Et pouvoir me réjouir avec tous les français, de tous âges, de toutes cultures, autour d'un événement sportif glorieux . C'était beau, toute cette vie dans les rues, ces cris, ces couleurs, ces ballons ... cette fierté !
Mais je suis belge et pendant ce temps qui vous occupait dans le bonheur, nous voyions défiler au sud de Bruxelles à Rhode–Saint-Genèse des flamingants au regards haineux, hurlant leur aversion de l'état Belge, promulguant sa mort, nous traitant nous francophones de face de rat, s'attaquant aux équipes de journalistes (RTBF) les empêchant de transmettre en direct la désobligeance de leurs actes anti-démocratiques ... J'étais tellement écoeurée, qu'à ce moment précis, j'ai désiré intensément la désunion entre ces deux peuples antagonistes qui forment mon pays, comment pourrions-nous nous accommoder de pareils arguments, à l'heure où toutes les sociétés se métissent, au moment où tous les peuples tentent de s'entendre autour d'abord d'échanges économiques, mais ensuite l'ouverture s'étend aux cultures, à la mixité de celles-ci, dans le respect de leur différences, créant une richesse commune dans la connaissance et la reconnaissance de l'autre ... Comment pouvoir partager quoi que ce soit avec ces malades d'eux-mêmes, exprimant le rejet de tout ce qui ne se rapporte pas à eux, à leur culture, à leur sol ? Je ne veux rien avoir à faire avec ces gens, et ne m'accusez pas d'intolérance, je me sens de plus en plus Wallonne et fière de l'être !