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Agir, accomplir, se mouvoir, “être” ne sont que des mots …
Comment pourrais je agir contre la cruauté du monde afin que
la paix s'accomplisse, que je puisse me mouvoir en être humain digne et
respectueux de tous ?
Quand j'étais jeune et révoltée (déjà) ma mère me disait :
“ tu ne changeras pas le monde”
et de lui répondre que
“qui n'agit pas devient complice”,
et je bougeais, et je parlais, et je voulais être suivie, être
entendue, pour que le monde change …
Comme tous ces gens qui au sortir d'une guerre endurée,
proclament haut et fort : “plus jamais ça !” je vois, je constate, qu'il nous est
impossible de changer le monde …
Les “affaires” sont puissantes qui gagnent sur tous les terrains,
en paix elles nous offrent loisirs à gogo, et nous achetons, en crise elles nous
grisent de mesures à suivre que nous suivons de peur de
succomber, en guerre elles nous offrent l'espoir de paix qui ne vient jamais …
Et je ne vous parle pas du climat qui change au fur et
à mesure de leurs inventions qui détruisent peu à peu notre terre sous
le prétexte de nous fournir une vie agréable … et nous les croyons .
Je me contenterai donc, vieille devenue, d'accepter le fait
que s'il m'est possible d'agir, d'accomplir, de me mouvoir encore,
je serai pour mes proches, mes amis, tous ceux que j'aime un havre de paix,
comme le fût ma mère autrefois ...
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Laissant intacte la maison d'ici et le mobilhome de là-bas .
Et si le vent souffle encore, il ne brise plus les arbres, les branches nues de ceux qui ont résisté, désormais laissent apparaîtrent outre les nids désertés des pies, un immense ballon rond haut perché, essaim de frelons asiatiques … Les pompiers prévenus viendront quand ils le pourront nous délester de cette espèce invasive et nuisible …
Les buses semblent intriguées qui tournoyent par dessus, seraient elles de dignes prédateurs de l'espèce ?
Bien fatiguée, l'une d'entre elles est venue se poser sur un arbre cassé que je n'ai pas encore emporté … cela aussi viendra quand j'en prendrai le temps …
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Et la mer nous a réunis maman, enfants et petits enfants … à tour
de rôle selon leurs possibilités mais ils sont venus m'entourer, me cajoler, vivre à mes côtés … comme j'ai aimé ces moments de vie !
Nos promenades nous ont fait découvrir tant de choses que dame nature amie des hommes, nous confiait en toute simplicité, des vachettes et des chevaux vivant en nature au coeur des dunes, des buttes à escalader pour mieux les observer, sous un ciel bleuté
garni de voiles nuageux apaisants.
Des oeuvres intrigantes sur la plage nous interpelaient, nous les
avons approchées, un échafaudage monstrueux cèdera la place
à un gracieux surplomb de plage du haut duquel on pourra
découvrir cet horizon marin qui s'étire à souhait, une pieuvre
offre aux jeunes ses tentacules en guise de toboggan, un phoque
bien vivant se reposant
en attendant le retour de la haute marée …
Chacun sera venu se ressourcer avant de reprendre son
train-train quotidien .
Et tous nous sommes rentrés avant que la tempête ne gronde …
La mer doit être déchaînée et nous, bien au chaud !
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Tu t'appelles "Jérôme", tu racontes une "histoire", qui est peut-être la tienne, mais est-ce une "histoire" ?
Et si c'était vrai, toute cette souffrance qui t'a construit ?
Et si c'était vrai cette force qui par la parole et l'écoute t'a fait sortir de ta torpeur ?
Et si c'était vrai que c'est souvent le plus faible qui parvient à t'aider quand plus rien ne va ?
Et si c'était vrai que l'on peut réparer les erreurs du passé !
Et si c'était vrai que l'on peut profiter du reste d'avenir ?
Et si c'était vrai que tous les plans tracés par des souris et des hommes sont plus importants que leur réalisation ?
Et tu es, "toi Jérôme" sorti des ornières de "ton" chemin grâce à "Colette", "ce quelqu'un à qui parler" que tu as écouté !
Qui t'a appris à
T'AIMER !
Les jeunes sont en souffrance, ils ont plus que jamais besoin
" d'expérience affective sécurisante"
que les adultes
"prennent le temps de penser à cela"
car chaque enfant qui
"bascule en psychiatrie y arrive par notre responsabilité"
Les DRAGONS sont ces enfants détruits par leur famille, l'école ou l'époque
à nous de nous pencher pour mieux les entendre
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Ils sont là, Genseric, Liséann et sa copine Eloïse
La jeunesse se joue des buttes dans les dunes
Je le regarde qui les regarde,
regards heureux
face à leurs jeux !
et d'en haut
jouir
tout simplement !
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