• PEUPLES D’EUROPE, QUELS SONT VOS PECHES ?

    Quels crimes abominables avez-vous donc commis pour encourir le PEUPLES D’EUROPE, QUELS SONT VOS PECHES ?courroux céleste dorigine judéo-chrétien qui prévoit la souffrance terrestre quil vous faut amender pour alléger le poids des dettes que vos dirigeants ont initié ?

    Je proclame quen rien vous nêtes responsables, vous navez fait que jouir de ce que lon vous permettait, dans un élan de grandeur par eux-mêmes décidé  

    Rien nétait plus logique que vos réclamations à vouloir du mieux vivre

    Rien nétait plus nécessaire que votre prise de conscience de lhumain à lencontre de toutes les misères imposées par les régimes de tous bords confondus

    Cest à linstar de la religion catholique quaujourdhui, fonctionne lEurope, décidant quaux péchés dambition du profit il faut que le plus coupable périsse, lâne de La Fontaine devient le peuple, le lion décidant par loup interposé que manger lherbe dautrui EST un crime abominable, quil faut dévouer ce maudit animal, ce pelé, ce gâleux doù viendrait tout le mal !

    Et nos peuples habitués au confessionnal sapprêtent à la pénitence du souffrir pour que le dieu comptable soit content  

    Si la religion qui fut celle de nos pères préconise ce point, il en est un autre qui partage le pain, bien qu’athée c’est à ce concept que je me rallierais si chrétienne j’étais …

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 17 Février 2012 à 16:49

    La voie de la sagesse s'éloigne de la route des marchés et du sentier des religions. Elle mène quelque part où enfin l'on peut s'asseoir et observer le paysage d'un air satisfait.

    2
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Vendredi 17 Février 2012 à 17:10

    Ainsi parlait Zarathoustra ...

     

    3
    etsivousosiez
    Dimanche 19 Février 2012 à 16:30

    C'est la religion catholique qui introduit  la notion de rédemption des péchés! Et c'est aussi le christianisme qui inspire la déclaration des droits de l'Homme :-)


    Le christ est le premier à dire l'égalité des êtres! et de parler de pardon aux ennemis sans à priori :-)


    Assez complexe non  cette influence du passé...rien n'est blanc ou noir au vrai


    Merci Marie...Claude

    4
    Lundi 20 Février 2012 à 11:23

    Désolé "etsivousosiez", mais je ne pense pas que le Christ ait dit quoi que ce soit, car pour cela, il faudrait encore qu'il ait existé (en tout cas, tel qu'on le dit). Je pense que bien des gens avant lui, dans les nombreuses civilisations qui se sont succédées depuis le prétendu avènement de ce personnage de carnaval, ont prôné l'égalité entre les êtres qui les entouraient (car le sentiment d'universalisme devait se limiter, à l'époque, aux terres que l'on connaissait).

    5
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Lundi 20 Février 2012 à 16:04

    Le Christianisme s'est tout au long de son histoire inspiré des us et coutumes fortement enracinés auprès des populations qu'il tentait à amadouer pour en faire des ouailles, c'est ce faisant qu'il s'est octroyé une partie des usages juifs donnant naissance à notre civilisation judéo-chrétienne prônant pour adoucir ses moeurs sécuritaires, la rédemption ... 

    Il y avait en l'homme bien avant l'apparition de cette philosophie religieuse un goût pour l'humain proclamé par divers philosophes de renom tel Aritode ...

    Les droits de l'homme n'étant que le désir de ces hommes sans dieux qui veulent l'équité entre tous les hommes y compris ceux qui ont recours aux religions ...Quant au pardon, je fais partie de ceux qui ne s'y adonnent pas réclamant de la responsabilité et de la réflexion avant tout acte (et là, j'avoue être trop sévère ...)

    Pour le reste Etsivousosiez j'aime le gris sous toutes ses nuances, le blanc qui s'oppose au noir me fait un peu peur ...

    amitié .

    6
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Lundi 20 Février 2012 à 16:05

    En plein accord avec toi Genseric !

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    7
    giulio 1
    Vendredi 24 Février 2012 à 17:34

    Pas tout à fait d’accord avec vous, Claudeloire et Genseric.  Historiquement Jésus Christ a existé. Indépendamment de sa mention par le très sérieux historien judéo-romain Titus Flavius Josephus, il y a eu plus d’écrits (présomption de réalité historique) sur Jésus ou Issa endéans les 2 siècles qui on suivi sa mort que sur la plupart des personnages des personnages historiques reconnus comme tels. Peut-être n’était-il pas tel qu’on nous le présente, et peut-être n’a-t-il pas dit ou fait tout ce qu’on lui prête, et sans doute l’histoire de la conception, naissance et enfance de cet essénien en rupture de communauté est-elle un tissu d’affabulations.


