• TROP D’ENNUIS TUENT L’ENNUI …

     

    Que faire de ces misères du monde ?

    De tous ces tremblements qui secouent les hommes,

    De ces séismes qui soulèvent les masses, 

    De ces tsunamis qui emportent tout …

    De ces centrales qui menacent de tout foutre en l’air ?

    D’un côté nous avons des peuples opprimés par souci d’économie

    De l’autre un monde qui gravite grâce à l’économie …

    Au nom de nos peurs nous n’aidons pas les uns

    Au nom des mêmes peurs nous tremblons des conséquences induites par les autres …

    Et nous restons béats de stupeur face aux ennuis encourus,

    Impuissants mais compatissants,

    Geignant aux douleurs vécues

    Par tous ceux-là qu’on ne peut aider …

    Produire un peu moins de richesses là-bas, car à trop vouloir les risques sont grands …

    Produire un peu plus de libertés démocratiques et sociales là où les manques se font sentir …

    NON, on ne s’ennuie pas au monde des hommes !CRAYONS - LE BLOG DE MARIE-CLAUDECRAYONS - LE BLOG DE MARIE-CLAUDE

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  • Commentaires

    1
    giulio
    Lundi 14 Mars 2011 à 17:12

    On ne s'ennuie vraiment pas mais quel atroce sentiment d'impuissance!  Tout ce que nous pouvons faire, c'est redimensionner nos petits bobos personnels... Mais ça leur fait une belle jambe, aux centaines de millions dont les souffrances gratuites endurées par la faute de leurs "chefs", de leurs "maffias" et de nos politiciens opportunistes/pinailleurs/tergiversateurs s'ajoute aux fureurs de la nature : quel monde immonde!

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    2
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Lundi 14 Mars 2011 à 18:02

    Il y a tant de désequilibres Giulio, qui font de nous tous des déséquilibrés ... 

    On en meurt !

    Et pourtant nous pourrions vivre heureux ...

    si l'immonde ne faisait pas le monde ...

    amitié .

    3
    Lundi 14 Mars 2011 à 18:41

    La Nature n'y est pour rien .  Cela fait des millons de siécles qu'il y a des volcans  des tremblements de terre   des ouragans  des incendies de forêts  (un exemple : certains arbres se sont si bien adaptés aux incendies de forêts qu'ils ne peuvent pousser et se renouveler qu'aprés ces incendies) .  Non , la nature n'y est pour rien .  C'est l'avarice et la bétise humaine qui fait la violence des catastrophes naturelles .  C'est vrai aussi pour les innondations car pourquoi construire en zones innondable si ce n'est que pour le fric ? .... Pourquoi construire des centrales nucléaires sur des failles sismiques ? .....

    4
    philippe delpature
    Lundi 14 Mars 2011 à 18:53

    Tout homme sensé , humain doit à chaque fois s'en sortir!


    Tout être humain en a la capacité et on le Monde s'en sortira si on fait abstraction de la cupidité, de l'enrichissement ignoble!

    5
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Mardi 15 Mars 2011 à 10:09

    Bien sûr Blessée par l'ange que la nature est ce qu'elle est, que nous devrions la connaître depuis le temps ...

    Bien sûr que les hommes sont irresponsables dans leurs actes, tellement qu'ils sont bel et bien responsables des maux qu'ils se font encourir ...

    Nous devons admettre ces évidences et en tant qu'homme réagir avec intelligence prudente plutôt que de se croire supérieur au nom de cette "intelligence" qui nous rendrait maîtres des forces de toute nature ...

    amitié .

    6
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Mardi 15 Mars 2011 à 10:12

    Nos esprits se rejoignent mon époux ...

    La cupidité est morbide, l'homme mortel ne peut agir sans le souci de l'avenir à protéger pour le monde à venir, celui des enfants de nos enfants !

    amour .

    7
    Mardi 15 Mars 2011 à 12:36

     

    Nous n’aurons jamais de réponses satisfaisantes pour aborder un tel sujet : Force de la Nature et Intelligence de L’Homme …

    On ne peut éradiquer comme ça d’un coup de balai ce qui chez l’Humain fait horreur (sa cupidité et son orgueil) pas plus qu’on ne peut stopper les colères de la terre et les remous des océans.

