Avant 1993, les sangliers vivaient essentiellement au sud du sillon Sambre et Meuse, depuis qu'ils ont franchi les fleuves, ils s'attaquent aux cultures voisines des bois et forêts qu'ils ont colonisé . Afin de limiter les dégâts occasionnés par ces mastodontes, le conseil cynégétique a enjoint les chasseurs à poser des clôtures électriques en bordure de leurs territoires de chasse, réduisant ainsi les sorties intempestives vers les champs cultivés, de ces adorables bestioles ! Dans les endroits les plus visités, des chasseurs ont pu tirer à l'affût le temps nécessaire à la mise en place du système de défense ... Tout cela a permis, même si le nombre recensé de sangliers est à la hausse, de réduire le nombre et l'importance des ravages . Ayant le souci de garder de bonnes relations avec le monde des agriculteurs, le conseil des chasseurs a initié une procédure rapide pour indemniser les dégâts . Dans l'ensemble tout serait positif, quelques « hics » cependant, certains fermiers ont du mal à se faire entendre par soit des chasseurs têtus et sourds à toute revendication d'indemnisations redevables, soit par des communes ou des propriétaires de bois qui ne louent pas de droit de chasse et dès lors doivent eux-mêmes en assumer les frais ! Reste alors pour seul recours aux victimes, de s'adresser à la justice qui prend le temps de la procédure ... quelques années pour recevoir leur dû ...
Françoise