Toutes les universités de Belgique manifestent aujourd’hui, 249 jours après avoir voté, leur désir d’universalité .

Qu’ils soient wallons ou flamands, les campus rendront les honneurs à la frite, la faisant symbole d’une révolution …

Les jeunes du monde entier s’insurgent à juste titre des frasques de leurs aînés, voulant un avenir qu’ils leur ont confisqué au nom d’une soi-disant économie mondiale où seuls les puissants gagnent …

Nous les croyions dormant aux plages du bien être matérialiste offert par leurs parents . Insouciants et oisifs, nous les voyions passifs, mais que nenni, dans leur tête ils cogitent, ils savent que le monde s’ouvre au désir des peuples, que rien ne peut se dessiner à l’avenir sans l’accord, l’adhésion de leurs choix …

Et le choix, les étudiants belges l’ont fait !

Celui de l’union,  libre de toutes les fredaines nationalistes favorisant le repli sur soi, son sol, son égoïsme …

Celui du partage, de la solidarité, de l’ouverture

Celui des jeunes qui ont leur mot à dire !

Et la Belgique à leurs yeux a encore de la valeur …

Feront-ils fléchir la pensée flamande ?

Les pages du calendrier se tournent et s’arrachent, quelques feuillets viennent de valser à la poubelle, preuve de mon absence au bureau duquel mes mots s’écrivent pour vous parvenir …

L’intensité de la vie, qui parfois m’absorbe tout entière, ne me laisse pas de répit pour mesurer le temps, la belle affaire puisque je l’ai vécu !

Et je danse tournoyant aux secondes en une valse folle qui m’enivre et me grise, oublieuse d’ennuis, je jouis du moment, et la vie refleurit du rire paisible de ma mère, aux jeux tonitruants des plus jeunes qui m’entraînent, sachant garder le pas de tous ceux de mon âge, allant des uns aux autres tout en restant moi …

Quel bon week-end, mes amis !

Rien que des imprévus l’ont jalonné, qui tous m’ont apporté chaleur, bonheur, tendresse et amitié …

Qu’il est bon de vivre portes ouvertes, que chacun puisse entrer pour m’écrire des pages que je ne tournerai pas, que je n’arracherai pas, qui resteront gravées à jamais au marbre de ma vie …

Ton sourire est toujours aussi beau que celui du temps de tes 20 ans que je n’ai pas connu …

Tous les hivers de ta vie se muent en printemps depuis si longtemps et pourtant …

Tu en as connu des tourments, des peines, des chagrins …

Toujours, tu as su prendre le dessus nous montrant à chacun la force de l’espoir,

Tu es encore malgré ton âge, tes handicaps, ton isolement …

TOI, ma maman !

Nous connaissons toi et moi des moments forts quand, ensembles nous sommes,

Nous ne pouvons pas malheureusement tout partager, mais nous faisons notre possible …

Nous acceptons la vie, telle qu’elle se présente avec un plus

Nous, nous aimons !

Les yeux d’un enfant à l’aventure d’un monde qu’un adulte aimant l’entraîne à découvrir, s’ouvrent tout grands à l’espace nouveau, ses pas hésitants doutant de la fermeté du sol le conduisent pourtant vers ce qu’il veut toucher, sentir, s’approprier …

La grandeur des arbres, la danse de leurs branches, le vol des oiseaux … tout cela l’impressionne, petit à petit il fait ce monde sien, osant toucher avec délicatesse, de peur de la troubler,  la feuille brunie accrochée à sa branche, mais il ramasse à pleines mains toutes celles qui jonchent le sol, les piétinent et s’émerveille du bruit crissant qui s’en échappe, de l’odeur qui en émane …

De ses bras il entoure les troncs trop larges que pour être embrassés, il s’étonne des rides profondes qui en marquent l’écorce,  les pénètre de sa main curieuse,  puis se pend aux rameaux qui s’exhibent à sa hauteur, toujours ses yeux s’en reviennent aux miens qui approuvent ses avancées, le rendent confiant pour aller plus avant …

Il, c’est elle, ma petite Tanaïs  . Pour la première fois, nous étions seules elle et moi, au soleil hivernal nous sommes allées nous balader et comme toujours le bonheur était au rendez-vous … 

Ainsi ont répondu les opposants au projet de loi adopté par la ville de New York qui désormais interdit de fumer dans ses parcs publics, le long de ses plages, à Times Square …

Jacques Attali aimerait que l’on interdise toute production, distribution et consommation de tabac  …

L’Espagne ne supporte plus que même au grand air les badauds fument aux abords des écoles et des hôpitaux …

ABSURDE

Si la bonne santé passe par un souci d’hygiène il est d’autres mesures à prendre que celles qui nuisent aux petits plaisirs de la vie

Le travail nuit à l’homme il faudrait au-moins lui ôter son côté corvéable, la voiture pollue supprimons-là, les industries nous enfument rayons-les …

J’exagère, bien sûr que l’homme peut s’épanouir dans son travail, la voiture nous permet tant d’échappatoires les jours de beau temps, les industries nous assurent un confort matériel, il faut savoir s’accommoder avec tout, le tabac y compris …

Le cancer de la vie c’est peut-être aussi tous ces empêcheurs de tourner en rond, qui tentent de  culpabiliser ceux qui ne rejoignent pas le clan des puristes qu’ils sont, oublieux que tous les hommes sont mortels, que la vie ne vaut d’être vécue que si elle inclut des notions de liberté …