     

    Ce débat n’aura d’issu satisfaisante que lorsque l’homme viendra à considérer ce qui, en lui, est de nature « éternelle » autrement dit spirituelle.  Pour l’heure, l’homme moderne (ou plutôt celui appartenant à nos sociétés occidentales, rejette tout ce qui se rattache à de la religion. (Au contraire de ce qui se passe dans des pays plus pauvres ou sous développés où des prêtres tyrans imposent leurs dogmes souvent avec force)  

     

    Mais chez nous, aujourd’hui, c’est presqu’une honte ou une insanité de dire qu’on est croyant …

    Depuis deux siècles La Science nous a apporté tellement d’éclairages sur notre monde physique et par là entrainé tant de réalisations extraordinaires sur le plan des techniques qui ont changé du tout au tout notre quotidien, qu’aujourd’hui, on n’a qu’une quête qui prime : expliquer la nature de notre être et de ses origines que par une « volonté » qui ne tiendrait qu’à nous mêmes et viendrait des tréfonds de notre nature physique et génétique…

    N’est-ce pas prétentieux et arrogant !... ou par une autocréation spontané des mondes de cet Univers immense dans lequel nous somme compris…

     

    Nous ne nous en tenons qu’au monde des apparences sans tenir compte de celui, non tangible des « Intentions » …

    Ce qui devient créatif en nous et venant de nous, n’a-t-il pas préalablement « flotté » dans nos représentations qui sont, elles, d’essence non physiques mais spirituelle ?

     

    Ah oui ! Le cerveau, produisant des pensées, ça c’est une idée aussi stupide que celle venant de celui qui, n’ayant jamais vu de vache, croirait que le lait sourd du pot qui le contient ...

    Le cerveau humain, il est vrai, est un instrument physique remarquable de notre physiologie, mais ce n’est qu’un capteur et non un producteur de pensées … cela dit, même si la science en neurologie révèle des zones de capacités cérébrales bien distinctes et aux fonctions spécifiques suite à l’étude minutieuse et pointue de ce merveilleux organe.

     

    La preuve tient au fait qu’à des endroits très opposés du monde, une même pensée géniale, peut être révélée par des individus très différents, dans le même temps, et formulées à partir de mots très différents tirés de langues, elles aussi, très différentes …

     

    De quelle essence sont donc ces pensées ?

     

    Alors voilà, cela n’est certes pas de bon gout de se la ramener avec des notions qui ne nous en disent pas plus sur la raison des catastrophes engendrées par la nature, d’une part, et les inventions des hommes d’autre part ; j’en suis bien conscient…

     

    Mais de grâce, à l’homme, arrêtons de lui jeter la pierre à chaque fois qu’il arrive un malheur, je suis enclin à penser que même chez le plus hauts dirigeants responsables ( Ceux qui sont aux manettes ou aux gouvernes de tous ces dispositifs (comme le nucléaire) par exemple) il n’y a pas que de la mal intention ou de la mauvaise foi . Je pense qu’aussi, parmi ceux-là, il y a une réelle souffrance ne serait-ce que celle de se voir d’un seul coup totalement impuissant suite à des revers que la Nature leur dispense brusquement. Et aussi une réelle compassion pour qui endurent les conséquences de leurs actions.

     

    L’homme de notre temps, à cause de ses peurs fait du catastrophisme à tous instants. Il n’a qu’une hantise : éradiquer le mal, gommer, effacer ce qui gène et provoque du désagrément et du mal être. Alors, quand survient un cataclysme, il ressort toutes ses craintes, remets en cause ses pratiques certes mais cherche les causes de ces maux dans, en fait, ce qui ne tient qu’aux symptômes de ces maux … ayant aussi à dessein de trouver, à tous prix, des responsables …  

     

    Bon, je devrai avoir honte de verser ainsi dans le prosélytisme comme ça mais, en réalité je m’évertue, suivant une conduite que je m’impose en ce moment, de ne pas ajouter de mots aux maux … Bon, et bien voilà, c’est raté !…

     

    Pensées en soutien à toutes celles et ceux qui endurent ces malheurs et ont à cicatriser ces plaies immondes.

     

    Amitiés des Farfadets.

     

    8
    Mardi 15 Mars 2011 à 12:53

    à mon avis , Farfadet , c'est bien que l'humanité en vienne à ne rechercher les causes de ses maaux simplement en elle même et non plus dans la nature ou l'intervention des dieux ou des démons . Chercher en soi-même la cause de ses propres maux est à mon sens un grand progrés intéléctuel et spirituel .  Bien sûr les causes des accidents peuvent être diverses ,  plurielles ... Mais la cause des maux (d'un point de vue morale) la rechercher simplement en soi-même cela me semble être un progrés .


