Pour 19 millions d'enfants européens, la pauvreté n'a pas reculé d'un pouce depuis 6 ans, nous dit Vladimir Spidla, commissaire européen chargé de l'emploi . La commission européenne envisage enfin sérieusement de se fixer des objectifs chiffrés pour lutter contre cet état de fait, il était temps !
Par la mise en place de politiques convergentes, il faut tenter d'insérer les plus vulnérables, les plus marginalisés au système de la croissance en créant des emplois robustes qui certes n'améliorent pas automatiquement la situation de ces oubliés en nos sociétés mais les font progresser vers le mieux être, permettant la répartition de l'aide sociale . C'est quand même d'un enfant européen sur cinq dont on parle, ce seuil d'exclusion est atteint quand la richesse dont dispose un ménage passe sous la barre de 60% du revenu moyen national avant versement d'aides sociales . Les pays qui s'en sortent le mieux sont ceux dont le niveau de chômage est relativement faible et où des transferts sociaux efficaces ciblent à la fois la famille et l'enfant . « C'est une priorité de s'attaquer à cette question, d'autant que les enfants pauvres risquent d'être les parents pauvres de demain . » Si rien n'a changé à propos du nombre depuis six ans, ne soyons quand-même pas trop sévères, les nouveaux venus au sein de l'Europe n'étaient pas des plus nantis ...
Je me réjouis de leur arrivée parmi nous, puisqu'elle a pour but de régulariser la répartition des richesses que nous produisons à satiété . Ce que nous ferons pour eux le sera aussi pour nous-mêmes !