J'en suis arrivée à bout de ce Vladimir Nabokov intitulé : « Littératures » ...
C'est en fin de vacances que sous le soleil j'avais entrepris cette brique de plus de mille pages, retraçant les cours donnés par l'illustre professeur en littérature sur les campus américains, à partir des années cinquante ... C'est ce vendredi sous le soleil encore, que je me suis tenue à terminer coûte que coûte cette lecture approfondie d'un texte qui n'avait pas été écrit pour moi !
Diantre qu'il est compliqué d'être « lecteur » selon lui, il ne faut pas se contenter de lire une histoire, il faut connaître tout de son auteur, son siècle, son environnement, son vécu, pour comprendre en profondeur l'histoire du vécu de ses personnages ... Car rien dans un roman ne sort du néant, l'influence de la vie est la source de toute création !
Et il a raison le bougre !
J'avais auparavant de ce livre, retrouvé D'Holbach ce philosophe athée qui en 1770 nous sortait son « Essai sur les préjugés » que je recommande à chacun tant le livre est riche de modernité, dans l'enthousiasme j'attaquais « La contagion sacrée » que je trouvais génial, puis s'en vint l' « Ethocratie » qui marque combien les temps datent ... Dans ce livre traitant des gouvernements fondés sur la morale, D'Holbach (anglais d'origine) nous fait l'éloge de la façon dont Louis 16 aborde son règne ... nous savons depuis comment il a fini !
Et parfois Nabokov ne rencontre pas ma raison, mais je ne serai jamais prof en littérature, lire un roman pour le plaisir, c'est bon aussi ....
Alors, je m'en vais avec plus de facilité lire enfin tous ces romans qui me restent pendant, d'un temps de vacance fini mais qui me laisse pour l'hiver tout le loisir d'aimer les mots d'une littérature africaine, américaine, européenne qui m'engageront à comprendre néanmoins le monde dans lequel je vis !
Bien des romans n'ont pas de message caché. Ils ne sont que des histoires. Ceux qui se veulent philosophiques ont parfois des messages que l'auteur lui-même n'aurait pas imaginé...
Laissons donc le soin à ceux qui le souhaitent d'analyser les romans et les essais.
Moi, je lis pour m'évader.
Et ça me suffit.