• L'ENFANCE ...

    L’ENFANCE …
    Que nous reste t-il de notre enfance ? Des souvenirs, des impressions de bonheur figées sur pellicules, des anecdotes racontées par nos proches, des objets retrouvés au fond d'un grenier qui nous parlent de nous, qui ravivent l'espace d'une nostalgie un monde à jamais perdu ...
    Souvent, je me pose la question, qui serais-je si je n'avais vécu mon enfance ? Si les circonstances de ma vie avaient été autres ? Si les gens qui m'ont aidé à grandir n'avaient pas été ceux-là ? Si j'étais née ailleurs, avec une peau moins claire, si j'étais née ici, une cuiller en argent dans la bouche ?
    J'aurais été moi !
    Si je n'avais pas lu les livres, que j'ai lu, ni rencontré les gens que j'ai pris pour amis, ni participé aux événements qui me semblaient importants, n'aurais-je pas été moi-même ?
    On naît ce que l'on est, on peaufine ses aspirations, on choisit ses lectures, ses relations en fonction de ce que l'on est, et rien ne peut nous faire changer, ni menaces, ni discours, tout est vain !
    A quoi donc peut servir l'éducation ?
    Si je m'en réfère à moi-même, pas à grand chose ... Nous étions six enfants à jouir d'une même éducation au sein d'une même famille, et nous sommes tous différents ...
    Et pourtant il nous semble, devenus adultes, qu'il nous faille transmettre un minimum de valeurs aux générations qui nous suivent et je crois que nous avons raison ainsi que nos aïeux le firent de développer nos arguments pour qu'ils en prennent ce qu'ils veulent en raison de ce qu'ils sont !
    La vie n'est autre qu'un chemin emprunté, par des individus qui choisissent la direction, la grandeur du pas, qu'il vente, qu'il pleuve ou que brille le soleil, ils avancent ou reculent, debout ou à genou, ils choisissent !
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  • Commentaires

    1
    Farfadet Patrice
    Vendredi 17 Avril 2009 à 14:26
    Oui nous sommes chacun de nous est une personne unique....
    Je me permets de reprendre cette citation de notre neuropsychiatre Dr J. Berron :
    "L'éducation a pour mission essentielle de guérir l'homme ( et la femme en devenir ) de son enfance ..."
    Une belle sentence à méditer ...
    Il faut en passer par ce stade de l'enfance et tout ce qui s'y déroule sera forcément déterminant dans toute la suite de l'existence...

    Il ya aussi cet écho de ce qui se passe au cours de l'enfance se retrouvant dans le dernier tiers de l'existence .

    L'éducation a des vertus épanouissantes stimulantes qui nous aide à nous construire ...

    Imaginons que nous ne recevions aucune éducation ...

    Maintenant, pour un tel sujet je te renvoie surun de mes récents articles : "hérédité milieu destiné" Non ce n'est pas au hasard et à l'aveuglette, que l'on s'engage dans ce monde ici bas ... des parents que nous avons jusqu'au lieu de vie avec les rencontres que nous ferons....

