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LE TEMPS DES CARNAVALS …
De Rio à Binche en passant par Venise, Malmédy, des villes dans tous les continents ramènent leur désir de printemps à la suite d’un hiver qu’elles voudraient voir disparaître …
C’est que l’hiver n’est plus seulement une saison, c’est devenu un mal de vivre sous certaines conditions, celles qui jadis laissaient nos garde-manger sans pitances au rythme des longueurs hivernales ont fait place aux lourdeurs intempestives des politiques menées au travers du monde par des institutions glaciales qui givrent nos économies, pire qu’un « hiver » !
Ce week-end était donc un coup d’envoi, que lançaient dans la liesse des peuples torturés mélangeant us et coutumes aux revendications politiques qui ramèneraient le printemps …
C’est que cet hiver là traîne plus qu’il ne devrait, laissant la Syrie à feu et à sang, laissant la Grèce au pain sec et à l’eau, au nom d’une géostratégie géopolitique qui géographiquement gangrène l’ensemble des vivants par un gel massif du devenir de l’Homme .
Puisse t-il enfin voir reverdir l’herbe sous ses pas cadencés qui martèlent le sol, puisse t-il implorer le soleil par ses plumes portées et refaire briller des espoirs aux peuples …
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Commentaires
3giulio 1Dimanche 26 Février 2012 à 09:26Permettez-moi de vous offrir, Claudeloire, les amis, ce petit poème d'occasion, écrit il y a plus de vingt ans et publié dans mon recueil Amours d'un soir fin septembre, aux éditions Schortgen, Esch/Alzette en 1996 :
Carnaval
J’aime l’exubérance de tes folles farandoles.
J’aime tes mulâtresses qui dansent presque nues.
J’aime tes couleurs vives, tes plumes, tes filles folles.
Je pleure les morts qui restent, une fois les chants tus.
J’aime le mystère de tes masques raffinés.
J’adore tes femmes que leur mystère rend belles,
Tes reflets sur l’eau, sur tes robes satinées,
Mais non la pourriture que ta lagune récèle.
J’aime ta gaieté de princesse du Rhin.
J’adore tes Mädel qui me tirent la langue.
J’aime tes chariots dorés, ta bière et ton vin,
Mais non ton rire gras, ni tes vulgaires harrangues.
Rio, Venise, Cologne et vous tous, autres lieux,
Où foules abhorrées faites d’hommes, de femmes que j’aime
Fêtent les rémanences barbares des anciens dieux,
À votre stupre je mêle rire et blasphèmes.
Que cette débauche est délirante ... où se mêlent nos rires et nos blasphèmes ...
Une fois l'an cela vaut d'être !
magnifique poème !
amitié Giulio .
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Que le Carnaval de la Finance cesse sa farandole et distribue ses offrandes à tous les Peuples qui ont faim, tous les Etats qui en ont besoin, pour vivre mieux en rondeau de fraternité et de bonheur!