    Je veux en disant cela , distinguer le malheur en tant qu'accident du mal en tant que faute morale .


    Voila ce que j'en pense , Farfadet

    9
    Mercredi 16 Mars 2011 à 00:52

     

    Mais, Blessée par l'Ange, ce que vous dites n'est pas du tout éloigné de ce que je voulais faire entendre, à savoir chercher les causes des maux à partir de soi mais peut-être pas dans une relation directe de causes à effets à envisager que du point de vue exclusivement matérialiste.

    Être conscient et juge de ses actes est non seulement un réel progrès mais  un engagement profond dans notre humanité. Je suis tout à fait d'accord avec cela. 

    Quant à ce qui demeure  impondérable et ressort de ce qui tiendrait apparemment au hasard ou de la fatalité, là aussi, il faut y chercher ce qui relève d'un principe de causes à effets mais en sachant que, dans ce domaine, la connaissance intellectuelle ne suffit pas.

    Alors soyons humble devant l'inexpliqué et l'irrationnel  et disons-nous qu'il y a encore d’innombrables et longues quêtes à entreprendre s'agissant des "mystères » de notre humanité et du monde où elle évolue.

    Quant aux cataclysmes que nous avons à subir au « hasard » des coups portés,  bien sûr,  n'allons pas penser et dire qu'il s'agit d'une "punition" infligée par un Dieu courroucé par les outrances des comportements humains ...

    Cette vue simpliste est du même niveau que celle nous faisant dire que la Nature malmenée par l'homme prend sa revanche en provoquant ces terrifiants cataclysmes ...

    Se tourner vers la spiritualité pour trouver des réponses à ces événements qui nous dépassent  n'est pas chose simple, relevant d'une quelconque adhésion à un courant d'idées farfelues ou à des dogmes tirés de préceptes religieux, il s'agit d'abord intellectuellement, et donc de manière très lucide, d'envisager cette quête de nous-mêmes en tant qu'être spirituel, c'est-à-dire de l’être pas simplement limité à ce qui apparait ou transparait de ses évolutions inscrites dans le temps et dans l’espace eux-mêmes  circonscrits dans des schémas matérialistes.

    De toute manière,  les réponses à des questions existentielles d’une telle importance, aux conséquences si graves et si désastreuses, ne viennent pas comme ça à la demande en s’affichant intrinsèque sur l’écran de nos consciences.

    Il en demeure qu’à chaque fois que de tels cataclysmes « accidentels » ou provoqués ou résultant d’un défaut de vigilance ou encore, d’un engagement immesuré dans l’exploitation de source d’énergie dangereuse, l’homme fait l’expérience de sa petitesse par rapport aux éléments naturels se déchainant et aux forces mises en exploitation par ses soins et qu’il tente de maitriser …

    Pourquoi faut-il en arriver là et essuyer avec violence la conséquence de ses appréciations erronées ?

    Se posant cette question, on fait immanquablement ce « retour sur soi » et à cet instant, qu’on le veuille ou pas, on met le doigt sur la part de spiritualité qui imprègne nos vies …

    Parvenu au seuil de cette « autre perception » de soi et du monde (Univers) qui nous contient on a le choix d’en rester là ou d’avancer … Faire un tel chemin est un acte que chacun ne peut entamer et suivre que libre et dégagé de toutes contraintes extérieures.

    Oui, il est là le progrès, dans la libre investigation de soi, exercé en toute conscience et lucidité, on y pressent alors que microcosme et macrocosme ne sont pas si étrangers l’un à l’autre et si différents l’un de l’autre qu’il n’y parait …

    L’humanité en est à ce stade et ce n’est certainement pas un hasard si, aujourd’hui comme à d’autres époques de sa longue histoire, elle est confrontée à ces énormes et parfois dantesques situations existentielles qui engagent, au niveau individuel, sa conscience d’elle même en relation avec tout ce qui compose le vaste Univers qui l’englobe.

    J’entends votre question :

    « Mais qui tu es toi, pour parler (écrire) ainsi ? »

    Je vous prie de m’excuser pour ce rajout, mais je tiens à dire que je ne suis ni prophète*, ni gourou, ni spirite, ni témoin de ceci ou cela, ni membre d’une quelconque secte mais un individu lambda et libre, simplement inspiré par l’enseignement du Christianisme non dogmatique ou confessionnel et surtout convaincu que si l’on ne se met pas en quête de la part spirituelle de l’être que, chacun, nous sommes en lien avec toutes les autres créatures de ce monde, nous sombrerons immanquablement dans l’opacité et la redoutable obscurité d’un matérialisme qui, pour l’heure, nous éblouit encore*.

