Je réclamais des journées de 48 heures, pour essayer de faire tout ce que j'avais à faire ... Aujourd'hui que je vieillis, il m'en faudrait plus encore ... La langueur du geste couplée à l'exigence requise par le besoin impérieux de faire toujours mieux, me prennent tout mon temps ...
Je voudrais, j'aimerais, sans y parvenir, accomplir mille choses à la fois ... utiles, nécessaires, aux êtres, aux choses, qui sont mon horizon, ma raison ...
Je dois donc organiser, donner de la méthode, au temps qui rétrécit au lavage de la vie ...
Car c'est toujours de vie qu'il s'agit, une autre vie, où l'urgence doit céder le pas à l'importance, voilà, ce que je dois définir : « Qu'est-ce qui est important ? »
Les valeurs évoluent dans le temps, pas seulement par rapport aux modes sociales, mais surtout, parce que nous sommes des individus constitués de besoins et de ressources, que nous nous devons de mettre en évidence avant d'agir, d'entreprendre ...
Ainsi donc, j'ai pris mon temps pour organiser la fête de ce week-end, sans courir, sans rien exiger de moi d'autre que je ne pouvais faire, et tout fut fait avec amour, et tout fut prêt par l'amour et la volonté d'amour, et tout fut réussi dans l'amour ...
J'ai pensé à vous, triste de vous délaisser ... mais vous verrez qu'avec l'âge, il faut prendre son temps ...
Comme je l'ai écrit sur le gâteau, pour ne pas l'oublier :
« L'ART DE LA VIE, C'EST AIMER ! »