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Elle tombe la neige
Qui de blanc, pare la terre,
Qui s’écrase
Tout en douceur …
Pour mon bonheur !
Hier déjà,
La nuit s’était blanchie,
Mais le matin,
N’en voulait point …
Qui par magie
La transformait en pluie …
Tiendra t-elle aujourd’hui ?
…
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Même en hiver, surtout peut-être en hiver, ces longues plages qui s’étendent à l’infini sur du sable durci où reposent tant de coquillages me font l’hommage de m’accueillir… face à la mer !
De France ou de Belgique, surtout à marée basse, leur profondeur me laisse des arpents à parcourir pour accéder aux mousses des flots qui tendrement, ou fougueusement selon le vent, à mes pieds viennent s’épancher …
Il y a en ce spectacle toute la force de vie du monde !
Celle des espoirs de ces gens qui l’affrontent pour tenter de trouver à leurs risques et périls des endroits propices à vivre une vie plus acceptable, celle des poètes qui y trouvent rythme et rimes, celle des musiciens dont les notes s’alignent sur la portée du vent pour en traduire l’harmonie, celle des peintres qui inondent la toile de leurs fresques marines, celle des photographes qui en saisissent l’instantané …
Et la mienne, qui comme un besoin me vient en novembre pour me combler l’âme et le corps de ces instants précieux
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Il y a désormais pire que les religions monothéistes en ce monde, il y a cet Argent-Roi, plus puissant que ne l’ont été les pires despotes depuis la nuit des temps !
Vicieux comme pas deux, Il force à la fois le besoin, le rêve, la nécessité et la soumission …
Sans Argent, plus de survie possible, il faut bien posséder ou louer par pièces trébuchantes le sol où celui qui fait son pain cultive son blé…
Et chaque ouaille rêve d’en posséder assez pour pouvoir être à l’abri du besoin, bien avant de s’engager dans les périples d’aventures qui nous sont proposés à longueur de slogans séduisants …
La nécessité fait loi désormais, tout se paie, y compris l’air que l’on respire, par taxes interposées visant le CO2 que rejette notre expiration, grandir, s’éduquer, se loger, se soigner et mourir, tout a son prix !
Insidieusement, nous nous sommes soumis au seul pouvoir de cet Argent-Roi, qui règne sur l’entièreté de la planète usant selon l’endroit des usages guerriers écologiques, religieux, culturels, pour mieux nous assouvir de notre plein gré, nous laissant l’illusion à peine crédible d’une quelconque liberté …
Alors oui, nos jeunes sont dans Bruxelles comme des fous enragés à casser et à voler sans vergogne les biens durement acquis par leurs grands frères soumis aux Jobs, Jobs, Jobs …
Ils ont peut-être tout simplement le désir d’être visibles dans ce monde aveuglé !
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C’était un quatorze novembre, nous étions jeunes et beaux, et le destin s’est mêlé de nos vies, tant, si bien, que se déroule encore sous nos pieds le tapis rouge de l’amour … Nous étions en 1971 …
Le temps n’est pas toujours ennemi, qui parfois nous fait grandir des soucis de la vie, laissant s’installer les projets et les rêves au cœur des jours qui se succèdent .
Bien sûr, comme le dit Brel, il y eut des orages, mais qu’importe, le soleil a su monter si haut dans notre ciel, qu'il en chassât bien des nuages ...
Et nous voilà devenus vieux tous les deux, aimant et amants tout comme aux premiers jours, à se soutenir quoi qu’il arrive, pour ne pas faire un ennemi du temps qui est et reste nôtre !
Bon anniversaire de rencontre Philippe !
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À l’heure où son service universel est menacé de toutes parts, risques de privatisation et de « non utilisation » par usages et modes de vie modernes …
Qu’il est bon de trouver dans sa boîte aux lettres une enveloppe bleue, cernée de sceaux de cire, qui nous vient comme nous venaient hier des tas de missives marquant la sympathie entre humains …
Le passé avait de ces charmes qui nous faisaient attendre le passage du facteur, afin de voir si nos amis vivant au loin, pensaient à nous au point de nous l’écrire …
Le présent a cet avantage de nous faire connaître des tas de personnes avec qui nous lions une amitié virtuelle, que peut-être nous ne verrons jamais, mais qui prennent place en nos vies de manière bien réelle …
Il en est ainsi de Gabriel, de Josette, de Marie-Eve, que j’ai rencontré pour de vrai, de Jo « ma râleuse » et de Marie, en quête de « bonheur du jour » qui toutes deux vivent à l’autre bout de la France mais qui grâce au service du facteur, me sont devenues proches …
La main se saisit d’un stylo, et sur le papier allonge la tendresse des mots, dans l’enveloppe choisie avec soin, l’épître se glisse enfin, qui ira à la boîte des tas d’autres, rejoindre … Tris et transport compris, dans les mains du facteur elle parvient ... qui chez moi, a apporté immense joie !
Merci Marie .
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