de le réhabiliter, nous faisant par la même les complices de ce qui aujourd’hui se passe, nous étions passés outre les mesures de prudence civique, alléchés par l’argent frais qui venait bien à point quand la crise financière nous mettait sur le cul !

Tous, du plus petit pays aux plus grands nous avons commis la gaffe du siècle, accréditer le non pensable …

Et à l’heure où les Libyens sensibilisés par le réveil Tunisien et Egyptien se mettent en marche pacifiquement marquant des points à l’Est, suscitent la colère sanguinaire  d’un despote, nous tergiversons  d’hésitations en excuses, de paroles en palabres, pour ne pas agir, laissant le vin aigre faire son œuvre, la révolte se changer en guerre civile …

L’Histoire de XXème siècle nous avait pourtant mis en garde, du nazisme au communisme de terreur, nous savons les méfaits …

Il suffirait de peu pour anéantir la bête, maîtriser l’espace aérien permettrait assurément au Peuple Libyen de conduire à bien sa marche vers la Liberté, mais il est encore des intérêts qui en interdissent l’audace …

Je voudrais comprendre !    

Et comme je serai fort occupée, je prends un jour d’avance pour vous rappeler combien la FEMME compte dans la vie, dans le monde …

Elle se dévoile à chaque instant, dans chaque lieu, et détermine l’avenir, c’est elle qui dans son corps propulse la vie, la nourrit, prend soin des hommes petits et grands, et pourtant c’est elle que l’on bafoue, la méprisant, la dénigrant …

Si aujourd’hui, elle a sa place dans la société, qu’elle est reconnue en tant qu’égale des hommes, ce n’est pas partout, et pas par tous …

Si aujourd’hui, elle se mesure aux grands, c’est à son combat qu’elle le doit, pour exister  autrement que femelle, elle a dû souffrir plus que permis des siècles durant …

Pas toujours bonne quand elle agit en homme, qu’elle oublie d’être ce qu’elle est, féminine mais responsable, sachant pianoter sur la gamme qui va du grand sourire aux armes (pardon Sardou) pacifiques de la raison de son état …

Son regard sur la vie se doit de rester celui qu’il est quand sur les plaies du monde elle se baisse, pansant d’amour les brûlures produites par l’égoïsme des Nations …

Son rôle est grand à faire pencher du bon côté le plateau qui balance entre l’être et le paraître, en refusant obstinément de rester le produit des hommes qui n’ayant pas encore compris, la vendent ou la soumettent aux vents nauséeux de l’obscurantisme …

Demain, Femme lève-toi et marche fière de ton pas vers ton destin, celui de tous les hommes enfin libres et égaux !