•  JE NE VOUS OUBLIE PAS … Je suis tellement occupée à aimer, à partager la vie de ceux qui m'entourent que le temps me manque ...
    C'est que l'Amour, ça prend du temps !
    C'est qu'en prendre conscience, ça prend du temps ...
    C'est qu'en jouir, ça prend du temps .
    Alors, je prends mon temps pour aimer, en prendre conscience et en jouir et puis de venir vers vous et vous le dire .
    Osée, le frère de Claire fête ses vingt ans, avec son frère Bénito ils sont venus du Cameroun étudier chez nous, ils apprennent nos m½urs, notre culture, et partagent nos vies et nous, nous les apprenons ...
    Ils sont deux jeunes formidables, désireux de vivre une vie du possible, capables d'efforts pour y parvenir, soucieux de l'existence et de ses exigences, ils sont naturels, plein d'entrain, inutile de vous dire que je les aime .
    Samedi donc, nous avions réuni les frères et les s½urs autour d'un gâteau aux multiples drapeaux, de la plus petite au plus grand nous avions la couleur de l'amour, tous nous avons applaudi le bonheur d'être ensemble et nous avons joué la vie au temps des découvertes, en jeux de mots, en jeux de mimes, et nous avons trouvé le bonheur d'être ensemble !
    Ceci n'est pas une parenthèse dans une vie en mouvance, c'est un désir, une volonté d'aimer et d'en prendre le temps ...
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  • Quitter le voile qu'on veut te voir porter au nom des dieux ...
    Aucun homme ne t'est supérieur,
    Aucun homme n'a le droit de te forcer à cacher ta beauté, ta féminité, ta grâce, tu es ce que tu es, à toi de le prouver ...
    D'autres que toi, ont en leur temps subi l'esclavagisme et se sont rebellés, se liguant entre eux, ils sont devenus visibles et ont fini par être entendus et reconnus, tu peux en faire autant ...
    Tes tortionnaires oublient qu'à force de vouloir te soumettre, ils t'ouvrent les portes des cages où ils te maintiennent, tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se brise ...
    N'attends plus, ne te soumets plus, mets les voiles en te dévoilant, tu pourras enfin voir le sourire de tes filles, tellement fières de ton geste de femme !
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  • C’EST UN LIVRE …Qui nous parle du siècle que nous avons vécu, qui espère du siècle qui s'en vient ...
    En ces temps-là, l'industrie fabriquait des objets utiles aux hommes, l'homme s'élevait à la société par son métier ... un artiste photographie l'objet et l'exposant s'en fait renommée, dépassé de lui-même par son succès abouti, comme tout artiste il varie et dépeint le métier à la palette et ses pinceaux, gloire s'ensuit ...
    Le seul métier qu'il n'ait pu exprimer est précisément celui de l'art qui se vend, le clou de son ½uvre picturale est celle de la littérature, elle sait dire !
    La cupidité de l'homme de fortune s'oppose à la solitude de l'homme profond, le premier ira jusqu'au crime, tuant l'homme qui dit, voulant posséder l'art ...
    Mais l'art peut-il se posséder ?
    L'art n'est-il pas affaire de solitude ?
    Paradoxe de ce siècle matérialiste qui se donne l'illusion de la gloire en laissant l'homme seul face à lui même, à ses démangeaisons, à ses maladies, à ses questions, à sa mort ...
    Alors on espère de la nature, on veut y trouver la paix, on s'isole des hommes on finit par s'y engloutir ...
    Jusqu'au jour où un sursaut de vie fait qu'une porte fermée depuis longtemps s'ouvre encore, faisant découvrir un monde nouveau fait de mélanges, de mixité, la carte redessine le territoire, l'homme se découvre plus humain, vit en symbiose avec sa production, avec sa création, alliant son passé à son avenir ...
    C'est un livre de Michel Houellebecq .
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  • MAIS D’OU VIENT CE PAON ?
    Mais d'où vient ce paon, qui majestueusement investit mon jardin ?
    Le jour est à peine levé, la brume humide pas encore estompée, et là, devant ma fenêtre, superbe le paon accapare mon regard ...
    Fier, il va sans brusquer le mouvement, de son port gracieux, arpenter sans gêne, l'espace qu'il découvre, quelques framboises laissées à l'intention de Tybalt, le tentent, il se les approprie, il se moque bien du chat qui n'ose bouger, foulant de ses larges pattes les feuilles pas encore ramassées, il trône au prestige de ses couleurs dans la grisaille qui l'entoure ...
    J'ose doucement entrouvrir la porte ... il ne s'éloigne pas ... semble connaître l'homme et son amour du beau ... sans changer de rythme, sûr de sa prestance, il se laisse photographier, je m'essaye à quelques « léon » pour qu'il déploie sa queue mais peine perdue, ma voix éraillée ne l'inspire pas ...
    Une demi-heure durant il aura été roi d'un domaine tristounet au petit marin d'un automne gris, qui sur l'heure a pris ses couleurs bleutées et verdâtres pour donner à ma journée une teinte ensoleillée .
    Mais d'où venait-il ?
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