• GUSTAVE COTTON

    	GUSTAVE COTTON
    Je n'ai pas connu du tout mon grand-père maternel, il s'en est allé deux ans avant ma naissance ... Il était né le 21 février 1875
    Il était aux dires des miens qui l'ont côtoyé, un homme fort au caractère trempé sachant manier l'autorité !
    Il avait eu, il est vrai 11 enfants, avec l'ambition de leur promettre un avenir meilleur que le sien, lui qui dès l'âge de sept ans avait dû contribuer au budget familial par le maigre salaire d'un travail d'enfant . Il n'a jamais pu ni lire, ni écrire mais il a su sur le tas, apprendre la vie et ses rigueurs ...
    Il a presque tout fait au fond de la mine, se forgeant au fil du charbon il a appris les hommes au point d'en devenir le contre-maître ...
    C'était un patriarche, qui ne s'en laissait pas conter, honnête mais ferme, il n'y avait pas d'autre choix que de se donner à fond si l'on voulait réussir, le turbin nourrit son homme et sa famille et le fait monter dans l'échelle sociale ...
    Quand il était au jour, il aimait ses pigeons qui faisaient concours, il savait rire et danser et chanter, son cheval et sa carriole le menait à bon port quand la bière l'avait par trop grisé ...
    Je ne sais pas si avec lui j'aurais fait bon ménage, mon refus de l'autorité aurait assurément été source d'ennuis, mais il a laissé une empreinte énorme auprès de ses contemporains, faite de respect et d'amour, de tout cela je lui sais gré !
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  • Commentaires

    1
    Brigitte
    Lundi 16 Novembre 2009 à 22:04
    Un retour aux sources pour toi avec ces deux dernières notes ?

    Amicalement.

    http://entre-ombre-lumiere.over-blog.com/
    2
    everclay
    Lundi 16 Novembre 2009 à 23:59
    Bel Hommage !
    3
    Mardi 17 Novembre 2009 à 08:28
    Merci Everclay
    La vieillesse qui me gagne me fait penser à ces vieux de mes origines ...
    amitié .
    4
    Mardi 17 Novembre 2009 à 08:29
    Qu'est-ce qu'être grand-parent ?
    C'est Brigitte la question de mon moment présent, alors j'ausculte mes a
    5
    Mardi 17 Novembre 2009 à 08:32
    j'écrivais donc Brigitte, que j'ausculte mes augures et ce faisant je sais de plus en plus fort qu'il me suffit d'être moi , seulement moi ... et de continuer ...
    amitié .
    6
    Farfadet Patrice
    Vendredi 20 Novembre 2009 à 16:16
    Homme de peine s
    7
    Farfadet Patrice
    Vendredi 20 Novembre 2009 à 16:21
    Oups ! un commentaire parti plus vite que je le voulais sans avoir rien rempli ...
    J'ai encore dû frapper un caractère clé sans m'en rendre compte ....
    Ah l'informatique c'est pratique et très automate hic ...

    J'en reviens au grand père maternel ...
    Homme de peine mais aussi homme de joies ... S'il aimait les pigeons ... il devait aimer la liberté la vraie pas celle de nos illusions qui nous fait croire qu'être libre consite à faire tout ce que l'on veut ...
    Être libre c'est aussi faire ce qu'il faut à heure convenue parce que la Vie le Vaut bien ... Il y a de la place pour tout et pour tous quand on a le cœur généreux et bon...
    Bises des farfadets
    8
    Samedi 21 Novembre 2009 à 16:30
    il m'arrive aussi de toucher des touches qui font partir trop vite les messages à transmettre ...
    Tu as raison Patrice à propos de Gustave mon grand-père, Il a aidé plus d'une famille à tenir le cap en les aidant financièrement, tout en les mettant devant leurs responsabilités ... en appliquant une générosité comment te dire, calculée sans calcul pourtant, il a dépanné bien des gens qui se laissaient tenter par l'essor nouveau de la vie, sans en avoir les moyens, il payait leurs dettes en rachetant les objets en question ... Il avait connu la misère noire dans sa prime enfance et en connaissait le prix ... Il a su par son travail, mettre sa famille à l'abri du besoin tout en leur inculquant l'essentiel savoir mettre ses sous de côtés pour les années de disette ... Mais tous ceux qui l'ont connu, me disent combien il aimait rire, danser (y compris sur les tables !) chanter : le grand chêne, du gris, etc ... que maman me chantait jusqu'il n'y a pas longtemps ... un homme droit qui voyageait avec ses pigeons ...
    bien à toi Patrice .
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