• UNE BELLE JOURNEE !

     

    Tanaïs jouait son rôle au théâtre, dans un “Pinocchio” remanié, elle a brillé d'assurance et de prestance ma petite fille !

    Pour elle, et pour la première fois, j'ai osé prendre en voiture le chemin qui me conduisait à Genval, chez mon fils aîné, et tout comme elle, j'ai assuré …

    La représentation finie (sans photo, pour ne pas troubler ces jeunes en partance) nous avons contourné, tout en l'admirant le lac de Genval, pardi quel beau lieu, tout en sérénité, dans un cadre verdurier, où pêcheurs au calme tirent la ligne, où promeneurs solitaires ou accompagnés se croissent, où canards paisibles longent la rive, mon fils, ma nièce et moi avons profité d'un sursis ensoleillé pour jouir du lieu enchanteur, qui cadrait le souci de “vérité” comme dans la pièce de “Pinocchio” le mensonge est à bannir, c'est “la nature” qui le dit !

     

    UNE BELLE JOURNEE !

    UNE BELLE JOURNEE !

    UNE BELLE JOURNEE !

    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    12 commentaires
  • LE MONDE QUE L'ON PORTE de ALIA CARDYN chez R. LAFFONT

     

    C'est un livre qui entretient mes réflexions plus refermé qu'ouvert …

    Le style m'a beaucoup moins accroché que l'idée qu'il renferme, et pourtant curieuse du dénouement je suis allée jusqu'au bout .

    C'est une histoire de “femmes” qui se veulent “libres” d'exister dans un monde produit par des structures tellement établies, qu'il engendre trop de freins à l'existence pure et simple .

    A force de “se vouloir” ces femmes se créent un monde privé où chacune tente de se libérer, y compris de l'engeance produite par leurs décisions personnelles …

    Serait-on toujours soumis aux lois du vivre ensemble ?

    C'est un peu la trame choisie par ces “Rose” (de génération en générations tel est le prénom donné aux descendantes de la première sage-femme) qui toutes succèdent à l'initiatrice comme un seul homme jusqu'au jour où l'une d'entre elles décide de changer de métier … Cette Rose donnera naissance à une Ella et cassera (non sans difficulté) le rythme imposé et deviendra institutrice …

    Le cheminement conduit à faire exploser “les routines établies” pour aller vers l'introspection de l'humain, qu'il soit homme (car ici, il a sa place) ou femme (sensée porter la vie) et réussir “sa vie” quoi qu'il en coûte !

    Au fond, contente de l'avoir lu !

     

    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    8 commentaires
  • LE SOLDAT DESACCORDE de GILLES MARCHAND aux FORGES DE VULCAIN

     

    14-18 …C'était une guerre cruelle (mais ne le sont-elles pas toutes ?), des morts, il y en eut plus qu'il n'aurait dû, les tranchées, les gaz, les obus, ont défiguré la vie de ces hommes partis la fleur au fusil croyant qu'en peu de temps ils viendraient à bout de l'ennemi envahisseur …

    Des morts en nombre ont endeuillé les familles, mais il y eut pire, les disparus … dont les proches guêtaient le retour, sans fin, tout en voulant garder l'espoir de les revoir …

    Des années durant, notre narrateur, ancien combattant, part à la recherche de “ce tout jeune poète”, amoureux éperdu de celle qui partageait d'un même élan ce si noble sentiment .

    Cette enquête nous conduit au coeur même de la souffrance subie, agrémentée, si l'on peut dire, de l'amour partagé de ces jeunes en quête l'un de l'autre …

    Nous découvrons au fil des pages, l'horreur du vécu de ces soldats, nous partageons leurs espoirs, nous souffrons de leurs maux, et comme eux nous voulons croire au “plus jamais ça” mais les années passent, qui peut-être réuniront ces amoureux transis, mais qui préparent déjà la seconde guerre …

    Tout est toujours désaccordé !

    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    8 commentaires
  •    RESTE de ADELINE DIEUDONNE chez L'ICONOCLASTE

     

    Une histoire d'Amour et de Mort …

    Elle, la quarantaine, divorcée, mère d'une jeune fille rencontre Monsieur M, marié, père de deux enfants .Ensemble ils vont vivre une belle histoire d'amour, “elle” aimant son indépendance, “lui” sa famille quoi qu'on en dise, ils se retrouveront au gré de leurs désirs, s'acceptant l'un et l'autre sans chercher à détruire, respectueux de la vie et de leur Amour .

    Ils partent en week-end dans un chalet au bord d'un lac, tôt le matin alors qu'elle dort encore, il va nager … il se noie …

    Elle découvre le corps, le ramène dans le lit, le lave, l'habille, s'allonge à ses côtés, refuse de voir “la mort” …

    Elle ne connait pas sa femme et pourtant elle lui écrit tout ce qu'elle vit au-cours des trois jours qui suivent …

    C'est donc cet extravagance qui nous est détaillée dans ce roman, est elle “un monstre” ?

    RESTE, un impératif qui refuse la mort ?

    “M. était mon ami, c'était tout ce que je demandais, “aussi léger à porter que fort à éprouver”, celui à qui je pouvais tout dire, absolument tout, devant qui j'étais moins pudique qu'envers moi-même . Alors j'étais peut-être en train de fredonner une berceuse à un mort sur une montagne humide et blasée, prête à mourir moi-même ...”

    Etrange mais vivant, ce livre se lit étrangement vivifiant !

    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    4 commentaires