    * Oui… comme pour me contredire ce qui vient d’être mentionné dans ce paragraphe ci-avant tel, qu’exprimé, tient de la prophétie… pourtant, il n’est qu’à voir ce qu’il se passe  au niveau de toutes les addictions qui tiennent dans leur rets un nombre croissant d’individus pour mesurer la portée de l’impact du matérialisme sur les consciences et sur la possibilité d’agir en Être Libre.

    Pour finir, parlant de Salut, ce n’est pas égoïstement de son propre Salut dont il faut seulement se préoccuper mais, avec soi, de celui de l’Humanité entière 

    Bien amicalement

    Patrice Lucquiaud,  alias Farfadet  

    10
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Mercredi 16 Mars 2011 à 08:51

    Ma réponse d'athée, vous rejoint tous les deux, Blessée par l'ange et Patrice .

    Depuis qu'il est l'Homme s'évertue à grandir en observant, en voulant comprendre, et puis domestiquer les forces qui l'entourent . c'est ainsi que d'erreurs en faux pas nous élevons le monde au stade qui s'atteint et se dépasse, remédiant là où il faut ce qui est à l'être ...

    Et c'est affaire de tous y compris du plus petit dont je suis en tant qu'individu, se forger une pensée, une façon de vivre, un respect des autres pensées, des autres façons de vivre, ...

    Créant nos lois propres qui contrôlent nos peurs, forç

    ant le monde vers l'universalité, empêchant le pouvoir des uns sur les autres ... Pouvoirs économiques, pouvoirs despotiques ... qui ont à ce jour déçu les hommes et engendré les peurs ...

    Je n'ai pas de réponse, juste une conduite de vie faite de questionnement qui n'engage que moi ...

    amitié à vous deux . 

     

    11
    Mercredi 16 Mars 2011 à 09:18

    Oui ! D'accord avec vous , Marie Claude et Patrice .

    12
    Mercredi 16 Mars 2011 à 10:38

     

    Oui, Marie-Claude et Blessée par l’ange, nous nous comprenons et nous rejoignons sur bien des points.

    Je me permets encore de rajouter ce qui suit :

    Il y a cette situation tout à fait paradoxale dont on doit également faire mention : C'est, justement dans un monde physique sensible que l'homme doit quérir cette spiritualité à laquelle je fais allusion, spiritualité que, par sa nature même, ce monde physique sensible exclut nous la masquant.

    Car il est indispensable (pour ne pas dire impératif) de mener son existence terrestre bien en phase avec les lois naturelles de ce monde, tentant de les connaître, voire de les apprivoiser, y compris celles mises en place, régissant nos conduites de vie en groupes humains, dans les sociétés auxquelles nous appartenons. Ceci est bien sûr, constamment perfectible.

    Être vraiment dans le coup de la vie, les pieds bien sur terre, tout à fait conscient de ce qui se passe et de ce qui mérite d'être amélioré pour progresser et Agir en connaissance de cause, là où nous devons le faire toujours respectueusement vis-à-vis de ce qui doit être transformé soigné et « guéri » . Plus que les mots ce sont les actes qui comptent  et parmi ceux-ci, ceux qui sont guidés par l'Amour pour l'Humanité et l'ensemble de la Création.

    Les nouvelles provenant d’heure en heure du Japon, bien que contradictoires, sont de plus en plus terrifiantes...

    Nous ne pouvons qu’être profondément tristes face à toute cette souffrance, croyants, non croyants, qu’importe, nous, impuissants  face à ce cataclysme, pour le moins, nous devons avoir pour tous ces gens des pensées remplies de la chaleur du cœur et si ce sont des prières, implorer la clémence des cieux pour que s’amorce l’apaisement et que vienne, au plus tôt, le temps de la guérison et du reconstruire.

    Paix, Respect et Honneur à ce Peuple digne dans l’épreuve au pays du Soleil Levant !    

    13
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Mercredi 16 Mars 2011 à 17:17

    Il nous faut Patrice être solidaire de tous les hommes en souffrance dans ce monde devenu fou pour n'avoir pas tenu la mesure  ...

    Et même si nous ne pouvons guérir ... il nous reste à agir ... mais comment ?

    amitié . 

    14
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Mercredi 16 Mars 2011 à 17:18

    D'accord avec toi Blessée par l'ange .

    amitié .

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