    Bon tout ceci est bien sûr à soumettre à réflexions

    Bises amicales et chaleureuses des farfadets
    2
    Vendredi 17 Avril 2009 à 17:13
    je viens d'aller lire ton article Patrice, criant de vérité .
    Je pense que nous ne prenons pour nous éduquer par nous-même que ce que nous sentons être notre finalité préssentie déjà par notre personnalité du départ, Tout enfant sait désobéir quand il ne ressent pas le bien fondé de la guidance exercée par les "donneurs" d'ordre quels qu'ils soient ...
    La sévérité dans l'éducation, n'a jamais été mon genre, mais la "parlotte" à coup sûr n'a pas manqué au rendez-vous de mon rôle de mère, faite de morale et d'histoires ... L'écoute et l'observation de leurs tendances naturelles nous a beaucoup aidé à trouver ensemble le chemin qui était le leur ...
    C'était, c'est toujours mon chemin ...
    Bonne route à toi .
    3
    Yog
    Lundi 20 Avril 2009 à 09:31
    On croit qu'on a sa propre manière de penser. La preuve, cela dépend totalement des gens avec qui l'on parle, ou des livres que l'on a lus, ou de l'humeur dans laquelle on se trouve. Cela dépend aussi de si vous avez une bonne ou mauvaise digestion, cela dépend de si vous êtes enfermé dans une chambre où il n'y a pas suffisamment de ventilation, ou si vous êtes en plein air, cela dépend de si vous avez devant vous un beau paysage, cela dépend de s'il y a du soleil ou s'il pleut \ Vous ne vous rendez pas compte, mais vous pensez toutes sortes de choses tout à fait différentes suivant des tas de choses qui n'ont rien à faire avec vous-même !
    Est ce que ce n'est pas pareil pour l'enfance? Tellement de facteurs entrent en jeu...
    4
    Lundi 20 Avril 2009 à 10:13
    Je ne crois pas Yog que nous changions ce que nous sommes en fonction des événements, ni des lieux, ni de l'entourage avec lequel nous avons à composer ... Notre façon de réagir peut s'adapter aux circonstances mais nous restons fidèles à ce que nous sommes au plus profond de nous-même ... On s'ameliore, on évolue, on grandit ... mais toujours en restant soi !
    5
    ZOE
    Lundi 20 Avril 2009 à 15:14
    Je pense que , pour les humains , les déterminismes sociaux sont bien plus puissants que les déterminismes naturels .
    STATISTIQUEMENT , les gens qui naissent pauvres resteront pauvres (pour la majorité d'entre eux) ... Ceux qui naissent richent résteront riches .... Les conditions sociales se transmettront de générations en générations à travers le déterminisme social ...
    IL est évidement toujours possible de trouver des cas qui vont contredire ce phénoméne de déterminisme social , mais statistiquement les individus résteront majoritairement prisonniers toute leur vie de cette fatalité .
    Je pense qu'il est plus facile à un humain d'échapper aux déterminismes naturels qu'aux déterminismes sociaux ....
    On peut choisir sa voie individuellement , celà est concevable .... Mais les groupes sociaux sont prisonniers des déterminismes sociaux qui seront toujours plus puissants que la majorité des individus ... Le seul moyen d'échapper aux déterminismes sociaux n'est pas la volonté individuelle , c'est la société par les lois qu'elle va se donner ou s'interdire , c'est la force du politique ...
    Pas la force de la nature ....
    6
    Lundi 20 Avril 2009 à 17:42
    en ce qui concerne les déterminismes sociaux, tu as entièrement raison Zoé, seul le politique pourrait faire bouger les choses par établissement de lois qui seront observées ou pas suivant qu'elles rencontrent l'opinion publique ... et souvent la droite se refuse d'entendre les besoins du peuple défendus par la gauche ... Tu vois où on en est ...
    Par contre pauvre ou riche, en dehors du statut social, l'homme correspond à lui-même, du début à la fin de sa vie, un hypocrite le restera même s'il ne le reconnait pas, un téméraire foncera du début à la fin, un être "posé" analysera sans fin , Toute sa vie un homme garde sa nature en la peaufinant ...
    amitié .
    7
    ZOE
    Mardi 21 Avril 2009 à 09:31
    Je pense que les individus naissent avec des potentialités diverses et certaines propentions à ...(ceci ou celà) ....
