• LE TEMPS DES CARNAVALS …

    De Rio à Binche en passant par Venise, Malmédy, des villes dans tous les LE TEMPS DES CARNAVALS …continents ramènent leur désir de printemps à la suite dun hiver quelles voudraient voir disparaître  

    Cest que lhiver nest plus seulement une saison, cest devenu un mal de vivre sous certaines conditions, celles qui jadis laissaient nos garde-manger sans pitances au rythme des longueurs hivernales ont fait place aux lourdeurs intempestives des politiques menées au travers du monde par des institutions glaciales qui givrent nos économies, pire quun « hiver » !

    Ce week-end était donc un coup denvoi, que lançaient dans la liesse des peuples torturés mélangeant us et coutumes aux revendications politiques qui ramèneraient le printemps  

    Cest que cet hiver là  traîne plus quil ne devrait, laissant la Syrie à feu et à sang, laissant la Grèce au pain sec et à leau, au nom dune géostratégie géopolitique qui géographiquement gangrène lensemble des vivants par un gel massif  du devenir de lHomme .

    Puisse t-il enfin voir reverdir l’herbe sous ses pas cadencés qui martèlent le sol, puisse t-il implorer le soleil par ses plumes portées et  refaire briller des  espoirs aux peuples …

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  • Commentaires

    1
    philippedelpature Profil de philippedelpature
    Vendredi 24 Février 2012 à 11:54

    Que le Carnaval de la Finance cesse sa farandole et distribue ses offrandes à tous les Peuples qui ont faim, tous les Etats qui en ont besoin, pour vivre mieux en rondeau de fraternité et de bonheur!

    2
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Vendredi 24 Février 2012 à 11:59

    à ce carnaval là je veux bien être porteuse d'oranges  ...au jus couleur de fraternité !

     

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    3
    giulio 1
    Dimanche 26 Février 2012 à 09:26

    Permettez-moi de vous offrir, Claudeloire, les amis, ce petit poème d'occasion, écrit il y a plus de vingt ans et publié dans mon recueil Amours d'un soir fin septembre, aux éditions Schortgen, Esch/Alzette en 1996 :


    Carnaval


     


    J’aime l’exubérance de tes folles farandoles.


    J’aime tes mulâtresses qui dansent presque nues.


    J’aime tes couleurs vives, tes plumes, tes filles folles.


    Je pleure les morts qui restent, une fois les chants tus.


     


    J’aime le mystère de tes masques raffinés.


    J’adore tes femmes que leur mystère rend belles,


    Tes reflets sur l’eau, sur tes robes satinées,


    Mais non la pourriture que ta lagune récèle.


     


    J’aime ta gaieté de princesse du Rhin.


    J’adore tes Mädel qui me tirent la langue.


    J’aime tes chariots dorés, ta bière et ton vin,


    Mais non ton rire gras, ni tes vulgaires harrangues.


     


    Rio, Venise, Cologne et vous tous, autres lieux,


    Où foules abhorrées faites d’hommes, de femmes que j’aime


    Fêtent les rémanences barbares des anciens dieux,


    À votre stupre je mêle rire et blasphèmes.


     

    4
    claudeleloire Profil de claudeleloire
    Dimanche 26 Février 2012 à 09:36

    Que cette débauche est délirante ... où se mêlent nos rires et nos blasphèmes ...

    Une fois l'an cela vaut d'être !

    magnifique poème !

    amitié Giulio .

     

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