Un bébé né en France ne crie pas de la même façon qu'un bébé allemand ! Voilà le résultat d'une étude très intéressante publiée conjointement jeudi par l'Institut allemand Max-Planck et le Laboratoire des Sciences cognitives de l'Ecole Normale Supérieure de Paris .
Le cri des bébés français monte en sonorité tandis que celui des bébés allemands s'échappe de l'aigu en descendant vers le grave ! Pas du tout comme chez les chimpanzés, dont les cris sont déterminés par une fluctuation de la pression dans le système respiratoire .
L'ouïe est le premier des systèmes sensoriels, à se développer chez le f½tus, celui-ci aime à participer à la vie de sa maman, tout en étant confiné à l'intérieur de son ventre, il s'évade par le son et prospecte déjà le monde où il va naître ... Par cette étude qui a analysé pas moins de 20 heures de cris de bébés, dans des maternités de France et d'Allemagne, et qui conclut dans les termes utilisés par Kathleen Wermke psychologue du CHU de Würzburg : « Les nouveaux-nés ont une prédilection pour les modèles mélodiques qui sont typiques pour leur langues maternelles » .
Nous avions déjà connaissance par observation, que le nouveau-né était sensible aux musiques que nous écoutions enceintes mais nous ignorions l'importance de l'incidence de son ouïe sur son futur apprentissage linguistique, facilitant le nourrisson dans la maîtrise à venir de sa langue maternelle !
Et oui, les bébés pleurent dans la langue de leur maman, leurs cris ont des accents ...

C'est quoi avoir une identité nationale ?
Serait-ce d'être né quelque part et épouser sans broncher les us et coutumes des trottoirs qui nous ont vu naître ?
Serait-ce d'aller là où nous conduit la vie et pour se faire accepter du lieu nouveau et de ses habitants, renier nos essences personnelles, nos raisons d'être ?
Serait-ce se confondre comme les caméléons au paysage mouvant des idées du moment ?
Je n'ai pas d'identité nationale ... et je m'en enorgueillis ... J'ai eu beaucoup de chance d'être née là où je suis encore, à vivre librement ma pensée, ayant un toit, mangeant à ma faim, et vivant sans guerre au sein de compromis utiles me permettant d'accepter l'autre dans ses différences et de me sentir acceptée par eux, malgré mes différences ...
Je me sens habitant du monde qui serait un village, où nous irions chacun trouver l'endroit idéal à l'abri des tempêtes, poser nos bagages pour y vivre le temps de nos vies, y travailler à concevoir nos familles, et tenter le bonheur ...
Tous n'ont pas ma chance, ils sont nés dans la tourmente des guerres, des famines, des exploitants, d'un climat trop changeant ... Ont-ils le choix ? Seraient-ils obligés de rester là où ils sont nés ou auraient-ils le droit de chercher à vivre ailleurs un possible bonheur ?
Je n'ai évidemment pas de réponse, je ne sais pas ce que j'aurais pu faire si je n'étais née ici et maintenant, mais il me semble que si l'argent n'a pas d'identité nationale, ni couleur, ni odeur et qu'il peut aller partout où il veut, l'Homme aussi ...