Bien des gens l'ont échappé belle, perdre ses économies en temps de crise, c'est loin d'être un scénario alléchant, perdre son emploi itou, c'est pourtant ce qui était d'actualité ce vendredi dernier à la fermeture des bourses mondiales, Fortis perdait autant en crédulité qu'en valeur ... La spéculation de certaines banques, rêvant d'acheter à bas prix un fleuron bancaire se basant sur des rumeurs plus ou moins motivées par la folie de grandeur des anciens dirigeants, avait presque atteint son but, mettre la faillite sur le devant de la table et ramasser les miettes toujours pour le profit des nantis sans s'occuper du reste ...
Il faut en finir avec ce système tellement entrelacé que plus personne ne sait qui possède quoi tant les prêts d'une banque à l'autre se trouvent perdus au sein d'une nébuleuse gigantesque ... Les milliards investis ont évidemment profité à certains tant que la cruche allait à l'eau, qui pleurent aujourd'hui sur leur déconfiture, c'est pourtant connu en bourse on peut gagner gros, mais aussi perdre son capital . Alors que l'épargnant prudent, pas souvent très riche se contente de placements sur livrets, à faible taux d'intérêts sensé le mettre à l'abri de ce qui le menace à ce jour faute au système ultra-libéral hérité des années 80 qui doit disparaître !
Les politiques semblent avoir pris la mesure du drame auquel eux aussi se sont laissés exposer en favorisant des années durant l'exploitation des hommes au seul profit des argentiers ... Ils réagissent enfin, nationalisent à tour de bras de l'Amérique à l'Europe, pour sauver l'emploi direct de gens qui eux font sainement prospérer et l'industrie et l'économie . Il était temps car la seule richesse de ce monde est et doit rester L'HOMME dans son environnement ...

Se laisser porter par son enthousiasme ... Il est des moments privilégiés dans la vie où l'on sent bien qu'il faut agir, entreprendre sans raison aucune, parce qu'une force incontournable qui nous vient des tripes nous pousse contre vents et marées à créer, car c'est bien de création qu'il s'agit alors, une étincelle provoquée par un mot, une couleur, une situation, qu'importe, fait jaillir en nous le besoin irrémédiable d'agir, met littéralement le feu à nos émotions, embrasant le moment présent de notre vie ; ce sont là des instants tellement rares qu'il ne faut surtout pas y mêler la raison qui telle un jet d'eau glacée anéantirait le transport . C'est fou, l'énergie que peut procurer cet état, on se sent invincible, capable de tout, la confiance nous immerge, la force nous habite, et nous allons poussés par l'inexplicable jusqu'au bout de nous-même ! Je prétends que ce sont ces rares moments qui déterminent les axes de notre vie, comme si notre inconscient veillait à notre accomplissement, celui qui les laisserait passer sans les apercevoir ignorera sa vie durant, le vertige par eux prodigué ... Quant à tous ceux qui ont osé, ils seront en quête perpétuelle du retour de la pulsion, vigilants à la reconnaître, sans pour autant être capables de la motiver, ils iront de l'avant et VIVRONT .

Même en Finlande, pays pourtant réputé pour son éducation comme étant le premier de toute l'Europe à pourvoir ses jeunes de toutes les garanties nécessaires à leur avenir, le mal être des jeunes se prouve par des violences inacceptables telles que celle qui hier a semé la terreur au sein de l'école de Kauhajoki tuant 11 adolescents qui tentaient d'apprendre un métier .
En avril 2006, chez nous à Bruxelles en pleine gare, en pleine journée , en pleine foule ... deux jeunes de moins de 18 ans ont tué de sept coups de couteau, un gamin de leur âge qui possédait un MP3 .
Un autre jour, c'était un anversois de 17 ans qui tirait sur la nounou noire d'un bébé blanc .
J'aurais tendance à dire que c'est à cause d'absence d'avenir que des enfants s'adonnent aux crimes comme nous jouions à la marelle en notre temps, ce serait trop facile ! Certains prétendent que la violence inscrite dans les jeux vidéos est responsable de ces maux, ce serait selon moi plutôt un dérivatif permettant de canaliser la violence qui sourd au fond de tout être et qui empêche de passer à l'acte ... D'autres diront que le manque d'éducation engendre de pareils comportements, que les parents sont absents, que l'école est un nid d'infection ...
Le problème est là, il est grave et il ne touche pas que les jeunes, des familles se trucident, des mères tuent leurs enfants, les drames sont légions qui devraient nous interpeller tous .
Réapprendre à aimer la vie, cesser de broyer du noir, de prétendre à la fin des beaux jours, de la terre, de voir le soleil meurtrier, de donner au mal la première place alors qu'il suffirait de poser son regard sur ce qui va bon an mal an comme depuis la nuit des temps et de se convaincre du bonheur d'exister...

