• LE DESINTERÊT ...

    LE DESINTERÊT …
    La chose publique, le politique s'est un jour désintéressé de l'histoire des hommes, s'imaginant bêtement que le rêve de tout un chacun était de faire fortune, en sacrifiant à l'autel de la puissance la vie toute simple que nous aimerions possible pour chacun d'entre nous . L'économie des marchés s'est offerte à la haute finance froide du métal qui l'enorgueillit, donnant l'illusion que le monde tourne bien ...
    Oublieuse de la mesure élémentaire de prudence, la société a cessé d'investir dans la protection des digues qui lâchent à la première tempête, laissant à la mer la possibilité de s'engouffrer en nos rues balayant nos biens sur son passage, d'entretenir nos routes qui se trouent lors d'un hiver rude bousillant nos voitures forcées de s'y engager afin d'aller gagner les sous nécessaires à la consommation, de veiller à la sécurité du rail qui porte nos trains que le politique nous recommande d'emprunter pour alléger nos routes dégradées, pour sauver le climat que nous aurions détruit ...
    La nature a horreur du vide, elle s'empare des lieux abandonnés par l'homme cupide qui a oublié de s'en protéger pour s'adonner à la course folle de sa prospérité ...
    Nous savions pourtant qu'un bout de terre laissé à l'abandon se couvre rapidement de force verdure pas toujours amie des hommes, qu'une maison se dégrade bien vite si nos clous et marteaux restent à l'établi, que l'histoire de l'homme ne correspond pas toujours à l'histoire que des hommes ont imposé aux hommes ...
    Nous nous étions désintéressés de la vie, pensant que tout s'achète puisque tout se vend ...
    Il est plus que temps de réagir, à quoi pourrait servir l'argent si nos hommes ne peuvent plus vivre ?
    Gouverner, c'est prévoir ...
    Qui nous gouverne du politique à l'argent quand ceux-ci se confondent ?
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  • Commentaires

    1
    ZOE
    Lundi 1er Mars 2010 à 11:18
    Je te l'ai déja écris : On a les dirigeants qu'on mérite .... Et inversement : Les roix ont les peuples qu'ils meritent ....
    Cette interaction entre les politiques et le peuple contribue à écraser le progrés ou à le rendre possible .
    Le peuple accuse les politiques qui accusent le peuple ....
    Un fossé se creuse et dans ce fossé qui devient un précipice , on finit par y glisser de plus en plus vite ....
    Et alors on appelle celà " LA CRISE" et puis on dit : "Plus jamais ça !" . On réforme , on prend des mesures et puis on recommence jusqu'à la crise suivante .....
    Personnellement j'ai tendance à croire que c'est une fatalité sociale , mais ..... peut-être pas .....
    2
    Lundi 1er Mars 2010 à 16:36
    la fatalité sociale est tellement évidente Zoé ... Nous nous prenons au jeu tous ensembles jusqu'à ce que nous perdions, alors nous râlons comme tu le dis ... Nous ne tirons aucune étude du passé si riche en ce genre d'histoires ... Ce serait pourtant possible si nous le voulions ...
    Heureusement il nous reste l'amitié !
    3
    Rafaël
    Mardi 2 Mars 2010 à 09:04
    Bonjour.
    Tout à fait. Et comme tu le dis si bien, heureusement qu'il nous reste l'amitié. Mais en affaires, cette amitié n'existe pas et n'existera jamais. Alors, cultivons notre petit mètre carré et semons-y les fleurs de l'amitié.
    4
    Mardi 2 Mars 2010 à 09:36
    OUI Rafaël, cultivons comme le disait Voltaire notre petit coin de terre ...
    semons-y l'amitié .
    bien à toi .
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    5
    Yog
    Mardi 2 Mars 2010 à 21:48
    Les orientaux savent mieux que nous que rien ne dure. Nous, nous croyons invincibles et la chute est d'autant plus difficile. Vivre comme si chaque seconde était la dernière nous empêcherait certainement de cumuler autant de biens si dérisoires, d'être plus humains que consommateurs.
    Bizzz
    6
    Mercredi 3 Mars 2010 à 08:52
    il y a du bon et du mauvais aussi chez les orientaux ...
    chez eux comme chez nous, il nous faut faire la part des choses entre un temps pour vivre et un temps pour l'économie ...
    Ils ont choisi la pauvreté généralisée quand certains sont riches
    Nous avons tenté d'équilibrer les richesses mais nous conservons trop de pauvres ....
    Ma foi, je ne voudrais pas être paria chez eux .
    amitié .
    7
    Brigitte
    Mercredi 3 Mars 2010 à 16:07
    Bonjour Marie-Claude,

    Je passe aujourd'hui te remercier pour chacune de tes visites, chacun de tes petits mots. Sache que ta présence, malgré mon silence, m'a réchauffé le coeur.
    Je continuerai à être plus ou moins taisante durant quelques temps encore mais je ne t'oublie pas pour autant, sois-en assurée.
    Encore merci pout tout. Bises.

    http://flyme-tothemoon.over-blog.com/#
    8
    Mercredi 3 Mars 2010 à 16:39
    il suffit parfois de peu pour se sentir moins seule ...
    je pense souvent à toi, t'envoyant moralement un peu de bleu de mon coeur pour que ta vie soit rose ...quel que soit ton silence, je comprends .
    amitié Brigitte .
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