Et aimer ça sans être féministe, défendre ses droits, la vouloir épanouie dans sa féminité, dans sa maternité, dans son rôle social, dans son être tout entier comprenant ses hormones qui la rendent sensible autrement que les hommes ...
J'ai tout entendu sur les femmes, leur infériorité, leur égalité, leur supériorité, sauf peut-être leur différence ...
Nous ne sommes pas des hommes, et nous ne le serons jamais !
XY n'est pas XX, quelque chose en nous nous différencie, qui engendre des approches divergentes aux solutions apportées au même problème, soumis à la fois aux hommes et aux femmes, question d'éducation diront certains, je n'y crois pas, une fille élevée à la garçonne n'en reste pas moins une fille, troublée peut-être de n'être point homme quand la société la ramène à son état de femme lors de conflit, un garçon (c'est plus rare) qui serait éduqué au sein d'un gynécée n'en reprendrait pas moins sa virilité au tournant de sa puberté, rien pourtant de ceci n'engendre la soumission d'un sexe à l'autre, et si l'égalité n'est pas le synonyme du semblable, elle n'en est pas moins requise pour vivre aujourd'hui en société .
La femme est douce mais capable de colère, tout aussi violente mais par des mots conçus plutôt que par les poings sortis .
La femme est forte de son vouloir quand l'homme est fort de son pouvoir .
Et ensemble nous savons construire la ligne qui chemine nos vies, en alliant nos tendances par l'écoute et le respect de nos différences refusant de se confondre l'un et l'autre en un troisième sexe qui n'en serait plus un ...
Je réclame l'égalité dans leurs droits pour toutes les femmes d'où qu'elles viennent, où qu'elles aillent, au même titre que les hommes d'ici et d'ailleurs, j'entends que nos sociétés modernes ne tentent pas de supprimer nos spécificités ...