    Mais , je crois que ce qui "fait" le caractére ce sont les circonstances , l'histoire du sujet ... C'est la société ... L'individu va inconsciemment "habité" tel ou tel personnage social ... L'individu va jouer un rôle avec un costume , sur la scéne du grand théatre social . Ce sont ces rôles qui nous collent à la peau , que l'on va nommer : caractéres ....
    Je pense qu'un individu avec les mêmes potentialités mais d'autres circonstances , aurait eu un autre caractére ...
    Je pense également que dans les mêmes circonstances mais avec d'autres potentialités , un individu aura un autre caractére également ... L'aquis et l'inné sont si intriqués , qu'il est trés difficile d'affirmer ceci ou celà .... Mais je crois qu'une personne qui veut se dépouiller d'un rôle qui l'accable , peut aussi y arriver ... IL est possible d'arracher le costume-caractére qui nous colle à la peau , mais cet arrachement est fatalement douloureux ... IL faut , pour celà , parcourir d'autres voies , emprinter d'autres chemins mentaux que LE CHEMIN , LA VOIE que l'on parcourre sans cesse par habitude sociale . IL faut sortir de son rôle ...
    Alors il est possible à un individu , de changer de caractére .... Voilà ce que je pense ....
    8
    Mardi 21 Avril 2009 à 11:12
    la relation sociale me dis-tu Zoé pourrait en faisant jouer des rôles aux personnes altérer leur nature première ... il se pourrait que ces personnes puissent à force de volonté se débarrasser de l'acquis... en revenant vers leur personnalité, l'inné ...
    Nous sommes sur la même longueur d'onde ! Soyons NOUS !
    9
    ZOE
    Mardi 21 Avril 2009 à 11:17
    Je pense que prendre conscience de son individualité permet de choisir plus librement , c'est à dire en cessant de subir des mécanismes de l'inconscient colléctif ... et alors d'utiliser au mieux ses propres ressources ....
    10
    Mardi 21 Avril 2009 à 12:03
    quand on a charge d'éducation d'enfants, il faut avant tout les observer, et tels qu'ils se révèlent les aider à grandir ... sinon Zoé, on perd son temps et le leur ... Ce qui n'exclut en rien la capacité à l'effort, à l'apprentissage de la vie, à rencontrer les difficultés et tendre à les dépasser ...
    amitié .
    11
    ZOE
    Mardi 21 Avril 2009 à 13:39
    Je n'ai pas compris ta réponse ...
    12
    Mardi 21 Avril 2009 à 16:32
    j'ai voulu dire que l'éducation n'est pas d'imposer un mode de vie , mais de permettre l'épanouissement de la vie, en tenant compte des possibilités de chacun ...
    13
    ZOE
    Mardi 21 Avril 2009 à 17:45
    Bon , d'accord ! ....
    14
    kelidoma
    Mardi 28 Avril 2009 à 19:34
    OUI. En effet, l'enfance façonne ce que nous devenons adulte et c'est pourquoi je suis très précautionneuse avec ma fille, sans doute trop, d'après DOUDOU... Lui qui a tant souffert du délaissement dans son enfance, (ils étaient 7 alors pas le temps de s'apitoyer sur chacun...), du manque d'attention, d'encouragement, de fantaisie, de liberté, aujourd'hui, il est comme un oiseau qu'on a élevé en cage, la porte est ouverte mais il y reste... C'est dans l'enfance qu'on se forge et c'est d'ailleurs lorsqu'on souffre adulte d'un chose qu'un echo de l'enfance apparaît, du moins, pour moi...
    C'est beau de voir les petits de 4, 5 ans dans leur monde et comme tu le dis c'est éphémère alors parfois, je n'ai pas envie de rectifier un défaut de vocabulaire, une imagination débordante ou une énergie irradiante parce qu'en grandissant, tout cela s'efface et très vite...
    Aujourd'hui, je souffre un peu du manque de réflexion sur ce point de DOUDOU envers notre fille... certes il n'est pas bien, malheureux, fatigué, las, éreinté et très souvent insatisfait de son sort, j'aimerais que son coeur puisse à nouveau être touché par NOUS, surtout par CHOUCHOU, qui comme elle le dit elle-même, nous AIME !
    15
    Vendredi 1er Mai 2009 à 23:41
    C'est Chouchou qui t'apporte la réponse Kélidoma : L'AMOUR !
    Tout provient de la relation qui jour après jour nous apprend de l'autre, l'enfant observe et choisit de lui-même par effet de miroir ou d'anti-miroir ce qui lui convient ... Soyons nous, qu'importent nos différences d'adultes, pour ses yeux d'enfant l'amour de son père et de sa mère est le fil conducteur qui lui permettra de grandir en prenant de son père, en prenant de sa mère tout ce qui lui sera utile pour se forger sa personnalité .
    Amitiés à vous trois .
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