Humeur du latin humor signifiant liquide, nous parle bien sûr des liquides qui coulent en nous, mais aussi par extension de l'état thymique (provenant du thymus) fondamental qui domine notre vie affective, engendre nos émotions, pour peu que fondamentalement nous soyons enclin à la bonne ou à la mauvaise humeur ...
J'ai opté vaille que vaille, j'ai choisi la bonne !
N'ayant pas toujours le pouvoir d'influencer le cours des choses de la vie, je me suis résolue à ne pas me laisser envahir par la bile négative à rejet, capable de tous les maux intestins dont je me passe bien !
C'est l'histoire du verre à moitié plein qui donne à penser qu'il reste à boire un peu de liquide, contre le verre à moitié vide qui évoque une pénurie à venir . C'est le fait qu'après la pluie vient le beau temps, que le printemps efface le froid de l'hiver, que le sourire d'un nouveau-né nous éloigne de la vieillesse, que l'amour l'emporte sur la haine, que le bonheur se trouve dans toutes choses ...
Ainsi devrions-nous vivre légers, débarrassés de bien des maux physiques et psychiques si l'aventure de la vie nous était présentée comme une succession de faits, tous importants, dont il nous faut relativiser avec bonne humeur les tensions et les pressions ...
Savoir ouvrir un robinet, celui qui laisse s'écouler de nous la source mauvaise imbibée de nos colères, de nos peurs, de nos angoisses, et se garder une pinte de bon sang !
A vous tous, mes amis ... SANTE !

L'économie fout le camp, les petits épargnants qui avaient cru pouvoir aligner leur façon de procéder sur celle des grands s'en mordent les doigts de voir fondre les petits sous qu'ils croyaient pouvoir gagner allègrement sans trop se fatiguer ... Les bourses du monde entier paniquent, l'argent frais fait défaut, et les dettes s'accumulent ... La faute aux américains, qui pour se sortir,( ou du moins essayer), de la première crise dite des « sub-prime », ont vendu du vent, écoulant sur tous les marchés des produits financiers aux valeurs incertaines qui demain ne vaudront probablement plus rien, les faillites bancaires américaines menacent nos institutions, notre mode de vie, est-ce un bien, est-ce un mal ?
Ce monde devenait fou de son fric et du pouvoir qu'il semblait procurer, à un tel point que les hommes s'entredéchiraient entre eux, reniant la solidarité admise depuis toujours dans toutes sociétés où les plus forts servaient de soutien aux plus faibles, sachant qu'une vie peut-être faite de moments où on est fort, suivit d'autres où la faiblesse s'installe ! Amasser de l'argent à bon compte était devenu primordial, finis les scrupules, si les pauvres sont pauvres c'est qu'ils l'ont voulu, si les malades ne peuvent se soigner faute d'argent tant pis pour eux, si d'aucuns perdent leur logement c'est qu'ils n'ont pas su gérer ... et la liste était longue qui me faisait frémir d'indignité, réclamant à corps et à cris plus de gauche en politique pour essayer de freiner cette pulsion macabre que je sentais venir ...
Peut-être que cette crise fera réfléchir les électeurs que nous sommes, peut-être que avisés par la tournure des choses, nous aurons acquis plus de sagesse, que nous ne nous laisserons plus prendre par tous ces discours tendancieux qui n'ont qu'un but enrichir les nantis aux détriments des idiots ...