Il devrait même être interdit chez les bébés de moins d'un an, ce médicament qui avait bonne réputation pour calmer les douleurs et faire chuter la fièvre serait responsable d'allergies, d'eczéma et d'asthme auprès des enfants qui en ont absorbé au-cours des premiers mois de leur vie ...
C'est le professeur Richard Beasley de l'institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande qui a mis en exergue la relation entre ce remède et les maux qu'il provoque, 46% de ces enfants risqueront de développer de l'asthme vers 6 ou 7 ans, ceux qui en absorbent au-moins une fois par mois au-cours de leur 5 ans ont aussi trois fois plus de risques de développer cette maladie que l'enfant qui s'en passe ! Une étude scientifique menée par les européens va dans le même sens, et confirme en plus un lien évident entre la prise de paracétamol et l'asthme chez les européens adultes !
Aucun médicament n'est bon à prendre, et pourtant nous devons nous soigner, mais il nous faut toujours garder en mémoire que ces molécules ont certes un pouvoir indéniable pour des causes bien précises, mais ne constituent en rien une panacée ... Un bain tiède prend plus de temps qu'un suppositoire introduit, que le sirop avalé, que la pilule absorbée, mais reste le premier soin à donner quand le thermomètre grimpe, avant la visite chez le médecin si par malheur le bain ne suffisait pas !
En aucun cas l'auto-médication n'est salutaire !

Alors que ce week-end, les fêtes de Wallonie battaient leur plein dans nos rues, que bruxellois et wallons buvaient le « pecket » de la paix, Le N.VA tenait congrès ...
Ce parti séparatiste qui ne s'est jamais caché, frère au sein d'un cartel du CD§V parti catholique flamand dont Yves Leterme fait figure de premier ministre fédéral, jetait le gant refusant désormais de participer aux négociations fédérales ...
Que dire de tout ce cirque où chacun sait que la Belgique n'est plus, mais dont on refuse obstinément d'assumer les responsabilités du divorce peur des conséquences électorales du mois de juin à venir !
C'est que les partis auront à survivre au défunt pays, au nord comme au sud, il faudra gouverner ! Les tensions montent entre eux, les uns parlant de solidarité, les autres de réformes, histoire de séduire l'opinion publique partagée elle aussi entre ses rêves et ses besoins ...
Nous étions sur une corde raide, dont l'usure l'a réduit en fil ténu ne supportant plus le poids de nos institutions, nous ne pourrons plus assumer l'unité qui faisait notre force, nos divergences se sont trop marquées pour être ignorées, il faut trancher avant que la gangrène n'engrange d'autres maux, mais comment faire ?
Si comme l'avait demandé le parti socialiste au sortir des urnes en juin 2007, tous les partis démocratiques du nord comme du sud s'étaient réunis pour définir et ajuster les moyens des besoins à répartir, nous aurions gagné 15 mois, mais les libéraux wallons n'ont pas voulu du projet émanant d'un PS ayant perdu des plumes lors du scrutin !
Ces 15 mois furent néanmoins mis à profit par la Wallonie pour prouver économiquement son redressement, pour définir sa solidarité avec les francophones de Bruxelles, pour affirmer auprès de son peuple sa grandeur et sa valeur, de sorte que l'avenir s'il reste difficile ne doit plus nous faire craindre la scission du pays dont nous venions mais qui n'est plus soutenu que par un fil ...