    Reste – c’est mon sentiment – que l’enseignement qui lui est prêté par les évangélistes, les actes des apôtres et les épîtres, pour ne pas citer les innombrables apocryphes, forme un tout relativement cohérent et qui, s’il reprend logiquement des pensées et des enseignement du passé, c’est pour autant que l’on sache la première fois que l’on offre à l’humanité un « package » d’amour, solidarité, charité, tolérance et clairvoyance aussi profond et complet. Ni le Gauthama (4 siècles + tôt), ni Mani (2 siècles + tard), ni Mahomet (6 siècles + tard) n’allèrent aussi loin dans l’amour, qui, pour eux, ne dépassa jamais philanthropie, solidarité, tolérance et charité.


    Le fait qu’il ait été mal compris, accommodé à toutes les sauces, extrait de son contexte historique et trahi par toutes ses prétendues églises, par la plupart de ses disciples au cours des millénaires n’enlève rien à un enseignement qui a tout de même produit des François d’Assise, Vincent de Paule, Abbé Pierre, Mère Térésa ou autres Sœur Emmanuelle…


    Hormis donc les quelques conneries attachées aux superstitions d’une époque où toute dame bien née se trouvant enceinte hors propos en appelait à une intervention divine (Alexandre le Grand), ou aux résurrections à la portée de tout thaumaturge lorsque les présumés morts étaient enterrés (chaleur oblige) un peu trop vite, les évangiles sont pleins de sagesse. Tenez, sur la séparation de l’église et de l’état et sur la laïcité que la plupart des pays européens refusent à cause de l’omniprésence de cléricaux au gouvernement, voici un petit extrait d’un de mes articles (Le coq a chanté plus d’une fois trois fois I & II dans Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek) que vous pourrez lire entièrement sur : <cite>www.zlv.lu/spip/spip.php?article2109 </cite><cite>et www.zlv.lu/spip/spip.php?article2119 </cite><cite>:  </cite>


    « Rappelons en effet, que Jésus-Christ, dont l’Église catholique se prétend le «Corps mystique», a affirmé clairement la laïcité...


    Premièrement, par les mots: «Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver» cités dans l’évangile de St. Jean (12,47).  Ce que Jésus y affirme clairement par l’intermédiaire de Jean, c’est que la justice humaine n’est pas son affaire.  Elle ne doit donc pas non plus être affaire de l’Église ou de ses représentants.  


    Ailleurs, face à la pièce de monnaie que les pharisiens présentent à Jésus, c’est le fameux «Rendez à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu» repris par les trois évangiles synoptiques: St. Matthieu (22,21), St. Luc (20,25), St. Marc (12,17).  Ici, c’est la gouvernance (politique, économie, finance) des hommes dont Jésus refuse catégoriquement de se mêler; aussi affirme-t-il fermement aux pharisiens qui essayaient de le piéger, la séparation entre Église et État. 


    Troisièmement – et cet évènement est relaté par les quatre évangiles – il chasse les marchands du temple.  Ici le message est, si faire se peut, encore plus lumineux: Église et religion n’ont rien à voir avec l’économie et le commerce.  Que l’Église s’abstienne donc de juger et de diriger les hommes et leur commerce (au sens large du mot), mais qu’elle s’occupe, chez ceux qui le désirent et seulement parmi eux, exclusivement de leur «salut» spirituel. »

    8
    Vendredi 24 Février 2012 à 17:56

    Comme tu l'écris, on a beaucoup parlé de lui après sa mort présumée. Mais étonnament pas de son vivant ou très peu. Des historiens de passage par les lieux qu'il aurait fréquentés (je n'ai pas les sources exactes et je m'en excuse) ne parlent pas de cet homme aux pouvoirs miraculeux, ni même de quelque trouble qu'il aurait suscité. A mon sens, comme beaucoup de choses dans l'histoire des religions, il est sans doute le fruit de l'imagination de quelques uns et peut-être - je te l'accorde - basé sur une série de faits ayant existé mais ayant peut-être été commis par d'autres. Bref, Jésus de Nazareth, je n'y crois pas plus qu'à dieu. Et donc encore moins qu'il en soit le fils, le prophète ou le sauveur de l'humanité. 

    9
    giulio 1
    Vendredi 24 Février 2012 à 18:15

    Tu m'as bien compris, Genseric, si tu m'as lu dans le détail, et quand il n'aurait pas du tout existé.  Là n'est pas la question. Je suis athée, mais l'essentiel du message - en gros un message d'amour - me botte plus que celui de tous les autres prophètes et philosophes, sauf peut-être celui de Karl Marx et encore...

