-
QUOI DE NEUF AU MONDE DES HOMMES ?
Musset avait écrit « La Confession d’un enfant du siècle » où il disait être né trop tard dans un siècle trop vieux, se cherchant au-travers de « qui suis-je ? » et de « que sais-je ? », il nous racontait la désespérance d’une génération bloquée entre deux mondes, l’un fini et l’autre à écrire …
Les années ont passé, le livre est resté qui s’est glissé entre mes mains, m’ouvrant les yeux avides de sa lecture sur un monde qui semble n’avoir pas changé …
Depuis sa parution le 1er juillet 1836, tant d’événements se sont déroulés qui ont amélioré le cadre de nos vies, richesses nouvelles, essors technologiques, découvertes en tous genres qui auraient dû servir les hommes, et qui l’ont fait dans la mesure politique du possible qui servait les nantis …
Comme alors, tandis qu’ils se complaisaient à l’usage du tout à la consommation, ils perdaient l’essence de leur raison de vivre … Nos jeunes répartis dans le monde entier découvrent avec stupeur que leur génération ne pèse pas lourd, bloquée entre deux mondes, l’un fini et l’autre à écrire …
Ainsi un peu partout naissent des places qui se remplissent du questionnement des hommes sur les valeurs à accorder et qui redonneront ESPOIR au VOULOIR d’exister …
Fallait-il aller jusqu’à la désespérance des peuples pour que la richesse enfin se partage ?
Tags : …, monde, hommes, l’autre, je
-
Commentaires
1giulioMercredi 8 Juin 2011 à 16:40Tous les progrès réalisés depuis 1936 n'ont pas empêché l'humanité de connaître le siècle le plus meurtrier de son histoire. Cependant, l'espoir eut été permis si dans la dernière décade on ne s'était évertué à jeter le bébé avec l'au du bain. Presque toutes les expériences socialistes (appelées à tort communistes) ont été des échecs, car gangrenés par la violence, l'absence de liberté, la dictature, l'obtusion, la paresse, la corruption, les nationalismes, les courses aux armements, l'opportunisme, le chacun pour soi, etc. qui n'ont rien à voir, ni avec le socialisme ni avec l'idéal communiste, mais sont "menschlich allzu menschlich". Or ces tares, fondamentalement humaines, on les retrouve presque toutes dans le monde néolibéral des renards libres dans les poulaillers libres, sauf que, aujourd'hui, la jeunesse croit ne plus avoir d'alternative.RépondreTémoin des années 80, je pressentais la chose, ma voix qui pourtant hurlait ne portait pas plus loin que mes proches ( c'est déjà ça), mais beaucoup voulaient "réussir" à amasser les sous tant et plus qu'ils le pouvaient aux jeux de la Bourse qui monnayait les guerres, tuant l'Idéal au profit du profit ...
J'espère encore Giulio ...
amitié
Ce n'est pas autour que le changement se fera, mais au dedans. L'Humanité n'en est qu'à son début mais avance tout doucement malgré la barbarie.
(Marie-Claude, pour qu'il n'y ait pas de malentendu, il me semblait que tu avais mis un commentaire sur cet article et il a disparu je ne sais comment....il n'est même pas à la corbeille. )
PS: Je préfère quand c'est écrit un peu plus gros
Bises
Nous avons tous en nous le choix de nos vies Mme Yog, et l'humanité se construit par et à travers les gens qui la composent ... Grosse responsabilité ignorée de beaucoup .
Non, je n'avais pas mis de commentaire sur Baudelaire, je ne l'avais pas lu tout simplement ... je viens de réparer ...
Je vais veiller à "essayer" des caractères plus larges qui facilitent la lecture Vais-je réussir ?
amitié .
De récrire leur histoire, jamais n'en finiront les hommes !…
Au delà des détresses, des erreurs, horreurs, il progresse néanmoins…
Chaque époque, en dépit de tant de ratés et parfois de décadences nous a aussi livré ses découvertes, ses avancées, ses grandeurs et le don de soi d'humains soucieux d'humanité, d'équité et de pas à faire en avant ...
Amitiés
Farfadet
C'est parce que ces hommes dont tu parles sont, que je ne désespère pas de l'avenir Patrice .
amitié aux farfadets .
Ajouter un commentaire