Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, la crise s'installe et le temps ne fait rien à l'affaire ... Chacun y va de sa résolution, re-consommer, décroissance, politiser, financer, sévir ou laisser-faire ... Les propositions sont nombreuses qui tirent à hue et à dia nos hésitations à ne savoir que faire ?
Faut-il oser programmer ses vacances, se lancer dans l'achat d'un grand bien ? ou garder ses sous-sous sous le plancher pour peu que nous en possédions, de peur que les banques n'en fassent un mauvais usage ...
Faut-il vivre comme si de rien n'était, laisser voguer le bateau au rythme du vent, sans gouvernail, jouir de l'instant présent et attendre des temps meilleurs ?
Les catastrophistes nous préviennent que les crises vont se succéder, après la financière viendra la crise économique déjà mise sur les rails par certaines entreprises très soucieuses de leur sort, suivie inéluctablement de la crise sociale par manque de richesses à redistribuer ... à les entendre, nous ne sommes pas sortis de l'auberge !
Les optimistes espèrent de grands bouleversements, prenant conscience des urgences naturelles, ils tentent le renouveau écologique basé sur des économies nouvelles produites autrement mais s'écoulant par le même marché que le précédent, nous considérant tels des dupes changeant le nom des marques, mais restant soumis au système ...
Les rêveurs aimeraient changer la monnaie liant le travail à l'argent, laissant apercevoir une possibilité d'unir le bien-être à l'économie, offrant à tout être une dotation minimale permettant l'essentiel vital : le toit, la nourriture et le soin médical, le reste de l'épanouissement humain deviendrait affaire de culture, connaissance, ... Avouez que c'est beau !
En ce qui me concerne, je prends un peu des trois, prudente dans mes dépenses, respectueuse de la nature dans son ensemble, et avide de cultures et connaissances à la limite de mes possibilités !
Dites-moi, là-bas au loin ... ne serait-ce pas un coin de ciel bleu ?