    10
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Vendredi 24 Février 2012 à 18:24

    Je me souviens Giulio de ces interminables soirées partagées en mon adolescence avec un prêtre (professeur et Franciscain) où il m'accordait que seuls les ilotes, luttant contre le pouvoir en place à Jérusalem qui dominait la région, pouvaient faire relation avec le jésus reconnu comme christ ...

    Tu nous parles des évangiles à part celui de Paul le grec, tous nous parlent de cet fraternité qui séduit même moi, mais ils sont post-cène pour peu que cette cène ait réuni les douze ...

    Titus Flavius Josephus nous parle de l'eglise qui venait de naître, et il est vrai que lles chrétiens font partie de l'histoire, il nous parle donc d'un jésus qu'il n'a jamais pu rencontrer  mais "des dires" que colportaient les hériters des douze ...

    Cette philosophie des origines du christianisme avait et cela est bien, imprimé des notions nouvelles d'équité et de fraternité qui donnaient du pouvoir aux hommes de tout bord, dommage que les chefs aient pris goût au pouvoir du divin qu'ils ont institué pour mieux dominer ...

    Et s'il avait existé dans le coeur des hommes un temps durant, Nietzsche à proclamé la mort du dieu ...

    amitié .

    11
    Samedi 25 Février 2012 à 09:44

    Je conçois, Giulio, que le message chrétien puisse être porteur de valeurs intéressantes. Mais je conteste que ces valeurs soient communément appelées "chrétiennes". Le message d'amour, de paix, de solidarité, est antérieur à la pensée chrétienne, qui n'a fait que les rassembler pour s'assurer une image digne de foi (si je puis dire). Il ne faut pas oublier non plus que nous n'observons notre passé qu'à travers la lorgnette de la censure chrétienne : combien d'auteurs, d'écrits, de récits, ont-ils été perdus par la simple volonté de faire primer le message chrétien ? Michel Onfray ne dit pas autre chose lorsqu'il parle d'une sélection tronquée des textes à transmettre à la postérité... Mieux vaut, pour le copiste, retranscrire un volume caressant la religion dans le sens du poil qu'un ouvrage hérétique, non ? Bref, nous avons perdu beaucoup de richesses par la faute de ces choix "innocents" et il n'est donc pas anormal qu'aujourd'hui, dans notre civilisation, la religion chrétienne jouisse d'une aura plutôt positive - qui entre d'ailleurs en contradiction avec ses actes...

    12
    giulio 1
    Samedi 25 Février 2012 à 10:52

    Nietzsche was a fool, Claudeloire : coomment quelque chose n'ayant jamais existé pourrait-il être mort? La vérité, c'est que Nietzsche n'était pas vraiment incroyant; il se disait l'ennemi de dieu, or, pour haïr quelqu'un, il faut croire à son existence.


    Contradiction, Genseric ! C'est le moins qu'on puisse dire. Il faudrait avoir la patience de compléter les "actes des apôtres" par un "actes des églises", sorte de livre noir en 25 volumes de 3000 pages chacun. Bon courage à celui qui s'y attaquera. 

    13
    Samedi 25 Février 2012 à 12:18

    "Les humains malades de l'espèce"...

    Sonnante et très "buchante" !...

    Monnaie,

    Iivraie ...

    La Fontaine est tarie !...

    La Grèce fond,

    Sans fond...

    Le Fric Roi

    fait loi.

    Le doux agneau

    N'a droit à l'eau du breuvage,

    Et, le bourricot,

    N'a droit au moindre pâturage,

    Ne sont que repas pour asticots,

    Qui, leurs restes, se partagent...

     

    J'suis heureux d'habiter le Pays des Ânes qui, ici au moins, broutent en paix et qu'on laisse braire "tous leur sous" .

    "Âne hissoie qui bien panse !..."

    Farfabaudet

     

    Amitiés

    14
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Samedi 25 Février 2012 à 15:42

    Mais nul n'est plus tétu qu'un âne, la carotte présentée pourrait bien se dessècher s'il ne la veut manger ...

    Car l'âne est bien plus malin qu'on ne le croit, toi qui vit auprès d'eux connait leur mémoire  et sait leur force, leur capacité .

    L'homme pourrait trouver en l'espèce de quoi raviver La Fontaine ...

    J'admire ton humour Patrice !

    amitiés aux Farfadets . 

    15
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Samedi 25 Février 2012 à 15:48

    D'accord Giulio, on ne peut tuer ce qui n'existe pas  donc on ne peut tuer dieu ...

    Que faire alors des religions qui s'en réfèrent ?

    C'est ainsi que je comprends Nietzsche, athée souffrant des religions induites par des hommes se réclamant des dieux ...

    C'est peut-être là une interprétation très personnelle ...

    amitié .

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