Le soleil ayant brillé quelques jours d'affilée sur mon jardin, j'en ai profité pour l'aménager en vue de mes vieux jours, même si aujourd'hui je me sens encore capable de grimper à l'échelle afin d'égaliser les sommets de mes sapins, il n'en sera pas toujours de même ... J'ai donc pris l'initiative de les ramener à hauteur de petit homme, ces troncs de 30 ans d'âge au diamètre effrayant, cerclé de toutes ces fines branches rendant impossible l'approche de la tronçonneuse ! C'est donc armée d'une scie, d'un sécateur et d'un taille haie que j'entrepris cette tâche titanesque, 18 d'entre eux sont terminés, 21 restent en attente d'un climat favorable ...
Ainsi va la vie, un jour on plante des arbres qui se mettent à pousser, on détermine leur hauteur en fonction du cadre de vie désiré, d'une intimité à protéger, et puis il s'agit selon la conscience de son âge de s'entourer de facilités pour n'avoir pas à dépendre des services payants quand la pension nous rabote le portefeuille ...
Je prépare ma vieillesse, mais j'en suis loin encore, le plaisir que j'ai éprouvé à la tâche me le prouve, l'émoi ressenti en découvrant un nid vide d'où se sont envolés vers les cieux des oisillons, le travail des épeires aux toiles sublimes dont je ramenais le fil conducteur vers la base pour ne pas trop les troubler, les colonies de cloportes se nourrissant des brunâtres tiges mortes et qui descendaient en courant sur les troncs, tout cela me plongeait au centre même de la vie, la vie que je me suis choisi de vivre avec intensité, profitant de tous les instants, de toutes les circonstances pour lui rendre l'hommage qu'avec vous je veux partager !

C'était il y a 13,7 milliards d'années la création du monde, une explosion donnant naissance immédiate au plasma quarks-gluons sorte de grosse soupe qui en se refroidissant agglomère ses quarks constituants en protons et en neutrons, bases de la matière . Matière qui n'occupe que 4% de l'univers le reste se partageant entre 23% de matière noire et de 73% d'énergie noire ( anti-matière) ... Une particule instable appelée divine car personne ne l'a jamais vue ou aussi nommée boson du nom du physicien l'ayant découvert par déduction, serait le chaînon manquant à nos connaissances pour expliquer l'origine de la masse et pourquoi certaines particules en sont dépourvues . Que tout cela est compliqué !
C'est pour essayer de comprendre ce secret de la matière que des équipes du CERN mettent au point depuis 10 ans l'expérimentation d'une version miniature du « big bang » .
Ce mercredi 10 septembre 2008, à 100m sous la terre de Genève, le plus grand collisionneur de hadrons va générer près d'un milliard de collisions de protons par seconde à une température se rapprochant au maximum possible du zéro absolu, qui libèreront ponctuellement des températures 100.000 fois supérieures à celle du c½ur du soleil . En surface 3.000 ordinateurs vont analyser une centaine de collisions à la seconde et peut-être découvriront-ils ce chaînon manquant qui nous permettrait de mieux comprendre les origines de notre monde et par la-même améliorer son avenir ...
J'ai foi en l'homme !

Un site flamand spécialisé dans la recherche d'emplois, a utilisé des slogans dignes des années 1930 sur des panneaux géants répartis sur la Région Bruxelloise et en Flandre, on pouvait y lire en néerlandais mais je vous traduit :
-LES ALLOCHTONES VEULENT NOS EMPLOIS .
-LES HANDICAPES FERAIENT MIEUX DE TRAVAILLER !
-LES ETRANGERS VIENNENT ICI POUR VOTRE PROSPERITE .
-LES PLUS DE 50 ANS SONT IMPAYABLES !
Qui a dit d'eux qu'ils étaient nazis durant les guerres et catholiques entre elles ? Jacques Brel dans « les flamingants, chanson comique » il avait vu juste le bougre, flamand d'origine ayant opté librement de ne pas aboyer flamand et de leur interdire d'apprendre leur dialecte à nos enfants qui ne leur ont rien fait ...
Juste quelques jours de parution, mais quelques jours de trop ! Dès aujourd'hui tous les panneaux seront nettoyés, il s'agissait d'une méthode visant à attirer notre attention ! Un teasing technique publicitaire utilisé par Vacature.be .
Faut-il accepter sans mots férir cette nouvelle habitude choquante ? Les phrases ainsi exposées au regard des gens laisseront des traces, certains esprits s'emballeront, croiront au bien fondé de ce qu'ils ont lu, laisseront grandir en eux cette haine de l'autre, créant un fossé entre les « ayant droit » et les non-admis, vieux, étrangers et handicapés ...
La preuve s'il en est que nos problèmes belges sont loin de n'être qu'une question de langue ...