En Belgique, nous devrons remplir trois bulletins, un pour la région où nous vivons, un pour le fédéral qui nous unit, un pour l’Europe qui  nous dirige … 

DEMAIN, JE VOTE SOCIALISTE

Et pour ma région qui est terre wallonne, faites d’hommes de mérite ainsi que nous le montre l’émission « Ma Terre » région qui a subi les affres du déclin de ses grosses entreprises charbonnières, métallurgiques, verrières, textiles, et manufacturières, mais qui depuis sa reconnaissance politique montre sa détermination à redresser la barre … On ne change pas une équipe qui gagne !

Et pour mon pays, que je veux conserver uni malgré nos différences, qui souffre encore de ces relents communautaires nauséeux, qui était resté plus de 500 jours sans gouvernement mais qui par la conviction d’hommes et de femmes de mérite a pu nous sauver de la faillite voulue par d’aucun … même si le centre penchait un peu trop à droite, ce gouvernement a fait ce qu’il a pu pour atténuer nos maux !

Et pour l’Europe qui ne PEUT PLUS être gouvernée par ce PPE qui octroie la part trop belle aux financiers, aux marchés, sans tenir compte du bien-être de ses peuples, j’irai même jusqu’à dire qu’il méprise, je veux une Europe de gauche qui se redonne les moyens de son rêve initial, prôner la paix des hommes, en leur ouvrant la porte de l’espoir d’un mieux être … 

Demain vous irez voter !

Ce n’est pas un droit, c’est un DEVOIR

Au nom de tous ceux qui se sont battus et qui se battent encore pour la démocratie …      

C’est ce que suppose Laurent Alexandre, chirurgien urologue, diplômé de Sciences  Po et de l’ENA,  qui dirige actuellement la société de séquençage du génome DNAVision à Charleroi, dans un essai «  La mort de la mort » édition JC Lattès .

Le progrès dû aux multiples recherches scientifiques va dans ce sens, circonscrire les maladies, court-circuiter le vieillissement, nous donner une espérance de vie saine quasi éternelle … 

Je m’imagine être née en 952, et atteindre en ce jour  l’heure de ma mort … que n’aurais-je vécu … tant de conflits, tant d’espoirs, tant de progrès, tant de misères, tant de fortunes … que ma mémoire entretenue par les soins d’experts, aurait la puissance de vous raconter … 

Il est évident que l’enfant né à ce jour qui déjà peut espérer connaître et vivre ce temps prolongé de l’existence, n’aura pas à revivre mon passé supposé,  il est possible que seront éradiquées les guerres assassines qui nous polluent encore la vie, que tous mangeront à leur faim, que le nombre de vivants, jeunes et vieux à vivre ensemble ne créera pas de conflits intergénérationnels … 

Mais j’avoue en mon for intérieur ne pas vouloir de cette espérance ni pour moi, ni pour mes enfants, ni pour leur descendance, vivre son temps c’est déjà bien …      

J’ai faim avec ceux qui ont faim, j’ai soif avec ceux qui ont soif, je souffre de la souffrance du monde en crise … crise payée indûment par ces milliards de gens qui espéraient autre chose que ce retour au moyen-âge, où l’argent fou nous ramène … 

Nos politiques gambergent empoisonnées par les dettes d’état, balançant entre l’austérité et la récession, elles étouffent nos moindres rêves pourtant pas si folichons … 

L’Europe a sa part de responsabilité, son dernier combat ne fut pas de bon choix, Elle qui aurait dû conduire le monde par ses lumières sociales et humanistes s’est pliée aux diktats de l’argent, laissant en son sein les pays riches mener leur politique de riches, prônant comme toujours la compétitivité plutôt que la coopération, faisant la part belle au lion, accusant l’âne de tous les maux, lui faisant payer la facture … 

Pendant ce temps là, le reste du monde en souffrance lui aussi, tend à s’en sortir profitant de nos faiblesses il s’engage inéluctablement sur l’avenue de l’avenir qui conduit à l’essor, l’espace leur est ouvert … 

Sans l’Europe pourtant nous ne sommes rien, aucun des Etats qui la constituent, aussi grand soit-il, ne pourra tenir tête au reste du monde qui s’organise, nous devons impérativement modifier par notre vote ce 25 mai le cours des choses, sans quoi … 

En ce premier de mai, je revis en pensée le Chicago de 1886 pour n’avoir pas à le revivre vraiment … 

Laissons la place au brin de muguet !